Bonjour entité inconnue,

Nous avons tous nos prétentions dans ce « travail » d’académicien. Que celui qui ose affirmer le contraire se pende par les couilles qu’il a dans le bocal, là sur la cheminée.

J’ai mon style, c’est ça ma prétention. A chacun son truc : Claude Pèze s’autocite à longueur d’académies (ce qui entre nous équivaut à s’autosucer en public, mais bon…) ; Le Perfettu essaie désespérément d’intéresser Paris Match avec ses photos de groupies en pleine tournée des stades ; Roland Gromerdier te fait un descriptif d’ingénieur type « précis de boulons de 12 selon la pureté des métaux employés » ; Le Géranal… Bon, c’est le Géranal ; D’autres font dans le vulgaire, la bite purulente, la chatte suintante et le ballon merdeux. Et moi, bah j’ai mon style.

Pour écrire, il faut payer. Vous croyez que ça me fait plaisir de vous insulter de la sorte, que c’est gratuit ? Oh non, malheureux. Si vous saviez ce qu’il m’en coûte d’ulcères mal maîtrisés, de colères rentrées, d’autoflagelation morbide, vous retendriez un peu votre fougue analphabète en retour.

Mais l’homme est cruel, j’en ai fait l’amer expérience, moi qui ne suit qu’amour. Celui qui vous insulte en vérité vous flatte, vous fortifie. Vous devriez le savoir ça, bordel ?! Mais j’t’en fous ! L’humain mi-con mi-rien de nos civilisations modernes ne sait plus rien, ne comprend plus rien, et n’apprend pas. Il croit consommer les académies comme on s’enfilerait une danette, le cul vautré sur le canapé entre deux branlettes et Next sur NRJ12. Non, mon gars. Si je paye, tu payes aussi. L’épreuve, il faut la passer à deux.

Si je met mes couilles sur la table c’est pas pour rien.

Oh, bien sûr, je pourrais faire de ces académies sans goût ni saveur. Certains le font très bien, la plupart du temps par manque de talent, souvent par lâcheté. Y’a de ces académies tellement footballistiquement correctes qu’elles sont aussi passionnantes qu’un catalogue de Brico dépôt.

Bah moi, j’essaie autre chose. Des fois, ça foire. Des fois, je touche la grâce. De mes deux doigts sortis du cul, oui.

Et je sais quand, oh oui, t’inquiète, j’ai pas besoin de ton avis, ton commentaire fielleux et soit-disant bien pensé. Même si bon, j’ai rien contre une petite flatterie lucide de temps à autre (message subliminal).
Je vais t’avouer, lecteur, que j’ai des prétentions d’écrivains, c’est dégueulasse hein ? Oui je sais. Mais comme HorsJeu tarde à devenir la référence en tout, je n’ai pas encore eu le temps de publier mon Grand Œuvre. Ça viendra. Et ce jour-là y’en aura qui chialeront. Mais en attendant, je meuble. Avec de l’académie poussive parfois, de ces trucs de bas niveaux pissés entre deux copies qu’on trouve dans notre cerveau les soirs de basse déprime. C’est toujours mieux que la moitié du quart des trucs qu’on voit sur le net.

Mais de compromission, JAMAIS ! Si vous voulez du footballistiquement correct, allez sur les Cahiers du Foot – le télérama de la balle au pied – vous rouler avec les autres dans la fange. Moi je n’ai que la vérité à offrir. Et elle est sale.

Oh, on veut me faire taire, je sais ! Je dérange l’encéphalogramme plat des ethnicistes régionaux, des parisiens bien-pensants, des gauchistes de droite et des anarcho-nazis communistes, parfois même des footballeurs. Tout ce que l’humanité franchouillarde a pondu de trous à balle s’acharne sur ma personne. Et pourquoi ? Pour avoir énoncé de simples vérités ? Pour m’offrir tel que je suis ? Avec amour mais lucidité ? Tu es méchant lecteur.

Ah ça oui, ça rigole quant on tape du nègre, ça crie au génie, mais quand on met le nez dans son caca à du blanc-bec des terroirs, ça dérange. JE dérange. Oh, on a bien essayé de me faire taire, des menaces de morts, j’en ai reçu, moult. J’en reçois toujours. Ce sont ça, mes Nobel, mes Goncourt et mes prix Femina.

