Bilan de la 1ère moitié de saison et du mercato estival

Allez, juste avant de reprendre la compétition, un petit bilan de cette 1ère moitié de saison s’impose. On a vu du bon (des séries de 5 et 6 matches sans défaite, le recrutement dans l’ensemble, le jeu produit sur les dernières journées) et du moins bon (les deux défaites dans les derbies, pas de victoire contre les « gros », les blessures). Mais au final, le bilan est plutôt positif et encourageant. Alors, comme promis, Roro va vous dépecer la bête et voir ce qu’elle a dans les entrailles.


L’équipe

Score                                                                                                                  Classement

1re j.    Bordeaux        –           Saint-Etienne              1-2                              5
2e j.     Saint-Etienne –           Nancy                            1-0                             3
3e j.     Marseille         –           Saint-Etienne              0-0                             3
4e j.     Sochaux          –           Saint-Etienne              2-1                              8
5e j.     Saint-Etienne –           Lille                                1-3                              9
6e j.     Lorient            –           Saint-Etienne              3-0                             12
7e j.     Saint-Etienne –          Toulouse                      1-1                              12
8e j.     Rennes             –           Saint-Etienne              1-1                              11
9e j.     Saint-Etienne –           Auxerre                        1-1                              12
10e j.   Evian TG         –           Saint-Etienne              1-2                              9
11e j.   Saint-Etienne –           Valenciennes             1-0                              8
12e j.   Lyon             –           Saint-Etienne                 2-0                              8
13e j.   Saint-Etienne –           Montpellier                1-1                              10
14e j.   Nice              –           Saint-Etienne                 0-2                              8
15e j.   Saint-Etienne –           AC Ajaccio                 3-1                              8
16e j.   Brest              –              Saint-Etienne             2-2                              8
17e j.   Saint-Etienne –           Caen                            2-0                              7
18e j.   Dijon            –             Saint-Etienne              1-2                               5
19e j.   Saint-Etienne –             Paris-SG                   0-1                              8

 

Les Verts finissent la saison à la 8ème place, qui est un classement honorable, à la hauteur de leurs modestes ambitions de début de championnat. On aurait pu viser plus haut avec un résultat favorable face au QSG (7ème si nul, 5ème si victoire), mais finalement qu’est-ce que ça aurait changé ? Rien. Ou plutôt si : le fait de se voir plus beaux que nous le sommes. Humilité, modestie, abnégation mais toujours dans le souci de produire du jeu, doivent être les mots clefs de cette 2ème partie de saison. A se voir trop haut en fin d’année, les Verts auraient juste risqué de se brûler les ailes, et la chute n’en aurait été que plus lourde. L’embellie de fin d’année qui les a vu grimper de la 10ème à la 5ème place en l’espace de 5 journées doit être le moteur pour le 2ème acte de cette saison de Ligain. Avec en ligne de mire cette Coupe de France, et le rendez-vous programmé mais manqué depuis de trop nombreuses années au Stade de France. Le 1er obstacle à se dresser sur cette route est un adversaire bien connu, les Girondins de Bordeaux. Une équipe que nous avons déjà rencontrée 2 fois, et qui nous a plutôt réussi (sortie de la Coupe Moustache, et battue en ouverture du championnat). Mais depuis, de l’eau a coulé sous le Pont de Pierre, et les Bordelais sont sur le chemin du renouveau. Attention à la désillusion dès le 1er match de l’année, ça pourrait faire mal.

Au niveau comptable, mise à part cette série de 3 défaites consécutives de la 4ème à la 6ème journée, les Verts n’ont pas connu de gros trou d’air dans cette 1ère partie de championnat. La progression s’est faite régulièrement pour atteindre le total très honorable de 30 points. Pour rappel, l’année dernière les Verts comptaient 29 pts après 19 journées, et avaient notamment occupés la place de leader pendant 2 journées. Le record de points à la trêve (depuis la remontée en 2004) est de 31 points, donc on peut globalement dire que le bilan comptable est bon.

