La Paillade Académie note Marseille-Montpellier (1-3)
Loulou ne s’y attendait pas. Pour de vrai.
Celle-là, elle est belle. Je parle pas de ta mère, avec sa moustache qu’on dirait d’Artagnan. Non, je parle de cette victoire historique au Vélodrome. Il fallait le faire de battre des tocards ! Didier Deschamps, le chef de cheptel, aura beau jeu de tirer les oreilles de monsieur Turpin – l’enfant qui avait trouvé un sifflet dans une pochette surprise, des cartons aussi, avant que Spahic ne les répande dans le vent comme les cendres de Mohamed Merah, ma gueule douze, c’est un blase ! – de pleurnicher pour quatre ou cinq penaltys oubliés, on ne compte plus, de se retourner la touillette dans les narines pour voir si ça communique ta mère. Ouais ma gueule, aujourd’hui je suis bavard, moi qui d’habitude suis si concis, comme la teub d’Ayoub, avew l’accent. Alors voilà, on avait en face la série B de la série Z, les zèbres, ils s’imaginent de gagner un trophée sans saveur, parce que peinture sur merde égal propreté. Mais puisqu’on en est aux équations irréfutables, je vais vous en sortir un autre de théorème, d’Archimerdre dans son bain que ça fait des bulles, soufflé par Marcelin dans son haleine chaude au pastis abrégée en chaude pisse : victoire au Vélodrome égal titre. Nicollin aura beau jeu de se faire la crête, de participer au combat de coq avec Robbie Williams, de danser la lambada tout nu sur la Com’, de se murger la gueule au point de perdre la conscience, de faire quatre aller-retour en tramway depuis Odysseum jusqu’à Mosson, depuis Mosson jusqu’à Odysseum, d’envoyer la boite à caca à Pierre Ménès et de recruter André-Pierre Gignac, bientôt le seul gitan connu à vous piquer des frittes sur la Com’. Il partira sur la route avec Wilfried aka « le black qui joue devant le Polygone », après avoir recruté le castra et ses copains zinzins, houba houba c’est lui, Jamel Debouze. Tu crois que je noie le poisson, que je m’affaire dans la bouillabaisse de tonton Vincent, et tu déconnes plein tubes. Ici c’est la Paillade, pas la poissonnerie. Marius ni Jeannette, en passant par César et Rosalie, ne nous cassent les couilles. Je m’en bats les couilles de ton plein sac de favouilles, si c’est bon dans la soupe je m’en fous. Voilà alors on se disait pendant un temps que les matches devraient durer deux fois cinq minutes, comme si qu’on voulait que la bobonne elle trouve l’orgasme fissa, comme qu’on était précoces. Deux bonnes entames et des passages à vide pour chaque mi-temps, ça a été le tarif. Sur la première franchement, l’égalisation concédée relève de la faute professionnelle : comment peut-on concéder un coup-franc aussi bêtement, avant d’enchaîner sur une double-erreur de marquage de la charnière centrale, et laisser marquer un délégué syndical, comme un symbole d’élections qui approchent ? A ce moment, on était tenté de traiter les joueurs de sombres merdes, histoire d’être au diapason avec René. On se contentait de conchier un public de girouettes, à moins qu’ils aient tous hélé le marchand de chouchous-chips au moment de la déviation de Brandao. Voilà, cette occurrence me vaut de faire une faute d’orthographe, on me suggère de remplacer « Brandao » par « Brandade ». Ce ne fut pourtant pas le plus mauvais. Bon et alors, si je reprends le fil du match, la deuxième période encore, on fait une bonne entame. On met davantage d’agressivité, Saihi le premier. Quand il prend son jaune, le Saihi, c’est comme pour Marcelin : tout le monde est rassuré, parce qu’on se doutait bien que quelque chose n’allait pas. Quand on se souvient que c’est la faute à Camara, c’est pareil, tout le monde est rassuré, parce qu’on se doutait bien que quelque chose n’allait pas. Et alors mon con, pour ta gouverne, j’enchaîne. Camara a fait caca mais il s’est essuyé les fesses : il a pris de vitesse le handballeur africain, a