Alors qu’est-ce que vous m’emmerdez avec Dunkerque ?

Je n’ai rien contre Dunkerque, ça vous emmerde, j’me trompe ? Qu’est-ce que je pourrais dire sur Dunkerque ? Tu veux du pédophile et de la saleté ? C’est ça que tu veux, hein ? VAUTOUR.

Et bien non tu n’auras rien. Le match s’est TRES BIEN déroulé, avec des supporters SYMPAS quels qu’ils soient. Face à une équipe regroupée et difficile à prendre (pas comme ta MERE, purey), il a fallut attendre la toutoute fin de match pour enfin crever l’hymen de cette pute mineure de fond (vous l’avez ?) d’adversaire coriace. Au Nord, c’était les cojones.

L’image résume.

A noter, un Franck Queudrue de passage.

Puisqu’on vous dit qu’on est sympa, connards !

Vazy que je te note ça fissa :

Planté (4/5) : A eu chaud au derrière suite à un lob bien senti mais heureusement sauvé par la transversale qui se trouvait inopinément sur la trajectoire du ballon. Des arrêts d’un niveau tout professionnel le reste du temps.

Marie (3/5) : Ses performances somme toutes honnêtes ont le désavantage d’être mises à l’aune de ses coreligionnaires de l’arrière-garde audonienne. LOL.

Cros (4/5) : De prime abord plutôt emprunté face à l’énergie créatrice de son vis-à-vis dunkerquois, il a brillamment démontré par la suite qu’il n’est pas le dernier quand il s’agit de tout péter et surtout des genoux.

Fournier (4/5) : Sphéricité gagnante et souffle haut. Génie !

Ielsch (5/5) : Ayant troqué sa fougue contre un soupçon de patience bienvenue, l’encore éphèbe à la pilosité écrue s’est vu récompensé d’un but salvateur qui nous évite bien des emmerdes. Oh oui.

Da Cruz (3/5) : Moins mauvais qu’à l’habitude, il semble bien parti pour rester. Puisqu’on gagne.

Makhedjouf (4/5) : L’intermittent du ballon rond aura de nouveau illustré par son jeu tantôt mollasse tantôt lumineux toute l’ironie de la vie et ses à-côté. Une métaphore à ciel ouvert en quelques sortes. Remplacé par Kanté en plein doute.

Bellion (3/5) : En moindre réussite pour lui-même mais en pleine renaissance cathartique et purificatoire. Noël approche et ça fout le blues.

Hergault (2/5) : L’entité « Hergault » n’est pas en cause ici, ni même le joueur. Mais d’un usage si faiblement productif et d’un positionnement si haut qu’on ne pouvait guère espérer plus de ce qui est avant tout un excellent latéral droit. Remplacé par Beziouen dans un autre registre.

Lefaix (3/5) : L’essence de l’attaquant étant le but, cet épisode est donc forcément frustrant pour lui qui retrouva pourtant quelques sensations dans d’autres circonstances (triplé contre Avranches, doublé contre Istres). Néanmoins.

Bouazza (2/5) : Un doute certain semble habiter ce grand hère à la frappe pure et cependant parabolique (au sens mathématique du terme). Une certaine exigence exige substance. Et de substance, guère. Remplacé par Belvito, en valeur.

Je vous dit à bientôt, ingrats !

Puisque la fin de l’année approche et que les règles sociales en vigueur dans ce pays m’obligent quasiment à vous la souhaiter bonne, je conclurais en disant qu’on a niqué Istres chez eux, par un score que la décence m’oblige à ne point nommer, qu’on va niquer Arlavignon chez nous, bientôt, que la Ligue 2 on y va bel et bien et que la 6ème on la veut.

Le cœur battant, fièrement vôtre,
Porthos Molise.

24 thoughts on “Red Star – Dunkerque (1-0) : La Jules Rimet Académie boude un peu

  1. Tu m’as presque fait pleurer dans ton intro. Du lyrisme à avoir bouffé un charnier bosniaque en putréfaction, quelle épreuve de la vie.

    Et après j’ai vu que tu balançais sur d’autres, et je n’ai plus aimé, j’ai été triste comme un titre de livre de Pascal Clark, « Et après Fred Chichin est mort ».

    Sale période.