On peut clairement dire que la double claque reçue dans les derbies a changé la donne, et le coup de gueule que « original Roro » a poussé a eu son petit effet, aussi bien sur le coach que sur les joueurs. Le 1er a pris conscience que le succès passerait par le jeu, et dès la journée suivante (la 13ème, contre Montpellier), Galette a décidé d’abandonner son système à double 6 pour jouer avec 1 seul vrai milieu défensif (sur ce match Guilavogui, Clément ensuite) et un relayeur (en l’occurrence Lemoine). Ce match voit aussi la titularisation de Nicolita (qui ne quittera plus les titulaires), et les prémices d’une formation en 4-4-2 avec Sinama en position de 9.5. Bref, Galette tente un nouveau système, une nouvelle approche et l’avenir (du moins jusqu’à la trêve) lui donnera raison. C’est simple : de la 13ème à la 19ème journée, les Verts sont 2ème avec 14 pts juste derrière Marseille à 16 pts. Ils sont même 1ers si on prend en compte uniquement le mois de novembre.

Tout ça pour conclure que les Verts sont sur une spirale ascendante, et on espère que les effets conjugués de la trêve et de la CAN (Gradel et Aubame nous quittent) ne vont pas briser ce bel élan. Qui sait, peut-être que les Verts peuvent viser plus qu’un bon maintien en fin d’année…


Les joueurs

Commençons par une revue détaillée de nos recrues :

Stéphane RUFFIER (19 matches, 19 titularisations, 1710 minutes) : joueur le plus utilisé par Galette, Ruffier était attendu au tournant car il succédait au chouchou du Chaudron, le fantasque Jérémie Janot. Et on peut dire qu’il s’en sorti avec les honneurs, voire mieux que ça. S’il a connu un petit trou d’air (qui correspond comme par hasard aux 3 défaites de suite des Verts), il s’est ensuite bien repris pour finir l’année en trombe avec une performance de choix face à Paris. Rassurant dans les airs, autoritaire au sol et dans sa surface en général, Stéphane est un mur sur lequel l’arrière-garde stéphanoise peut se reposer. Assurément une des meilleures recrues du mercato.

Pierre-Emerick AUBAMEYANG (19 matches, 19 titularisations, 1637 minutes) : déjà présent l’année passé, Aubame rempile avec les Verts et un 2ème prêt avec option d’achat. 2ème joueur qui passe le plus de temps sur le terrain, PEA est aussi le meilleur buteur (6 buts) et le meilleur passeur (3 passes) de l’équipe. Une métamorphose pour cet attaquant qui l’année dernière brillait plus par sa maladresse que par son efficacité. Suite à ce bon début de saison, son option d’achat a été levée au lendemain de la 19ème journée, et Aubame a signé jusqu’en juin 2016 chez les Verts. Une bonne nouvelle pour l’attaquant, mais on espère que ce contrat longue durée ne va pas l’inciter à se reposer sur ses lauriers et encaisser les chèques. Son absence en janvier pour cause de CAN sera un vrai test pour l’attaque stéphanoise.

Jérémy CLEMENT (18 matches, 18 titularisations, 1619 minutes) : petit à petit, Jérémy fait son nid dans l’entrejeu stéphanois. Moins en vue qu’un Lemoine, il est le travailleur de l’ombre par excellence. Il ratisse les ballons, colmate les brèches, met des coups : bref, c’est un 6 à l’ancienne. Pas fan de ce joueur au début, qui m’irritait par volonté systématique de jouer derrière, le changement de système lui a fait du bien, et maintenant les balles ont plus tendance à ressortir devant. Il a poussé le jeune Guilavogui sur le banc, mais tant que la maison tient, comment donner tort à Galette ?

Fabien LEMOINE (15 matches, 12 titularisations, 1130 minutes) : une de mes recrues préférées car ce profil de joueur est rare dans notre effectif. Un vrai milieu relayeur, capable de harceler l’adversaire avec un pressing étouffant tout en sachant se projeter vers l’avant et distiller de bons ballons à ses attaquants. Fabien m’a impressionné quasiment à chacune de ses sorties, jouant souvent juste sans trop de déchet. De plus, on sent que c’est quelqu’un d’attachant et de loyal, en témoigne son t-shirt adressé aux supporters rennais lors de son retour au Stade de la Route de Lorient. Un mec bien, candidat éternel au ballon d’eau fraîche, en plus d’être un bon footballeur.

