La Paillade académie note Lille-Montpellier (0-1)

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Loulou est de retour. Les dames seront ravies.

« Faut pas pousser mémé dans les orties, les patates ça va cinq minutes ! Moins une que je me farcisse la chaudepisse encore, avec ces satanées rouquines qui foutent leur blase partout où qu’y a du gratin ! En voila des manières ! Je me suis dit : Loulou, l’UE depuis Schengen c’est tout qu’un gruyère ; pour resquiller à la douane c’est coton ! Tu parles ! C’est mieux que ça ! Faut bien être le der des cons pour se faire palper par ces salopes ! Alors même sans le fameux papelard indispensable j’y suis bien rentré moi au pays ! Merde c’est que je loupais la ligue 1 moi ! Sont marrants les pète-cul à courir pieds-nus et à danser sur les glaviots mais merde ! La liguain bordel ! La putaine ! J’ai loupé les préliminaires moi le Ducon ! C’est qui ça Léonard d’abord ? Comme ça qu’il est en visite à sa couche-toi-là la Mone Lise ? À Paris ? Et Zoumana alors ? Ah ! La ménagerie ! La cage à corniauds ! Et Rémi Garde ? La voix de Fifa 2004 ! Le sac de corde au Panthéon ! Hue ! Hue ! Hissez haut ! C’est point sur le parvis madame ! C’est bien plutôt jusqu’à la lune ! Vinci par ci, Vinci par là…Léonard ! ça s’agite sous la cloche ! Bordeaux et M6 sont sur un bateau ! Vogue la galère ! Et la figure de proue ? Robin ! A la trappe ! Du lest ! Zou ! Je suis zazou ! Connasse échauvinée ! Hilton à Montpellier ! Sortez les oriflammes ! Prévenez les montreurs d’ours ! Carte blanche aux saltimbanques ! Schengen mes amis, Schengen ! Subventions pour le gruyère ! Et trophée des champions mes fesses ! Mes fesses à l’air du grand large de Fez ! Hémorroïdes basta ! 5 à 4 pour l’eczéma ! Triomphe des plaques sur les crevasses ! Merci pour les préliminaires, à moi la légion ! Bistoquette ! Pif ! Paf ! Pouf ! A toi la glue ! Et pour l’instruction des familles ! Loulou is back ! ».

Avouez… un joyeux bordel tout de même. Il suffit qu’on s’absente cinq minutes et voyez un peu comme tout fout le camp. De quoi piquer de ces transes et alors sévères ! Ah je vous le dis : vivement Dijon-Brest, que ma fièvre s’estompe ! Enfin en attendant, mise à part l’arrivée de la Calas-Hilton « au boa de plumes », les repères ne sont pas trop chamboulés du côté de Montpellier. Et peut-être même que l’équipe gagne au change dans le départ de Spahic et l’arrivée d’Hilton. Loulou aurait-il bu ? Pas plus que d’habitude. Sachez simplement que Marcelin connait du beau monde dans le milieu et qu’il sait de source sûre que Spahic, non content d’handicaper l’équipe du fait de ses écarts à répétition sur le terrain, plombait également l’ambiance dans les vestiaires, à la manière d’un authentique tyranneau de cour de récré. Ajoutez à cela le retour de prêt du très prometteur Cabella, ainsi que la signature de Bedimo (qui signifie que Jeunechamp sera moins souvent titulaire et donc moins susceptible de péter les plombs), et vous aurez de quoi espérer une bien meilleure saison du côté du MHSC, ainsi qu’une autre place que celle de 20ème au classement du fair-play. Les jeux sont faits avec Pierre Ménès, qui s’est engagé à suivre un régime dans le cas où les Héraultais perdraient effectivement leur titre de champion de l’indiscipline. Dans le cas contraire, Fierrot montrera ses fesses à l’écran (ce con à signé avant d’avoir lu les clauses du contrat). Et quand bien même il reviendrait sur ses engagements, Fierrot serait toujours perdant : « cochon qui s’en dédit » !

