Nacional Madère – Porto (0-4) A Madère la crise a Disparu, elle a DIS-PA-RU

Pour ce faire on doit enfin frapper un coup histoire de remettre tout le monde à l’endroit, à commencer par les 17 autres clampins du championnat, et accessoirement profiter de l’incroyable mésaventures des lézards menant de 3 buts à la 73’ à Guimarães et prenant un doublé de Moussa Marega et l’égalisation à la 89’.
Bref, il ne faut pas passer pour des cons.

O Equipe :

Du coup Nuno, de façon assez incroyable, vire son 442 de ses morts et Adrian Lopez de sa race pour remettre un bon vieux 433 des familles avec des tripoteurs de ballon, donnant sa chance au petit Jota pour la première fois de la saison.

O Jogo :

On commence en jouant haut. Layún est déjà ultra offensif, avec un Danilo très avancé.

En face le Nacional veut nous presser, mais leur mauvais alignement nous permet de jouer par-dessus avec des ballons dans le dos ou déviés par André Silva.

Dès la 5’ on va trop vite pour le Nacional et on obtient un coup franc que Layún cadre, mais Rui Silva dévie le ballon en corner.

On n’est pas gêné par les insulaires et après Layún, c’est Telles qui monte et centre au second pour Jota qui ne cadre pas mais de toute façon il est horsjeu.net. (8’)

On continue en mettant en route une sorte de rouleau compresseur que l’on n’avait pas vu depuis longtemps avec Oliver en bonne position qui frappe, mais sans souci pour un Rui Silva déjà très sollicité.

Et on voit nos efforts récompensés à la 11’. Un une-deux parfaitement exécuté entre Jota et Otávio dans un petit trou accueillant et hop, 0-1.

La réaction du Nacional est immédiate mais la frappe n’est pas cadrée.

13’ Figueiredo prend un jaune après une faute sur Jota qui venait de lui passer devant et partait seul au but.

Le Nacional décide de pousser après un petit relâchement de notre part.

Ce ne sont que quelques corners mais on n’arrive plus à ressortir proprement. Il n’y a pas de réel danger mais vu notre faculté à donner des buts à la con en ce moment, tu te dis que si ces cons cadrent on va encore prendre un but pour le bêtisier de fin d’année.

Du coup on joue en contre et à la 21’ sur un service de Layún, André Silva mange physiquement son stoppeur puis rate complètement sa frappe pied gauche qui meurt au pied du poteau. RIP tit’Ange.

Le terrain moisi empêche nos techniciens du milieu d’aller vite balle au pied. On doit donc lever les ballons, ce qui ne nous avantage pas vraiment.

On reprend le cours du match en se remettant à jouer. Jota part seul, il cherche André Silva mais un défenseur lui remet dans la course, il se présente seul et frappe mais le gardien est sorti et la sort comme si on lui avait jeté un sort. 25’, on est facile, je me lance dans la répétition comique avec autant de succès que Michaël Youn se comparant à Gainsbourg.

On persiste et signe avec Jota qui frappe encore à la 26’, Felipe à la 32’ ou des combinaisons et des centres sortis à l’arrache par les Madériens aux 34’ et 36’.

Le Nacional se dit que le coup reste possible (va savoir si il y a du GHB dans ce verre que je lui ai offert) et tente de jouer vers l’avant mais à la 38’ c’est le gros râteau : contre-attaque menée par Jota qui fait un relais avec André Silva pour le doublé. 0-2

Madère ne lâche rien et il faut un sauvetage de Felipe devant Casillas pour sortir le ballon.

Comme des courageux Néerlandais, ils ont fait sauter les digues mais ils réussissent juste à ralentir notre entrée dans leur fondement.

Nous on déroule ma poule, avec la mise en place des joga bonito comme la combinaison  d’Otávio qui sert Torres tentant le lob, au-dessus.

Pour finir on est en Jota Bonito : Torres décale Layún qui dépose le ballon sur la tête de Jota pour le triplé. 44’

  Mi-Temps :

On a géré malgré un adversaire qui a voulu nous prendre haut.

Jota se régale des espaces et le score aurait dû être plus lourd.

Le bon point c’est qu’on a 2/3 de nos frappes cadrées, ce qui change beaucoup des 1/5 des derniers matchs.

Le Nacional effectue 2 changements et se jette à l’attaque. Oui, les gars en fait c’est des Japonais sur Pearl Harbor, mais qui seraient allés s’écraser sur les Fidji.

On est encore un peu au vestiaire et Iker s’emploie à la 47’ sur un centre fuyant mais sans souci. Puis Danilo perd un ballon dans l’axe à 20 mètres mais heureusement Hamzaoui ne cadre pas. 51’.