 

Une certaine idée de la classe.

Jean-Pascal MIGNOT (11 matches, 11 titularisations, 984 minutes) : le taulier du début de saison. Rassurant dans ses interventions, bon dans la relance, JP avait tout pour nous plaire, jusqu’à… Jusqu’à ce coup de coude stupide sur Ninkov de Toulouse qui lui coûte 4 matches de suspension après revisionnage des images par la commission de discipline. Suspension qui lui a fait louper les 2 derbies + 2 autres matches de championnat. En plus, il se blesse à l’entrainement au début de sa sanction, ce qui fait que, lors de son retour à la 16ème journée, il met plus de temps à se remettre en marche, et nous sort quelques matches très moyens. La trêve lui aura peut-être permis de se ressourcer et de repartir sur de meilleures bases. Il reste quand même un titulaire à mes yeux, en attendant l’éclosion de Zouma.

Max-Alain GRADEL (14 matches, 8 titularisations, 789 minutes) : sur le banc au début de la saison, Mad Max s’est peu à peu imposé dans le 11 de départ, poussant un Sako trop irrégulier sur le banc. Ses dribbles virevoltants et son aisance dans la conduite de balle en font un poison pour les défenses adverses, mais Max gagnerait sans doute à lever un peu plus la tête de temps en temps. Avec 2 buts et 2 passes décisives, il s’en sort honorablement, mais maintenant qu’il est titulaire, il va falloir qu’il se montre plus décisif. Son absence due à la CAN ne rend les choses plus faciles malheureusement, surtout que la Côte d’Ivoire a l’ambition d’aller loin dans cette compétition.

Florent SINAMA-PONGOLLE (12 matches, 11 titularisations, 781 minutes) : le retour de l’ex-grantespoir de Ligain dans son pays. Après avoir accueilli son cousin Anthony Le Tallec pendant 6 mois en 2005 pour un bilan mitigé (10 matches, 1 but), on ne savait pas trop quoi attendre de ce prêt. Un début de saison sur la pointe des pieds, avant une blessure qui le tient éloigné 2 mois des terrains, bref ça sent le coup foireux. Et puis… et puis Florent a rejoué. D’abord remplaçant contre Lyon à la 12ème journée, il s’est ensuite installé à la pointe de l’attaque dans un rôle de 9.5. Rôle qu’il assume plutôt bien avec sa technique pas dégueu qui lui permet d’être dangereux en remise comme à la finition. Avec 3 buts et 1 passe décisive, il a été plutôt en vue avant la trêve, et on attend qu’il prenne les rênes de l’attaque en l’absence d’Aubame.

PAULÃO (10 matches, 10 titularisations, 777 minutes) : la déception. Bon, à son arrivée, j’avais dit que j’espérais ne pas revivre l’épisode Nivaldo avec ce joueur, tellement les ressemblances étaient frappantes. Un Brésilien, jouant au Portugal, jugé dur sur l’homme mais capable de marquer sur corner notamment. Petit plus pour le père Paulo : une finale de l’UEFA jouée la saison dernière sous les couleurs de Braga. Le presque homonyme de Rivaldo avait été un flop, on est pas loin de dire que son successeur suit le même chemin. D’ailleurs, des bruits circulent sur un éventuel retour (en prêt) vers Braga justement. Même si son absence pourrait se faire sentir en cas de blessure de Marchal ou Mignot (ce qui n’est pas exclu, les deux joueurs étant plutôt « fragiles »), la perte footballistique ne serait pas énorme. Et puis derrière, il y a Zouma…

Banel NICOLITA (9 matches, 7 titularisations, 651 minutes) : l’autre bonne pioche du milieu avec Lemoine. Le Roumain a mis du temps à se mettre dans le bain (barrière de la langue, physique pas au niveau,…), mais maintenant qu’il a pris son couloir droit, il sera difficile de l’en déloger. Ultra-combatif sans être un bourrin, Banel se dépense des deux côtés du terrain avec beaucoup de réussite. 3 buts et 2 passes décisives déjà à son actif, alors qu’il est la recrue qui a le moins joué (je ne parle pas du fantôme Malbranque ou du cousin de Kitambala). Et j’ajouterai que c’est le rare joueur de l’effectif (avec Battles) à savoir bien tirer les CPA. Banel est devenu en quelques matches la coqueluche du Chaudron, et ce dernier le lui rend bien. En l’absence de 2 joueurs offensifs majeurs pendant au moins 1 mois, on aura besoin d’un Nicolita au top niveau pour ne pas gâcher ce bon début de saison.