marabouté le ballon pour nous pisser un centre plus que correct, pour ne pas dire parfait parce que ça m’écorche la gueule comme l’herpès, et Giroud était évidemment bien placé, parce que ce bonhomme là, mine de rien, il a la science du placement, et je t’épargne la blague sur les marchés financiers, tout ça, tout ça, parce qu’il faut s’émanciper de la City et de Wall Street, chanter des chansons avec Bruce Springsteen, et s’indigner dans une toile de tente Quechua devant la fontaine des trois grâces. Et puis la fébrilité, celle du gnou qui connaît son destin, savoir finir laminé par un salopard de léopard, à traîner dans la poussière comme une mouche dans la soupière, celle de grand-maman en porcelaine, qu’elle a remportée à la foire d’empoigne. C’était le temps de l’Occupation, des Allemands avinés qui venaient pisser dans la Méditerranée, c’était la zone libre, c’est-à-dire que ces espèces d’enfoirés prenaient la liberté de faire à peu près n’importe quoi, de violer les poules et d’égorger grand-maman, à moins que ce ne fut l’inverse, toute faute de goût teutonne ne pouvant être proscrite. Alors la fébrilité, qui nous a conduit au souvenir de grand-maman, s’emparait de nous pour un temps. Mais le score était figé à 1-2 pour les visiteurs – ce qui est somme toute assez logique, imaginez 1-2 pour les locaux, seul Pierre Ménès pourrait y croire – ce qui nous portait à croire en nos abdominaux, ainsi qu’en nos capacités à serrer les fesses. Et comme nous jouons avec des Martiens, que les envahisseurs sont venus grossir nos rangs comme j’engrosse ma servante avant d’en changer, que Belhanda et Giroud viennent de la planète Mars – avant d’en repartir – comme Giroud cent balles et un mars pour petit Debuchy qui fait des chichis au lit et du boudin dans son coin, que Belhanda et Giroud viennent de la planète Mars donc, que Jacques Cheminade témoigne de cette ascension du zodiaque dans le cul de Cassiopée, que Van Morrison, attaquant vieillissant de Malaga, a passé des astral weeks le cul dans le canapé, alors comme toutes ces conditions étaient réunies, Giroud et Belhanda ont construit un but d’anthologie, qui restera dans les annales, et transforme tout oubli d’images de la part du service, en faute professionnelle grave, qui pourrait bien leur coûter un licenciement si seulement ils étaient salariés, au lieu de claquer les sous du RSA dans le Banco, ah salopards d’assistés, il faut être solidaire, c’est Sarko qui l’a dit. Lol. Et tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse ! Un proverbe que je n’ai jamais compris, si quelqu’un a une explication ? Il faudrait être cultivé pour ça, on préfère dans ce pays l’adage « ferme une école, ouvre une prison », sauf qu’on n’ouvre même pas la prison, on préfère la surpopulation carcérale, économies, économies. Du coup ni une ni deux, avec Marcelin, quand le maton a fait la pause déjeuner, on s’est emparé de son trousseau de clés, à nous la grande vadrouille. On en profitait non pas pour libérer les autres prisonniers, mais pour leur montrer notre cul, c’était en région parisienne. Allez, j’arrête de déconner, à votre Van Dame, j’en pose juste une pour rappeler qu’on a failli en planter un quatrième, mais aussi en prendre en deuxième, que dans le premier cas notre attaquant était génial et le gardien tout à fait chanceux, dans le deuxième notre gardien était génial et l’attaquant adverse tout à fait nullissime. A plus dans le bus.
Les notes :
Jourdren (5/5) : Il a tout bien fait, comme Oui-Oui l’ourson dans le petite voiture à Tutur. Au point d’être récompensé par le permis B à six points, jusqu’à l’été prochain. Joujou fut vigilant, petit mais vaillant, quand il jaillissait dans les pieds des attaquants adverses, mais surtout dans les airs. Son arrêt en fin de match scelle le sceau de la victoire et de la tête à Toto dans le seau. Bravo Nono !
