France – Argentine (3-3 ; 2 t.a.b 4) : l’Académie française ne veut plus voir de football et tire sa révérence
Les Bleus ont choisi de pourrir Noël. C’est un choix. Heureusement, les raisons pour picoler ne manqueront pas alors une de plus, une de moins…
Communsymbole de Claude Pèze, je m’en vais donc sur une défaite en finale d’un grand tournoi. Une troisième étoile aurait été un sacré beau cadeau de Noël mais on reste finalement à deux. On va donc la faire courte, pour une fois.
Le match :
Pas tellement les mots pour décrire ce à quoi a ressemblé cette finale. La France n’a pas existé pendant à peu près 90% du match, est revenue à hauteur on ne sait pas comment, par deux fois (!), pour finir par perdre aux tirs aux buts (seul moment de la rencontre où l’on savait tous à quoi s’attendre, le portier argentin étant aussi excellent dans l’exercice qu’Hugo Lloris à chier dans ce même exercice – et quand je dis « à chier », c’est vraiment ça, c’est-à-dire encore moins bon qu’un gardien moyen).
Si le mérite existait dans le football – ce qui n’est pas le cas, comme dans tous les secteurs de la société d’ailleurs –, l’Argentine méritait de gagner la finale. Quant à nous autres Français, on peut se targuer d’avoir très largement contribué à la dramaturgie incroyable de la rencontre et donc d’avoir fait entrer ce match dans la catégorie « match de légende ». Il va sans dire que j’aurais préféré gagner 1-0 aux termes d’un match chiant comme la pluie sur un but du genou de Youssouf Fofana.
La déprime est là depuis dimanche et va rester un moment. Toujours pas trouver le moyen de pas être autant impliqué émotionnellement pour ce genre de petite chose qu’est une finale de Coupe du Monde. Vivement que 2022 ne soit plus qu’un souvenir douloureux façon 2006, pas plus – mais pas vivement 2038 car je serai sacrément vieux putain.
La suite :
Je laisse le poste d’académicien des Bleus vacant.
J’ai eu le privilège d’académiser, en six ans, le titre de 2018, l’Euro raté de 2021 et une deuxième finale de Coupe du Monde. Pas mal. J’ai évidemment eu aussi le privilège d’académiser un nombre de matchs amicaux tous plus affreux les uns que les autres (coucou les matchs du mois de novembre). En cela, la Ligue des Nations est pas trop mal pour donner un peu de courage et d’envie à l’académicien, nonobstant le fait que ce soit une compétition de merde.
Giroud est grand, Griezmann est géant.
Ce fut un plaisir de vous écrire. BA.
Merci. C’etait bien de vous lire toutes ces années.
Oui. Encore un très grand Bravo DD !
Merci Mr Décampe… partir sur une défaite en finale ne laisse pas un gout d’inachevé pour celui qui vous a lu avec attention pendant ces années… cela laisse juste un goût de merde… celui qui reste après s’être fait piétiner par un cheptel argentin qui refuse l’abattoir…