LE CONTEXTE

Le contexte, évidemment, c’est cette rencontre jouée quelques jours plus tôt contre cette même équipe caennaise. Bien sûr, ces matches ne sont pas comparables. Le premier s’est joué dans un Furiani vide (match à 18h un mardi… ODDIO ETERNO AL CALCIO MODERNO !), avec les équipes B alors que le second se joue dans un d’Ornano qui sera surement bien rempli avec les meilleures compositions des deux côtés.

Malgré tout, se prendre un petit ¼ de finale de Coupe dans une saison où tu vas jouer péniblement une maigre 16ème ou 17ème place, c’est un peu le dessert dans un repas composée de fiente de porc. Et ce fut donc un plaisir de casser les petites pattes-arrière des Normands avec notre classe Biberon.

Une « classe biberon » pleine de promesse avec un excellent match de Vincent, Djiku (je sens qu’il va percer plus rapidement que le furoncle d’un adolescent celui-là), Keita et Kone, et entourée d’autres joueurs au statut très différent :

– Cioni : Le seul rescapé avec Cahu de l’épopée du National. Un lion immortel dans nos cœurs.

– Leca : U Figliolu di a Patria.

– Mokulu : L’homme Mystère de la saison. Pour info, pour parler de son postérieur dans notre dialecte local archaïque, on dit « u mo culu ». Inutile de vous détailler le champ des possibles en termes de vannes.

– Cissé : L’imposteur qui se plaint de ne pas jouer mais qui ne peut pas courir plus de 10m et qui a besoin d’une prothèse à la hanche… Mais Monsieur est toujours payé par le club et n’en rougit pas visiblement… Ah les valeurs ancestrales. ODIO AL CALCIO MODERNO, ACTE II.

Un match sans saveur, sous une pluie torrentielle (expression de journalisme sportif de merde depuis 1967), qui accouche (expression de journalisme sportif de merde depuis 1998) d’un 3-2 alors que les Caennais ont mené deux fois au score.

Mais une frappe magnifique de Gillet en lucarne et une frappe bien inspirée (putain mais faut que j’arrête avec ces termes à la con…) du jeune Koné à la dernière minute nous ont envoyé en prolongations. Ah le plaisir du but à la 90’…

En prolongations, une conclusion de crevard de Mokulu nous envoie en 1/4 de finale !

A noter quand même l’exploit de Jean Calvé, ce bon vieux suceur de bites, l’homme qui a joué dans tous les clubs qui sont descendus en France depuis 15 ans, qui trouve le moyen de parler du « contexte corse » dans un match devant 2000 spectateurs, où une main en pleine surface n’est pas sifflé, et où un pénalty accordé à la fin du match fut finalement déjugé par le 5ème arbitre. Ah ce bon vieux contexte corse… Un arbitre, qui avait d’ailleurs visiblement des problèmes intestinaux.

Et en plus de ça, ô mes frères, on prend qui au prochain tour… RENNES A DOMICILE. Ce qui veut dire qu’on aura le grand retour de N’tep et d’Armand, qui a visiblement plus de sosies que de qualités footballistiques. Messieurs de la LICRA, du CRIF et des enseignes Carrefour… Préparez les communiqués !!!!!

L’AVANT-MATCH

Avant match à l’extérieur = Canapé = Stress x1000 = Analyse fine de la composition :

Ayité rentre dans le « 11 » à la place de Tallo. Seul changement d’une équipe type qui commence à se dessiner.

Puis on apprend que Caen a décidé de ne pas titulariser Jean Calvé, surement traumatisé par le fameux contexte corse de Normandie. Cette équipe de Caen qui reçoit Bastia d’ailleurs, c’est un peu le « Banditico » entre l’affaire des matches truqués et notre président mis en examen. Une vraie rencontre de roublards et de truands.

 

LA RENCONTRE

La rencontre commence bien pour nous avec des Caennais qui se chient visiblement dessus à l’idée de perdre. Mais vu la pelouse et le niveau des 2 équipes, on a plus l’impression d’assister à un match de PHC insulaire entre l’équipe 2 de la Casinca et l’AS Sotta qu’à un match de L1.

Forcément l’ouverture du score intervient sur coup de pied arrêté avec Toto Squillaci qui fait une tête, puis Guillaume Gillet, et enfin… CECCE KAMANO !!!! 1-0. Ce n’est ni un scandale, ni vraiment mérité.

