La Murcielago Académie note Valence-Malaga (2-0)

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Contient une victoire et un nouveau stade. Pas anal.

Pas mal cette fin d’année 2011. Une victoire face aux nouveaux riches au maillot ignoble de Malaga, une goleada contre Cadix en Copa del Rey (4-0) et, surtout, la reprise des travaux du Nou Mestalla. Depuis 2009, la construction était à l’arrêt, la faute à un manque de financement et divers problèmes ayant traits à l’emploi de sans-papiers malencontreusement morts pendant les heures de taf. Grâce à un accord signé le 12 décembre dernier avec une banque, le Nou Mestalla devrait être prêt pour janvier 2014. Si tout se passe bien, il devrait avoir de la gueule :

 

Pour la venue des Boquerones (Anchois), les Chés n’ont pas réalisé le match du siècle mais, sans forcer, ont pris les trois points sans encaisser de pion, chose admirable et notable. Taper un club de nouveaux riches, c’est toujours agréable, d’autant plus qu’il semble que notre statut de nouveaux pauvres ne soit plus qu’un mauvais souvenir d’ici peu. Ils sont marrants, ces nouveaux riches: ils arrivent avec leurs valises pleines d’oseille, te parlent de Champion’s, de titre de champion, de rivalité avec les Merengaugranas mais, quand ils passent par chez toi, ils se prennent une mandale dans la mouille. Grâce à ce succès, nous équilibrons finalement notre ratio contre les équipes andalouses avec deux défaites (Sévilla et Betis) et deux victoires (Granada et Malaga).

 

Equipe

Noël ou pas Noël, Unai sort toujours son bon vieux sapin. Dans la cage, Diego Alves a définitivement réglé le compte de Guaita. En défense, de retour de suspension après être arrivé avec plus d’une plombe de retard à l’entraînement quelques semaines auparavant, Miguel est titularisé à droite, Jordi Alba prend place à gauche tandis que la charnière Ramuiz chère à Rafa Wunderbar fait son grand retour en championnat. Au milieu, El Patriota Albelda fait la paire avec…Ever Banega, le seul, l’unique, enfin de retour de blessure ! Devant, Feghouli reprend le côté droit après un intermède à gauche contre le Betis, Mathieu est chargé du côté opposé tandis que Jonas évolue dans l’axe pour donner du bif à Soldado.

Parapenaltis – Chicas, cigarettes and whiskey, Ramuiz, La Flecha – El Patriota, El Elegante – Sofiane, O Detonador, Parlapoco – Gudari.

 

L’embarras de l’Anchois

Demichelis : toujours une gueule de hardos allemand, toujours des réflexes de papet, toujours un régal pour l’équipe adverse. Violé par La Flecha Alba sur le second but de Gudari.

Mathijsen : au diapason de son compère en défense centrale.

Toulalan : aucun plan sur sa ganache de tout le match, invisible tout simplement.

Cazorla : z’êtes sûr que c’est un des meilleurs milieux de la Liga ?

Joaquin : le retour à Mestalla l’a mis dans tous ses états. Il nous a bien cassé les arpions le fan de Jean-Claude Van Damme !

Isco : d’habitude, quand un ancien joueur revient à la maison, on l’applaudit. On a fait une exception pour le petit traitre qui a préféré trahir son club formateur pour rejoindre une équipe de seconde zone.

Ruuuuud : en a raté une bonne quand il est rentré.

Manuel Pellegrini : j’aime bien l’Ingénieur, surtout quand il laisse Ruud sur le banc au profit de Juanmi, 18 piges, totalement hors du coup.

 

Match 

Buts

Soldado, Acte I, 36ème minute: à 40 mètres des bois malagueños, Feghouli récupère la gonfle. Banega donne à Albelda qui sort le ballon du moulon à destination de Jonas. O Detonador adresse une passe laser à Soldado, parti dans le dos de Mathijsen. Premier arrivé, premier servi, Gudari devance la sortie de Caballero et pousse la pelota au fond. Première occasion pour les Chés et premier but. Clinique.

Soldado, Acte II, 61ème minute: remise en jeu pour les Chés. Mathieu transmet à Jordi Alba. La Flecha se retrouve face à Demichelis, lui met la misère, centre pour Soldado au second poteau. Ravi de l’offrande, Gudari déglingue les ficelles de Caballero d’une volée à bout portant. Golazo ché !

 

Notes

Diego Alves (4/5): il a fallu attendre un moment avant qu’il ne réalise sa première véritable intervention (28’). Rassurant pour sa défense, il s’est interposé devant Isco (65’) et Ruud (78’ et 84’). Guaita n’est pas près de rejouer en Liga.

Miguel (génie/5): comment fait ce type pour toujours s’en sortir ? Alors que l’on pensait que Barragan allait s’installer durablement à droite, le Portugais a une nouvelle fois fait son retour à droite. Ce mec-là est trop fort.

Ramuiz (3/5): +1 parce qu’on n’a pas pris de pion. Autrement, ça alterne entre les relances toutes pourries et les interventions sobres. Mention spéciale pour le air-tacle d’Adil (39’).