Bedimo (3/5) : Bedi-Bedimo etc, en transe africaine et cul en 16/9 ma gueule. Débordant quelques fois, canalisant ou canalisés d’autres fois, ce ne fut pas toujours la crue coutumière, mais les intermittences furent franchement bandantes. Mais il n’a que 3/5, rapport à la fébrilité dont il fit parfois montre, quand il s’agissait de canaliser, justement. Couve ses ballons à merveille, avant de pondre.
Hilton (4/5) : La bonne femme loin du front, qui fait la midinette dans les usines d’armement, indispensable en somme. Après, de là à lui donner le droit de vote… fallait bien être con comme de Gaulle. Toujours bien placé – à l’exception peut-être du coup-franc marseillais, quoi que ce n’est pas très clair – il a rassuré par ses interventions, et ses relances relativement propres.
Yanga-Mbiwa (3/5) : Peut-être plus en cause, encore, sur le but marseillais. Mais au-delà de cette distraction, Mapou a fait de bonnes interventions, en deuxième période surtout. Et puis il a dé-zoné quelques fois, ce qui n’aura pas soigné la calvitie de tonton.
Bocaly (4/5) : C’est vrai qu’il a fait des progrès. Je m’enflamme peut-être avec ce 4/5, mais c’est comme quand un connard d’autiste finit par casser le morceau, c’est tellement un soulagement qu’on lui ferait presque un bisou, pour peu qu’on soit pédé et pas rebuté par la bave. De bonnes montées ponctuées par de bons centres au début, et puis du bon boulot défensif, avec la spéciale Thierry Omeyer – Marcelin Albert©.
Saihi (3/5) : Je lui mets 3/5 parce que je suis d’humeur taquine, coquine, et si je sors ma pine… appelle la cavalerie ! Non franchement, c’est pas volé. Certes discret comme un milliardaire qui porte que des habits sales, mais avant de sortir du bois pour distribuer les tampons comme à La Poste ! 3/5 parce qu’il ne pouvait avoir 2/5, 3/5 pour la liesse, 3/5 parce que plutôt la demi-dure que la demi-molle (remplacé par Stambouli).
Estrada (4/5) : Une bonne note, surtout par rapport à la première période, pendant laquelle il fut partout. Une transmission de balle plus rapide qu’à l’accoutumée, pas mal de ballons grattés en récompense d’un bon pressing, une bonne orientation du jeu… c’est le Estrada qu’on aime, qui se roule par terre, même, et mise l’hypothèque de sa casa de Chile sur la crédulité de monsieur Turpin.
Belhanda (5/5) : Ouais, il doit en agacer plus d’un, las de le voir en saltimbanque au moment de fêter chacun de ses buts, histoire de faire déborder ses abdominaux de beau gosse, pour que le ministère de la culture accorde tous ses crédits au football, Frédéric Mitterrand oblige. Quelle classe, quelle facilité, quelle technique… quel but d’anthologie surtout ! Et il a marqué deux fois ! Une première fois sur penalty, alors qu’il ne fallait pas trembler ! Au Vélodrome les enfants, devant un parterre de supporters chauds comme la braise, transportés par les dix victoires de suite de leur équipe ! Historique ! Grégoire est déjà fan, c’est dire (remplacé par Cabella).
Camara (3/5) : Du Camara en déplacement, à Marseille qui plus est, c’est pire qu’un escargot qui porte sa maison sur l’escarcelle, c’est le déménagement de Titine, avec tout plein de couillandres qui dépassent de la galerie. Mais une fois délesté dans le port, après avoir bien emmerdé les agents de la SNCM, il faut bien le dire, alors on peut ouvrir la voile et se bronzer le cul bientôt, à Tanger ou Marrakech ! Vous l’aurez compris : +1 pour ce débordement-centre à l’origine du deuxième but pailladin (remplacé par Marveaux).
Utaka (2/5) : Demi-molle. Complètement à côté de ses pompes en début de match, guère meilleur par la suite, à suivre les circuits imprimés dessinés dans ses circuits, avant de lâcher des frappes trop timides ou trop hors cadre. Pas mal pour provoquer en un contre un, mais il faut voir ce que l’on fait du ballon ensuite. Et peut-être Bedimo aurait-il aimé combiner avec autre chose qu’un santon de Provence – respectons la couleur locale.