En attendant le fin mot de l’histoire, parlons du match. Marco Simone avait vu juste, car il sait lui aussi que « dominer n’est pas gagner ». On savait que les Montpelliérains allaient courir derrière la balle, René a donc fait le choix de densifier le milieu de terrain (Estrada étant associé à Saihi) et de tout miser sur la contre-attaque. En phase défensive, on a vu une ligne de six (et jusqu’à neuf en fin de match !) avec le gros travail de repli d’Utaka et Saihi afin de suppléer les latéraux, alors que Dernis et Belhanda ont (encore) été précieux dans la création de jeu ; jeu qui s’est ouvert plusieurs fois pour Bedimo, Utaka et Giroud, et ce jusqu’à la crucifixion. « Crucifixion », un mot qui sent fort le Saint-Doux, comme un symbole de victoire à l’extérieur.

Les notes :

Pionnier (5/5) : Disons-le tout net : on lui doit les trois points. Rempart plus imperméable que la ceinture de chasteté de la Mireille, il a souvent été sollicité et il n’a perdu aucun de ses duels. Le Bagnolais n’a rien à envier ni à Jourdren, ni à Ochoa (au choix).

Bedimo (3/5) : Il a payé de sa personne quand il s’agissait de défendre, bien qu’il fût quelque peu chahuté. Saluons ses appels à répétition dans le dos de la défense adverse, appels franchement intéressants et pleins de promesses. Alors, ça fait quoi de gagner au Stadium ?

Hilton (4/5) : Quand j’écrivais avant le match que le MHSC gagnait probablement au change dans le départ de Spahic et l’arrivée d’Hilton, je ne croyais pas si bien dire. Il n’a guère fallu plus de cinq minutes à ce joueur d’expérience pour rentrer dans le match et gagner duels sur duels. Irréprochable jusque dans l’alignement, sa performance fut remarquable pour un joueur « pas encore prêt ». Quant aux performances scéniques de la diva au python, elles relèvent de la pièce à conviction pour maître-chanteur. Mais chut…

Yanga-Mbiwa (5/5) : Mapou a tué le père Spahic -parti se faire voir ailleurs chez les Andalous- et lui a pris le brassard, comme un symbole « zanettiesque ». S’il nous reste, Marcelin et moi ouvrirons une bouteille de son meilleur cru pour fêter la nouvelle. S’il part, Marcelin et moi ouvrirons une bouteille de son meilleur cru pour oublier la nouvelle.

Bocaly (2/5) : Il a été inexistant devant, mais c’était apparemment concerté ; son job consistant avant tout à défendre. Et avec Eden Hazard pour vis-à-vis, il avait suffisamment à faire de courir derrière le ballon…L’a pris cher le minot !

Saihi (4/5) : Précieux au pressing comme pour ressortir les ballons, c’est lui qui adresse la passe décisive à destination de Giroud. Ce qui lui vaut un bonus de +1.

Estrada (2/5) : Beaucoup de ballons touchés et de l’engagement, mais trop de risques pris, de ballons perdus et de fautes commises en deuxième période. Pour la petite histoire, Loulou a récemment fait l’acquisition d’un short orange floqué Estrada. En XXL y avait pas vraiment le choix : c’était ça ou le short de gros cul Camara…

Dernis (4/5) : 2/3 des tirs cadrés pour Montpellier, 2/3 de Paganelli au garrot, 2/3 des ballons touchés au milieu (comment ça j’exagère ?), et le tout en 2/3 de match. Non, non Marcelin, ceci n’est pas le dosage d’un cocktail… (Je le vois venir l’autre !). « Remplacé » par Camara.

Belhanda (3/5) : Serré de prêt comme les couilles de Dudu dans son slim, Younes est quand même parvenu à se faire la belle à plusieurs reprises ; Erik Gerets a bandé. Manque la balle du 2-0, mais on s’en fout pas mal !

