Aioli les sapiens,
Fin août, cette période où je suis assigné à l’enclos à garder Dromadette dans l’attente de la rentrée scolaire. Ce qui explique que cette académie sera, une nouvelle fois, 100% exempte d’images salaces et donc totalement approuvée par notre censeur.
Promis.
Le match (1ere – 45e)
Mandanda
Romao-Nkoulou-Morel
Dja Djédjé-Imbula-Mendy
Thauvin-Payet-Ayew
Gignac
On retrouve notre schéma à trois défenseurs, avec un positionnement variable de Romao en fonction des phases de jeu (on le voit ainsi monter au pressing sur certaines actions placées, lorsque les latéraux sont correctement repliés). La première mi-temps nous voit très nettement dominer, à défaut d’accumuler les situations dangereuses. Systématiquement battus dans les duels, les Bretons nous laissent nombre de seconds ballons. Payet ne cesse de se libérer entre les lignes pour orienter le jeu. Parmi les principales occasions de cette période, signalons un face-à-face de Thauvin avec le gardien, des tirs lointains de Payet et Gignac, une tête de ce dernier sur corner. Notre équipe connaît un creux autour de la 30e minute, ce qui ne l’empêche pas de facilement contenir les très faibles offensives adverses. La pause est atteinte sur un score vierge, dû notamment à de trop nombreuses imprécisions et mauvaises décisions aux abords de la surface.
Le match (45e – 63e)
Mandanda
Romao-Nkoulou-Morel
Dja Djédjé-Imbula-Mendy
Gignac-Payet (Barrada, 60e)-Ayew
Batshuayi
Batshuayi entre à la place d’un Thauvin dont nous pouvons dire, sans gâcher le suspense de la notation, qu’il s’est montré une nouvelle fois particulièrement à chier. Trop occupés à se séguer sur Marie Portolano en tribunes, les Guingampais ne s’aperçoivent pas immédiatement que le match a repris, ce qui laisse tout le loisir aux Olympiens de développer une belle action : à la réception d’une longue balle côté gauche, Michy dévie pour Payet. Dimitri lève la tête et voit Gignac à l’angle opposé de la surface : centre parfait, volée du droit, et ça fait 0-1, 15 secondes après le coup d’envoi.
L’OM se procure encore quelques situations chaudes pas très bien conclues, avant que Bielsa ne remplace Payet par Barrada, prémices d’une réorganisation tactique plus conséquente.
Le match (63e – 90e)
Mandanda
Dja Djédjé-Nkoulou-Morel-Mendy
Romao-Imbula
Gignac (Alessandrini, 88e)-Barrada-Ayew
Batshuayi
Trois minutes après l’entrée de Barrada, le staff annonce à grands renforts de gestes le passage à une défense à quatre (4231, ou 4141 avec Romao en sentinelle, si tu veux pinailler). Chose étrange pour qui a vécu une saison 2013-2014 sous le signe de la déficience neurale, nos joueurs assimilent rapidement cette modification. Cette prudence, couplée à une baisse physique bien légitime, réduit notre domination sans rendre plus menaçants des adversaires toujours aussi peu engagés. Mandanda teste la résistance de ses nouvelles cervicales face à Yatabaré, avant qu’une série de corners conclue par un tir sur le haut de la barre n’entame (à peine) notre intégrité slipale. De notre côté, Bielsa a plusieurs occasions de se rafraîchir les couilles dans la glacière lorsque nous gâchons assez bêtement quelques situations de contre-attaque. Reste que nous repartons du Trégor avec une victoire convaincante, sans avoir trop tremblé et en ayant revu un peu des promesses de jeu ébauchées pendant la préparation. Plus qu’à valider ça au Vélodrome devant notre bête noire (et brune) de la saison dernière, Nice, et on pourra retrouver un peu de confiance.
Les joueurs
S. Mandanda (3/5) : Toujours limité dans les sorties aériennes, mais pas moins courageux. Une première clineuchite qui ne pourra que lui faire du bien.
N. Nkoulou (4/5) : Comme le boxeur sur le retour qui se rassure en enchaînant les combats face à des tocards aux frontières de la myopathie, Nicolas a trouvé dans les attaquants guingampais les sparring-partners idéaux pour se remettre en confiance.
J. Morel (3/5) : Parfait dans les duels, mais on sent qu’à chaque moment une de ses relances peut le faire tomber dans un blougou à sens giratoire inversé.
A. Romao (4-/5) : Plastique et malléable comme un nichon de Cannoise. Efficace au milieu comme en défense, pour peu qu’on ne lui demande pas trop de jouer au ballon.