Mi-temps de merde, on rentre à 1-0, on est en train de leur siphonner le sphincter et c’est agréable. Le débarquement de Normandie se passe comme prévu

Sauf qu’évidemment, on est atteint du syndrome de « La pute qui ne sait pas quoi faire » et plutôt que de chercher à se mettre à l’abri face à une équipe en plein doute, on veut se la jouer Chelsea à tenir le score de manière sereine. Sauf que quand tu t’appelles « Sporting club de Bastia » et que tu as Marange et Pino dans ton effectif, tu ne peux pas tenir un score. Résultat, sur la seule erreur d’un Guillaume Gillet guignard, Julien Féret égalise. Et cette équipe de merde nous accroche chez elle. Cela veut surement dire qu’on ne vaut pas mieux d’ailleurs.

Rien à se mettre sous la dent d’autre à part, je suis obligé de le noter, les jets de bouteille sur Kamano qui, cette fois, ne font réagir personne :

Toujours est-il qu’on passe Noël à la 19ème place, dans la position d’une dinde qui attend de se faire bourrer par un monsieur qui ne met pas de gants. Des fêtes de merde pour un début de saison de merde… Mà FORZA BASTIA quantunque…

LES NOTES

AREOLA (entre 0 et 5/5) : Ne peut rien sur le but et s’est fait chier pendant 80 min

DIAKITE (3/5) : Quelques boites mais surtout souvent en retard sur Bazile. Fin d’année difficile pour le boucher

MODESTO-SQUILLACI (4/5) : Duhamel a été éteint et le but vient d’une frappe de 25m. Putain, c’est dur

CAHUZAC-GILLET (3/5) : Un bon match mais des petites erreurs qui coûtent chers. Mauvais placement, relances approximatives… Putain, c’est très dur

BOUDEBOUZ (2.5/5) : Alors qu’il a le talent, la technique et la forme pour les enfoncer, Ryad a fait souvent les mauvais choix et n’a pas joué assez vite vers l’avant. Dommage, car il aurait pu partir en vacances en héros du peuple.

KAMANO (4/5) : Son 1er but mérité après des semaines d’éclosion annoncée. Très fatigué en fin de match, a laissé sa place à TALLO qui aurait pu marquer mais ne l’a pas fait, nous rappelant ainsi le pourquoi de sa présence chez nous.

AYITE (2.5/5) : Il revenait de plusieurs semaines d’absence. En 9, ce n’est définitivement pas ça, et trop nonchalant sur la fin de match pour apporter quelque chose à son poste de prédilection, sur les ailes.

PALMIERI (3/5) : Match correct mais sans coup de génie. La prestation « Cacolac » : pas dégueulasse, mais pas magique non plus.

Allez, salut les tristes (©MNF)

Une grande pensée pour notre amie turchina british Fractal Angel qui est partie cette semaine rejoindre les turchini et les reds d’Anfield.

Mon ennemi d’un soir vous donnera sa vision du match

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3 thoughts on “Caen – Bastia (1-1) : La Furiani Académie livre ses notes

  1. Du coup tu vois un changement avec Makelele dans le jeu ou pas?
    Car c’est mieux mais semble pas encore serein(j’ai vu que des bouts de match)

  2. Du mieux, oui incontestablement.

    Il y a deux problèmes qui persistant malheureusement :

    – La gestion du club par les dirigeants depuis un an : On ne renouvelle pas Hantz (officiellement car aucun accord n’est intervenu, mais tout le monde sait que les dirigeants étaient convaincus de pouvoir franchir un pallier après 2 maintiens tranquilles, on voit le résultat…) – On fait un recrutement incompréhensible (empilement de joueurs moyens voir de grands mystère : un brésilien qui signe et repart 10 jours après, Pino, Rodriguez, etc.) et on se retrouve avec 31 joueurs mais dont une dizaine n’a pas le niveau L1 – Une communication inexistante si ce n’est pour des choses extraterrestres (le fameux communiqué « Di Maria », etc.)

    – Le niveau de l’effectif : Qui est le niveau d’un effectif qui ne peut rien jouer de plus de L1.

    Après Printant a réussit a insuffler à nouveau un état d’esprit guerrier, ce qui reste pour nous le plus important, et a réussi à dégager un 11 type un peu cohérent qui obtient des résultats « normaux ». Mais on part de très loin et la gestion extra sportive du club n’est pas encore assez limpide pour créer une dynamique

  3. Bon ben à suivre donc, après le problème de ces situations c’est que souvent si il y a maintien on conserve le coach venu de la formation et l’année d’après c’est cata (Anigo 2005, Elie à Sochaux…)
    Bon déjà vous devez lutter pour le maintient, donc faut voir à moyen terme.
    Merci

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