Passé ce moment de flottement, le Nacional se met en position pour se faire contrer. En conséquence Layún se régale pour déborder et centre sur Jota qui, gourmand tente un lob sans danger pour Rui Silva.

55’ Layún prend un jaune car emporté par la foule il tacle pour reprendre un ballon en dégommant le joueur du Nacional.

L’estocade tombe à la 56’ : Torres décale Otávio qui donne à André Silva qui conclut 0-4.

Le Nacional est à terre, on déroule en pissant sur le cadavre chaud de nos adversaires du soir avec du jeu en une touche de balle, des roulettes et des petits ponts.

Du coup, on a du Torres qui part seul en dribble mais pousse trop son ballon (59’), un centre fuyant de Jota pour André Silva qui ne peut couper (62’).

Par contre je ne comprends pas : on a 2 super tireurs de corner, des joueurs de tête et on fait des corners à deux à mettre dans la vidéothèque de Blaah.

Du coup on ne fait que jouer facile, ballons lobés, je te passe tu me passes par la talonnade, le premier de nous deux qui flambera prendra un taquet.

72’ Entrée de Maxí pour Jota.

Layún monte au milieu, Torres passe devant en 4231.

Miguel se retrouve seul dans la surface et tente un piquet mais c’est un Gérard tout court qui passe au-dessus. (75’). Puis André Silva se bat et sert Torres qui frappe mais ça frôle le poteau.

75’ Otávio sort pour Brahimi.

80’ Entrée de Neves pour Danilo.

Brahimi trouve André Silva seul dans l’axe mais il est horsjeu.net (84’).

87’ Neves est en retard et prend un jaune.

88’ Figueiredo prend un second jaune suite à un festival d’André Silva et c’est donc rouge.

Sur le coup franc Layún trouve la barre et Herrera tente le ciseau sur le retour mais ce n’est pas cadré. Si c’est au fond c’est le but de l’année.

90’ Rondel tente sa chance d’un vieux pointu qui passe à côté.

90’+2 Centre de Layún pour Oliver qui enroule mais ça frôle le poteau.

Voilà : victoire 4-0 à l’extérieur, maîtrisée, sans trembler, et en tuant le score dès la mi-temps.

Putain ça faisait longtemps.

Le résumé :

O Dragoes:

Casillas (2/5) Il n’a rien eu à faire mais il l’a bien fait.

Layún (4/5) Des centres précis, une défense imperméable et une envie d’attaquer  omniprésente.  On est tellement proche d’Ursula Andress sortant de la mer.

Je pense que c’est le travail qui me permet de rester à ce niveau.
Felipe (3/5) Impérial. Le vrai boss de la défense, il anticipe joue haut et est dur sur l’homme, comme on les aime.

Marcano (2/5) Réussir à être moyen dans un match comme ça….Putain mais VIREZ LE!

Telles (3/5) Grosse activité offensive, défensive et une grosse paire de couilles.

Danilo (3/5) En 20 minutes il a fait le taf en leur marchant dessus, après il a géré. Genre t’as chopé 2 fois 15 en math et le dernier DS du trimestre tu t’en branles, c’est plié.

Herrera (3/5) Il a poussé vers l’avant jusqu’au bout. De la à dire qu’il est allé jusqu’à la garde dans la défense…

Oliver (3+/5) Son toucher de balle, c’est de l’amour. S’il emballe comme il prend la balle c’est Casanova.

Otávio (4/5) Encore une passe dé pour le gamin qui en plus progresse à chaque sortie. L’impression que c’est un Sayan, chaque combat il devient plus fort.

Le fameux toucher de balle brésilien

Jota (5/5) Première titularisation et premier triplé. Genre pour ta première fois, t’as ramené la plus belle du lycée et tu lui as donné la nuit de sa vie.

Quand tu planes sur le match

André Silva (5/5) Une passe dé, un but et des dribbles. C’est tellement beau de voir grandir une star.

Quand à 20 ans tu as déjà toute la palette de l’attaquant

O Banco :

Maxi (2/5) Juste de quoi se chauffer avec 2 gros retours histoire de montrer qui est le patron.

Brahimi (3/5)  2 ballons il crée 2 occases dans un match plié, c’est dire le talent de mon Yacine.

Neves (2/5) Une belle entrée mais sa faute grossière la ternit un peu.

Remarque à la con :

Manuel Machado, le coach du Nacional, aura toujours la dégaine d’un coach de district avec son survêt de club amateur et sa parka.

Pas de brouillard cette année mais une coupure de faisceau digne des matchs de coupe d’Europe en URSS dans les années 80. Bravo la télé portugaise.

Merci @FCPorto_Fr pour la compo comme d’hab.

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