Utaka (3/5) : ‘Ca le poteau ! Dommage car il aurait mérité d’être récompensé pour ses efforts. On l’a même vu défendre plus souvent qu’à son tour, à défaut de pouvoir s’exprimer dans le camp lillois. Le syndrome Camara ?

Giroud (4/5) : Des appels remarquables, des remises intelligentes, un pressing précieux, une efficacité à toute épreuve : pas d’erreur, c’est Giroud ! 2 buts en 2 matchs pour Monsieur 100%, de bon augure pour la suite !

Est entré en jeu :

Camara : Paganelli à Pascal Bails : « Un peu de vitesse avec Camara ? – un petit peu… ». Allez, Loulou a quand même vu un bon appel de Souley. Dommage que le ballon ne lui soit pas parvenu…

Bonus :

Les vacances de Marcelin Albert (ce qu’il ne vous a pas dit) : Hidalgo des plages, Apollon de Palavas, Marcelin a aligné les conquêtes de prestige. Kate Middle-Tonne (500 kg), Grasse Kelly ou encore Claire Botox-Chazal, sont parmi celles qui ont succombé au charme de l’épervier héraultais. De petits travers en grands travers, ce chasseur de belettes hors pair a fait montre de l’étendue de son talent. Un jeu d’enfant !

Bonus Oxianor : la vasectomie du crocodile par le bandit masqué pas manchot, c’est un programme ! Après deux journées, les crocos renâclent leurs glaviots dans les marécages du National (19èmes avec 0 point(s ?)).

 

La bise méridionale, Loulou.

7 thoughts on “La Paillade académie note Lille-Montpellier (0-1)

  1. « T’inquiètes pas Oxianor, on fera un point régulier sur les Crocos, si ça peut te faire plaisir. »

    Ah ouais, merci Loulou, je suis servi.. J’espère au moins que tu auras l’honnêteté de relever leurs succès. Si, si, n’explose pas de rire, il y en aura (non mais si, merde, on ça bien battre Rouen quand même…).

    A moins qu’on tente de relever le Challenge Racing Choucroute, mais de façon sportive (c’est un challenge qui consiste pour les vieux clubs historiques à atteindre les plus bas-fonds du football français en un minimum de temps). Auquel cas, nous serions bien parti, me diras-tu, en effet :)

    Sinon, un bien joli retour que tu nous fait là (et quelle intro de folie, mais qu’est-ce qu’il trafique avec son raisin le Marcelin?), ça fait bien plaisir malgré tout (purée, ces bonus qui porte mon nom, je suis pas sûr d’en supporter 36 autres comme ça…).

    Tiens, j’espère qu’on aura au moins le plaisir de vous taper en CdF, ça ferait une de ces acads (cherche pas, ceci est un déni de réalité).

    Allez, la bise du nîmois ;)

  2. La question de Paga à Baills m’a fait ressortir par les narines le petit Rockstore que je m’étais préparé, dommage qu’ils n’aient pas fait un gros plan de la réaction de l’interessé ça aurait valu son pesant d’or. Bonne acad’ sinon, t’aurais pu insister sur la rigueur dont on a fait preuve, ça fait longtemps qu’on avait pas vu une prestation aussi solide et un plan aussi bien appliqué. Et en plus les 4 de devant combinaient parfaitement bien à chaque fois qu’ils montaient. Match parfait! Ça nous change des 4-1 qu’on prenait à chaque voyage !

  3. Même quand les crocos sont au fin fond du national, la Montpellierène ne peut pas s’empécher de vouloir essayer de se mesurer la quique… Si ça c’est pas la meilleure des reconnaissance!

  4. Ah bon retour mon Loulou. Quel plaisir, après le MA-GIS-TRAL qui ponctuait la précédente acad’ de l’ami Marcellin, je me dois de lacher un bon LE-GEN-DAIRE !
    Intro de choc, piques hilarantes, la Paillade académie fait valser la poésie méridionnale au service de l’anal. Du grand art.

    Qu’en est-il des retrouvailles avec Beubeu « tarlouze » Pedretti ?

    La bise avec la bière aux lèvres.

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