Lynel KITAMBALA (14 matches, 7 titularisations, 533 minutes) : l’autre déception. Titulaire en début de saison dans le 4-5-1 très défensif de Galtier, Lynel n’a jamais su tirer son épingle du jeu, et a vu progressivement Sinama-Pongolle prendre sa place. Avec 0 but et 1 seule passe décisive, le bilan n’est pas flatteur pour cet attaquant de pointe. Utilisé depuis quelques matches dans un rôle de joker, il a semblé mettre plus d’envie et de gniac dans son jeu. Peut-être que le système en 4-4-2 lui convient mieux aussi. En janvier, il va être amené à jouer plus souvent en l’absence d’Aubame : à lui de prouver qu’il peut apporter son écot à la marche en avant des Verts.

 

Maintenant les autres :

Faouzi GHOULAM (14 matches, 14 titularisations, 1260 minutes) : il a connu une période de cirage de banc entre la 10ème et la 14ème journée, mais depuis il est inamovible. Peu rassurant défensivement et inefficace offensivement en début de saison, son séjour sur le banc lui a remis les idées en place et il est revenu transformé. Excellent centreur, son entente avec Gradel sur le côté gauche peut faire des étincelles. Et chose nouvelle : on le voit aussi défendre, même si ce n’est pas son point fort. Il est une des bonnes surprises de cette fin d’année, et en plus il n’est pas CANable.

Bakary SAKO (18 matches, 13 titularisations, 1258 minutes) : avec seulement 1 but (et 6 poteaux, il est vrai), et 1 passe décisive pour Baky, le bilan est loin d’être satisfaisant pour celui qui avait été un des meilleurs joueurs de la saison passée. Titulaire jusqu’à la 15ème journée environ, il a glissé sur le banc au profit de Gradel tant son inefficacité plombait l’attaque verte. On ne peut toutefois pas enlever à Bakary une volonté de tous les instants, mais son envie de (trop) bien faire lui fait parfois faire les mauvais choix comme sur ce dernier match face à Paris. Lui aussi aura une carte à jouer en janvier : à lui de nous prouver qu’il peut redevenir décisif.

Sylvain MARCHAL (14 matches, 14 titularisations, 1199 minutes) : il est celui qui a le plus porté le brassard de capitaine pour l’instant cette saison. Si au début, on pouvait penser que c’état plus du fait de son vécu en Ligain que de son poids dans l’équipe, cette tendance s’est inversée. Au fil des matches, Sylvain a su s’imposer comme le patron de cette défense, se montrant bien plus rassurant que Paulão ou Mignot sur certaines rencontres. Son association avec Zouma a aussi été très convaincante, preuve qu’il peut s’adapter à tout type de profil. Emmenant la 6ème défense du championnat, avec 21 buts encaissés, le capitaine prouve qu’il est une valeur sûre derrière : quand il est titulaire, les Verts n’ont encaissé que 12 buts.

Josuha GUILAVOGUI (13 matches, 11 titularisations, 964 minutes) : bilan mitigé pour la pieuvre. S’il a fait son trou avec les Bleuets, se fendant même d’un doublé contre le Kazakhstan, il a perdu sa place dans l’entrejeu stéphanois suite au changement de tactique de Galette.  Alors que certains le comparaient déjà à un mix entre Vieira et Alou Diarra (époque titre à Bordeaux), Josuha marque le pas en cette fin d’année et ne semble pas prêt de retrouver sa place au milieu, tant la doublette Clément-Lemoine apporte satisfaction. Dommage pour ce jeune joueur prometteur, mais la saison est longue et il aura sans doute l’occasion de prouver sa valeur en 2012.