Jordi Alba (3/5) : des débuts difficiles avec deux mauvaises couvertures d’entrée de jeu (5’ et 8’) avant de se reprendre. Humilie Demichelis avant d’expédier une galette de Rois à Soldado pour le 2-0 (61’). Découpé par l’Argentin en guise de vengeance (72’). Quand on n’a pas de talent, on essaye de briser celui des autres…

Albelda (2/5) : très moyen El Capi, à l’image de l’équipe. Passe au travers sur la première occasion malagueña (28’), proche de provoquer un penalty avant la pause (42’), malmené par Joaquin (39’), il a tout de même glissé un amour de ballon à Jonas sur l’ouverture du score.

Banega (3/5) : il est de retour et ça se sent ! Présent à la récup’, il a l’énorme avantage de distribuer très vite le jeu sans toucher 2000 fois la gonfle (n’est-ce pas Tino Costa !). Bon match de rentrée pour El Elegante. Remplacé par Parejo (83’).

Feghouli (4/5) : c’est peut-être son meilleur match sous nos couleurs. S’il n’a pas marqué, l’ancien Grenoblois a été très bon en défense, notamment pour couvrir la lenteur de Miguel, à la récupération  et dans certaines phases offensives. Aurait pu planter sans un bel arrêt de Caballero (76’). Une partie complète et de belles promesses pour l’année 2012. Remplacé par Pablo (79’).

Mathieu (2/5) : a beaucoup souffert face à Joaquin et ne s’est guère mis en évidence.

Jonas (3/5) : a cadré une frappe (10’) et donné une passe dé superbe à Soldado (36’). Suffisant pour avoir la moyenne. Remplacé par Piatti (89’).

Soldado (5/5) : une nouvelle fois décisif, Gudari. Mais il aurait pu fignoler le tableau s’il avait réussi son lob sur Caballero, ne serait-ce que pour le ballon offert par Banega (81’). Il paraît que la Roja cherche un attaquant de pointe. Vincent Du Bois, ne cherche plus, il est là ! Et si quelques stages avec la Seleccion pouvaient lui apprendre à être plus tueur, on ne s’en plaindra pas !

 

 

Suplentes

Pablo : une frappe au-dessus, un centre dangereux coupé in extremis et un carton jaune, c’est un bon ratio en 10 minutes de présence.

Parejo : …

Piatti : un face-à-face loupé dans les arrêts de jeu (90+1’).

 

Un brin d’Histoire : Héctor « Pichon » Nuñez

Un monument du football uruguayen s’est éteint à Madrid le 19 décembre dernier. Héctor Nuñez a mené la Celeste à la victoire en Copa América en 1995, ce qui avait fait de lui le meilleur entraîneur du continent américain de l’année. En tant que joueur, Nuñez est un joueur qui a laissé une empreinte durable dans l’Histoire des Murciélagos. Ainsi, Pichon Nuñez a évolué sept saisons à València entre 1958 et 1965. Arrivé en provenance du Nacional Montevideo, Nuñez a été un attaquant d’excellente facture puisqu’il a inscrit 79 buts en 230 matches. A son apogée entre 1960 et 1964, le delantero a grandement apporté sa contribution au doublé réalisé en 1961/62 (victoire en finale contre le Barça) et 1962/63 (victoire en finale contre le Dinamo Zagreb) dans la Coupe des Villes de Foires. Plus de 30 ans après cette épopée victorieuse, Nuñez entraîna le club en 94 avant de rejoindre la sélection uruguayenne le succès que nous connaissons.

Adeus Senyor…

 

La musique adoucit les mœurs : chants de Noël

Campanas de Belén (ce clip contient un jeu d’mots rudement bien trouvé et qui devrait bien plaire à mes compadres culés Nando et Hristo)

Mi burrito sabanero

Ay del Chiquirritin

Los peces en el rio

 

Besitos (C)anales,

Amunt València, és il millior !

El Piojo 

Horsjeu.net a besoin de toi xic ! Alors tu n’offres rien à ta femme et des gamins pour Noël, tu prends un crédit à 16% sur 10 ans, tu chouraves le traîneau de Santa Claus pour tout revendre sur internet, tu fais comme tu veux mais tu t’abonnes au site à la limite du footballistiquement correct ! Celui qui ne le fait pas a les mêmes cheveux que Toulalan !

El Piojo souhaite de bons anniversaires à Jean Colère, Marinette Picon-Bière et Michel Panini. Felicitats xiquets !

El Piojo adresse ses prières à Don Eusébio. Anim Senyor !

2 thoughts on “La Murcielago Académie note Valence-Malaga (2-0)

  1. J’aimais bien Pellegrini avant, mais même si la première année au RM c’était le bordel avec Kaka sur une jambe, Guti au milieu, et une équipe bancale, mais là, quand tu titularises Demichelis…

    En plus, l’imposture perdure en Equipe d’Argentine… Enfin, le Bayern est bien parvenu en finale de LDC 2010 avec lui et Van Buyten… L’irrationalité du toof.

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