Giroud (4/5) : Le meilleur buteur de la Ligue 1 a encore frappé. Un but donc, mais également une passe décisive, pour une superbe but, dans sa construction comme dans sa finition. Au-delà de ça, un impact physique qui fait toujours aussi mal, un sacré point d’appui, bien sûr. M’bia avait bien besoin de défendre avec les bras.
Sont entrés en jeu :
Stambouli : Comme dirait Marcelin, « c’est papa qui va être content ».
Marveaux : Je connaissais un Joris, c’était une calamité. Joris si tu nous lis, j’espère que tu as soigné ton problème de diction parfaitement assumé.
Cabella : C’est mort Valbuena, la France tient sa nouvelle idole.
La bise méridionale ma couillasse !
Loulou
Quel but de Belhanda ! (content qu’il vienne chez nous l’année prochaine) Et quel cadeau de Traoré :) Mais franchement aviez vous besoin que les sardines lâchent le match pour le gagner ? Je pense que non, c’est accorder trop d’importante au soit disant niveau des marseillais. Le duel va être serré jusqu’au bout !
Pourquoi l’image de l’académie a changé ? J’aimais bien le vieux. (je me pose cette question depuis pas mal de temps en fait)
Putain, on sent qu’il fallait que ça sorte !! Et pas de retour à la ligne, comme un symbole de diarrhée discontinue.
@ Gégé : Peut être parce que Loulou n’est pas Marcellin. Putain la flèche…
En tout cas, avec cette victoire de Montpellier, les parisiennes vont pouvoir pleurer et avoir une excuse s’ils ne finissent pas champions..Perdre 3 points quand ils restent 8 journées, c’est impossible a récupérer, c’est sûr… C’est vraiment comparable au fameux match de 99. Putain de conneries de grattes papiers et de supporters parisiens cons. Non il n’y a pas de pléonasme.
Et en effet, avec une équipe déjà en bois, plus les blessés, l’OM n’a pas eu besoin de donner quoi que ce soit hier.
Putain Moké toi qui passe ta vie à lire l’ensemble des commentaires t’aurais pu voir que je faisais une vieille vanne pourrave en référence à la question d’un autre dans l’académie de Marcelin sur le match contre Sochaux…
Sinon, j’suis d’accord, les sardines n’ont rien lâché, elles sont justes complètement nulles en ce moment.
Aparté à propos de 99, plutôt que de râler sur PSG-Bordeaux, si vous râliez sur PSG-OM et ces 10 minutes qui pour le coup vous font vraiment perdre le championnat.
@gégé
Tu ris ou quoi, même Llacer l’a avoué, PSG-Bordeaux c’etait Actor’s Studio. C’est ça qui fait mal au fion. Je n’ai aucun problème à perdre quand c’est mérité, mais quand 11 gars nous font un sitcom AB Production et crache sur les valeurs du sport, ça me fout les boules.
Et pourquoi pas dire que c’est le matche qu’on perd à Lens qui nous coûte le championnat?
Je m’arrête là car nous ne sommes pas sur un forum RMC et que j’avais capté ta vanne qui m’a bien fait rire pour le coup.
Wèè il est là le gros :-D
Ceci dit, marquer de si beaux buts contre cet OM-là, c’est comme mettre parfum et habits du dimanche pour aller se taper une vieille peau rue Curiol : ça la change du soudard teuton mais, dans l’absolu, on côtoie quand même quelque chose d’un peu sale et indigne…
Loulou est parti dans tous les sens dans cette acad, comme Gignac quand il cherche un bigmac
Loulou a encore trempé son sexe dans du gros jaune pour écrire son acad’.
Du coup j’ai l’impression d’être bourré en la lisant.
Bon, ben il reste plus que la coupe de la ligue à Marseille pour envahir la Cannebière, tout en disant qu’ils n’en ont rien à foutre.
Ma couillasse, ton acad est à l’image de ce match : HI-STO-RI-QUE!
Je n’ose même pas imaginer la tête de Leonardo si Montpellier est champion…