Albin EBONDO (10 matches, 10 titularisations, 900 minutes) : quand il n’est pas blessé, le sosie de Snoop est le titulaire au poste. Rarement étincelant, mais rarement nul à chier, Albin est un latéral de devoir qui fait son taf ni plus, ni moins. Néanmoins, par rapport à la saison dernière, j’ai noté de gros progrès dans l’apport offensif avec notamment quelques débordements incisifs. On se rappelle notamment de son centre de volée superbe face à Ajaccio ou de sa frappe de mule face à Caen. Du mieux, donc il faut aussi le souligner.

Loris NERY (9 matches, 8 titularisations, 665 minutes) : une petite déception mais qui peut s’expliquer. Il a payé sa polyvalence puisqu’il a plus été utilisé sur le côté gauche que sur le côté droit, qui est son côté de prédilection. Résultat : des matches moyens, et Ghoulam qui revient en grâce, tandis qu’Ebondo aligne les bons matches de l’autre côté. D’où un séjour prolongé sur le banc depuis la 14ème journée, malgré son statut d’international espoir. Sauf blessures ou méformes des titulaires, il risque de vivre une saison un peu galère, mais reste une alternative très intéressante… à droite en tout cas.

Laurent BATTLES (19 matches, 5 titularisations, 635 minutes) : même avec un temps de jeu réduit, Battles a joué tous les matches des Verts cette saison. Dans un rôle de remplaçant de luxe, il signe quand même 2 buts et 2 passes décisives sur 3 matches pour autant de victoires : il prouve donc qu’il n’est pas cramé, et qu’il peut avoir une influence non négligeable sur la saison des Verts. Plus que jamais, avec Janot, l’âme de cette équipe.

Kurt ZOUMA (10 matches, 5 titularisations, 597 minutes) : la perle du centre de formation. Seulement âgé de 17 ans, Kurt a réussi à grappiller quelques minutes et même quelques titularisations dues aux absences de Mignot, Marchal ou Paulão. Il a même marqué son 1er but face à Nice. Appelé à jouer les utilités cette saison, Galette ne veut pas le griller trop vite, et il ne semble pas promis à une place de titulaire tout de suite. S’il représente clairement le futur de la défense stéphanoise, mais les pétro-dollars de Manchester City ou autre peuvent venir changer la donne.

Une pensée aussi pour Jérémie JANOT qui n’a pas encore joué en match officiel cette saison, et pour Loïc PERRIN qui s’est une nouvelle fois lourdement blessé en match. J’espère les voir sur le terrain au moins une fois cette saison, tant ils restent des joueurs emblématiques du club.

 

Roland Gromerdier

19 thoughts on “La Forez Académie digère la première partie de saison

  1. Petite erreur du service mise en ligne : les 2 graphes sont identiques alors qu’ils ne devraient pas l’être (le 2ème c’est les points qui doivent apparaître). Mais sinon, tout roule j’ai l’impression.

  2. @Lyes : en 2008-2009, les Verts jouent ce qui s’appelle encore la coupe UEFA. Résultat : 1er de sa poule devant Valence, Copenhague, Bruges et Rosenbourg avec aucune défaite. Elimination en 8ème de finale (3-2) face au Werder de Brême.

    A Sainté, jouer l’Europe ça veut dire quelque chose ;o)

  3. Un graphique retraçant l’évolution du classement n’aurait pas été de trop. Sinon c’est plutôt très bien foutu comme analyse.

  4. @padls : ben… il y est ce graphique. C’est juste qu’il apparaît 2 fois alors que le 2ème aurait dû être l’évolution du nombre de points.

    Sinon merci à tous pour les commentaires.

  5. De toute façon on peut pas faire confiance à ces incapables d’Hors-Jeu, surtout à l’éditeur bel homme.

  6. je te l’accorde, seulement, au bout du compte ils ont laissé tomber la compet’ pour se consacrer au championnat (discours de l’entraineur il me semble)ce qui dénote un manque d’ambition quelque part !