  2. Me traiter d’ingénieur…Putain mais merde qu’est-ce que je t’ai fait ? Tu m’en veux encore d’avoir dévoilé tes goûts vestimentaires du haut de ta personne (à savoir le pull que tu portes sur les épaules) ?

    Je ne suis pas un Nîmois, je ne vais pas pleurer. Mais quand même, c’est pas très gentil.

  3. Ca dépend la cuillère, c’est de toi le texte balbi-sabirien ?

    Roland, tu ne me feras pas croire que tu n’as pas un orgasme fugace à l’idée de fraiser une pièce en carbure de tungstène au micromètre près. Ca se devine quand tu écris sur Perrin.

    La 6ème on la veut !

  4. Dommage, parce que ça fait parti de ces choses relativement merveilleuses que l’on trouve parfois sur HorsJeu.
    Je vais essayer de te relire un peu pour voir si il y a un peu de diarrhée verbale qui mérite compliment. Je ne promet rien.

  5. « Oh, bien sûr, je pourrais faire de ces académies sans goût ni saveur. Certains le font très bien, la plupart du temps par manque de talent, souvent par lâcheté. Y’a de ces académies tellement footballistiquement correctes qu’elles sont aussi passionnantes qu’un catalogue de Brico dépôt. »

    Eho, je voudrais t’y voir hein. J’ai pas de style, c’est ça ma prétention.

  6. Le concept de « relativement merveilleux » est-il à rapprocher de celui de « super tiède » ?

    Laisse tomber Porthos, tu n’es pas en état d’apprécier.

  7. Roazh nous avait prévenu : il se la pète !

    Et puis sache qu’usiner une pièce en carbure de tnugstène c’est stupide : le carbure de tungstène c’est plutôt la lame de l’outil qui va servir à usiner. C’est dit.

  8. Bon, c’est l’heure des confessions ? Alors je me lance…

    Je ne connaissais, auparavant, rien du Red Star. Mis à part que c’était un club anal. Mais ça, ce n’est pas surprenant. Cependant, un jour, j’ai lu les Acad’ de notre ami Phortos Molise et j’ai éprouvé une profonde jouissance. Si bien que chaque semaine, j’attends la Jules Rimet comme un rendez-vous chez une péripatéticienne.

    Et puis, en mettant l’aspect politico-communisto-rouge, le Red Star, ça reste un club sympa, dans un stade mythique. Avec une histoire bien bandante. Tout en soulignant que le Red Star, ça reste l’unique club parisien, à l’heure actuelle.

    Bonne route vers la L2. Et que ce légendaire David Bellion mène les gars de Bauer vers le cimes du Natianal… Ca ne serait déjà pas si mal.

    A la prochaine !

  9. Au moins cette année, y’aura pas Gueugnon pour nous empécher d’aller en finale de Coupe !

  10. M’en branle personne ne lit mes académies et moi elles me font rire, ce qui est preuve de gout (oui même si c’est de la merde)…
    Bon je ne sais pas pourquoi une telle intro, mais après c’est aussi une preuve que chacun fait et met ce qu’il veut dans ses écrits.
    Pour toi spooner :
    https://www.youtube.com/watch?v=rYP5Cd_hf7c

    Bon, joyeuses fêtes quand même Porthos, dire qu’à une lettre près on serait cousin…

  11. Pour parler du match, les notes suffisent.
    Et encore, je me demande si c’est pas un too much.

  12. -Ne mettre qu’une image, est ce donc cela l’audace ?
    -non au mieux de la fainéantise au pire de la putasserie!
    C’est le derby St Et. /Lyon ou la gone académie avait tenté le coup et c’était fait reprendre non?

  13. Purey, Homerc, c’est peut-être de l’avant-garde mais j’ai rien compris à ton message.

  14. Je dois être meilleur orateur qu’écrivain :/

    En gros je te propose d’être audacieux et de faire une académie uniquement en image.
    Tu sais la légende urbaine du blaireau en philo qui marque « l’audace c’est ça’ et qui part, récoltant des lauriers et un 18 devant tant de bravoure…

    Mais en fait cela a déjà été fait dans la gone académie et les commentaires dans mon souvenir n’étaient pas élogieux…

  15. Rigobert ne sait pas pourquoi Porthos est tout énervé mais il a raison ! Soutien et amitiés natianales.

  16. Parce que j’ai dénoncé le nazimse comme étant un fascimse (ou l’inverse), voilà toute.

    @homerc : non.

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