B. Dja Djédjé (2/5) : Alors mon garçon, tu vas vite nous faire le plaisir de dégonfler ton melon et d’arrêter les passes aveugles à deux balles tout le temps que tu continueras à chier tes placements défensifs et tes conduites de balle. Dans la dernière partie de la rencontre, c’était mieux cependant.
B. Mendy (3+/5) : Parfait au duel, y compris pour quelques récupérations hautes. Un peu plus de précision dans quelques interventions défensives et offensives, et ça sera très convenable.
G. Imbula (3-/5) : Avec une équipe plus équilibrée et plus pesante offensivement, sa charge de travail s’est trouvée allégée. Le problème, c’est qu’on n’en remarque que davantage ses pertes de balle sphinctéroclastes.
F. Thauvin (1+/5) : Qu’il cesse vite de se faire une entorse au cerveau à chaque fois qu’il lui faut tenter quelque chose, sinon il va finir par ressembler à un tennisman français.
M. Batshuayi (63e, 2/5) : Un excellent premier ballon qui aboutit au but. De très mauvais ballons suivants qui devraient aboutir à quelques coups de pied au cul de la part du Loco.
A. Ayew (3/5) : De la difficulté à conclure ses actions, mais toujours une belle activité. Qu’il continue à monter en puissance physiquement, et on retrouvera sans doute très vite le vrai Ayew.
D. Payet(4-/5) : Malgré un creux en milieu de première période, il a plus que correctement animé le jeu olympien. Et puisque Dimitri a la désagréable habitude de s’endormir trois semaines après chaque bonne performance, Bielsa le sort à l’heure de jeu histoire de le laisser sous pression.
Et ça fera au moins un Européen qui aura réussi à mettre quelque chose en orbite cette semaine. Prends ça, Galileo.
A. Barrada (60e, 3/5) : présent tout en restant juste, une belle première apparition du petit.
AP Gignac (4/5) : C’est sûr, son taux de conversion est à peu près égal à celui d’un missionnaire jésuite à Mossoul. Mais quelle combativité, bordel !
R. Alessandrini (88e) : a regardé ses collègues gagner sans lui. Pas la meilleure place.
L’invité zoologique : Lars Yak Obscène.
Il est velu, il vit dans le froid, c’est un obsédé sexuel. Le yak exhibitionniste est donc bien l’invité approprié pour te parler de Guingamp, qui est à la Bretagne ce que Patrick Sébastien est au concours de pets : un idéal-type. Et on félicite leur académicien, qui gagne le concours zoologique en plus de mettre de très jolis liens animaliers dans ses académies (non couvertes par le label Gianluigi).
– Les autres : Absence d’impact physique, aucune initiative… ils sont passés à côté du match comme Mitterrand est passé à côté de la Résistance. Sauf qu’eux n’ont pas réussi à rattraper le coup à la fin.
– La page abonnement : à visiter, pour que vive l’alterfoot cananal historique.
– Les réseaux : ton dromadaire préféré blatère sur Facebook et sur Twitter.
Bises massilianales,
Blaah
J’ai pas bien compris, c’est qui la bête immonde? Bosetti? Grégoire Puel?
Non, c’est juste qu’ils ont passé la saison dernière à nous pourrir la vie. En plus d’être un ramassis de décérébrés d’extrême-droite, m
mais ça c’est plus habituel, disais-je avant d’être interrompu par mes problèmes psychomoteurs.
Imbula j’ai peut de sa disparition comme la saison dernière car quand les autres montent en puissances (visiblement) lui commence à disparaître :/ belle Acad. L’ami, enfin comme d’hab
Une bien belle académie.
Plutot o’malleys ou little temple l’animal? J’ai l’impression d’avoir vécu le même match, fractures d’œil incluses.
Amitiés sportives.
Beau Rivage. Mais je regrette, ils étaient moins radins en olives, dans le temps.
Le stade du Rayo avec l’équipe du Real
(y’a que les fachos qui changent pas de bras, hein Bosetti ?)
Attends, Barrada, il entre à la place de Payet ou Thauvin ? Il est où Thauvin sur la 1e compo ?
Belle académie sinon, mais ça manque de gif sales. Je vais aller lire ton adversaire pour voir si je serai plus comblé à ce niveau là.
Rhô, mais évidemment, faut lire le texte sous les compos. La prochaine fois, je fais un diaporama Powerpoint, ce sera plus clair. Enfin, je crois.
Ah oui pardon je crois que j’avais sauté une compo. Désolé Blaah, c’était très clair. La bise anale.