  7. @Lyes : Faut dire que cette saison là, ils jouaient le maintien aussi, avec la fameux sauvetage à la dernière journée (4-0 contre Valenciennes). A un moment, il faut savoir quelle priorité on donne à l’équipe, et je comprends que le maintien en Ligue 1 était plus vital qu’un éventuel bon parcours en UEFA.

  8. Ou alors un simple rabat joie ? qui sait ?

    @Gromerdier: a qui incombe l’erreur? a des dirigeants qui n’ont su anticiper le coup (du genre prévoir un effectif pour jouer sur plusieurs tableaux sans que le turn over influe sur le niveau global de l’équipe)? l’entraîneur? les joueurs? ou est ce un complot avec Courbis aux manettes?

  9. @Lyes: ouais bon là ça pue la mauvaise foi. Dommage ça partait bien pourtant. Je sais pas quel club tu supportes mais t’as sans du connaître des saisons galères. Et sur ces saisons, ben quand ça va pas en championnat, ça se passe parfois bien en coupe. Rien a voir avec l’incompétence même si, sur cette saison, la gestion du cas Roussey n’a pas été exemplaire.

  10. Ouais bon là ça pue la mauvaise foi. Dommage ça avait plutôt bien démarré.

    La gestion du cas Roussey n’a pas été exemplaire loin de là, mais Sainté a connu une grosse saison de merde avec l’épisode Feindouno qui se barre en septembre et qui fait éclater la belle alchimie qu’il pouvait y avoir devant. Après, les recrues comme Matsui, Payet ou le duo terrible Gigliotti-Grax déçoivent, et Roussey est viré en novembre après une série catastrophique de 5 défaites de suite en championnat.

    Oui les dirigeants ont leur responsabilités dans cet échec, mais les joueurs et les entraineurs aussi. Après, je pense que le club aurait pu jouer sur les deux tableaux si Feindouno était resté (c’est clairement le déclencheur). La preuve c’est qu’en UEFA les Verts jouaient bien, mais ils étaient comme paralysés en championnat, et là, ça tient plus de la psychologie qu’autre chose (d’où la responsabilité de l’entraineur). Après, ce sont eux qui sotn sur le terraine t qui ont le pouvoir de faire bouger les choses.

    Mais avec des si…

  11. non non, n’y vois aucune mauvaise foi dans mes propos ! j’ai poser des questions (a quelqu’un qui, vraisemblablement, connait mieux la baraque que ma personne) dans le simple but d’avoir un avis éclairé (c’est chose faite).
    Je gagnerais a lire plus souvent tes analyses.
    Ps: Gigliotti-Grax un pari risqué mais qui avait de la gueule sur le papier !

  12. Cher Roro,

    Merci pour cette Belle Nanalyse.

    Nicolita, si vous lui trouvez une place sur le terrain il va vous rendre des grands services.

    Concernant Perrin c’est un marabout qu’il vous faut. Sans lui la « vertmine » n’a plus la même qualité de jeu.

    Bonne continuation pour cette saison.

    PS : A quand un derby – bière entre Horsjeuin du Rhône et ceux de la Loire ?

  13. @Lyes : OK pas de soucis alors. La saison 2008-2009 me laisse l’impression d’un énorme gâchis tant tout a foiré cette saison alors qu’on retrouvait l »Europe. Heureusement, à la fin, les Verts se maintiennent, mais là encore, si Caen gagne contre Bordeaux à la dernière journée, on a que nos yeux pour pleurer.

    @Ze Eglise Juninhienne : Nicolita est bien intégré dans le 4-4-2 de Galtier en tant que milieu droit. Je pense que c’est là où il est le meilleur aussi.
    Perrin, je sais même plus quoi dire : quand la poisse s’acharne à ce niveau là, c’est juste triste pour le joueur. D’une parce que c’est quelqu’un qui a l’air sympa, et deux, parce que c’est un bon joueur.
    Pour le derby houblonné, le plus dur reste de trouver un endroit qui ira à tout le monde, car les horjeuins des 2 camps sont un peu éclatés dans toute la France je crois.

  14. Sainté \ Lyon le 17/03/2012.

    Ca laisse le temps de s’organiser. Je regarde ca du coté des gones. ,)

    PS : Bon chance contre vos potes bordelais ^^

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