La Scapulaire Académie note Bordeaux – Nice (1-2)

Après un match pareil t’as du mal à trouver une intro qui fasse moins dépressif qu’un album de Benjamin Biolay. Bordeaux est passé au travers de sa première période et c’est logiquement que Nice s’est imposé en terre girondine. Putain merde les gars, c’était quoi ce match ? Et Nice c’est quoi ?

Nice c’est une ville sympa, la preuve, quand tu atterris là-bas et que tu vas vers la promenade des Anglais, il y a plein de femmes (mais pas que) peu vêtues, qui font des grands sourires pour t’accueillir. La plupart d’entre elles semble connaître Hristo Mario personnellement. Une fois que t’es dans la ville, changement de décor : toujours autant de femmes sauf qu’elles ont plus de rides qu’un shar-pei. Oui, la spécialité niçoise n’est pas la salade mais bien le cancer de la peau dû à un excès de soleil.

Sinon à Nice il y a un club de foot aussi, qui carburait pas mal dans les années 50 avec 4 titres et 2 Coupes en 10 ans. Depuis le club a gagné une autre Coupe de France en 97 histoire que l’armoire à trophées ne sente pas trop le moisi. Nice c’est aussi un club qui a souvent vu passer des ex-Bordelais ou futurs-Bordelais. En vrac : les deux Vujovic, Rool, Laslandes, Modeste, Grenet, Kaba Diawara, Hector de Bourgoing, Couécou, Cid, Bellion et la blague Ayache.

A l’heure actuelle, Nice est coachée par René Marsiglia, ancien joueur du club qui a décidé de jouer en 5-3-2 pour prendre des points à Bordeaux. On retrouve donc dans les buts un international colombien moins fantasque que Higuita mais aussi moins cocaïné, le dénommé Ospina (ce qui veut dire « bite en os » en espagnol, croyez-moi je suis intelligent, j’ai sauté une classe comme notre ami Laurent. J’ai juste redoublé 3 fois ensuite, c’est tout). En défense on a donc un trio axial de poètes, composé de Civelli qui a une formation d’équarrisseur, de Kévin Gomis, passé par Guingamp et Naval et dont je ne sais absolument rien si ce n’est qu’il en impose physiquement et de Digard qui joue habituellement milieu défensif. Malgré une gueule de skin et un passage au PSG, Digard est un bon joueur. Ou alors la nullité de notre attaque samedi lui a permis de passer pour un bon joueur. Faudrait demander à Bernard Morloni ce qu’il en pense. Sur les ailes on retrouve François Clerc, un mec qui a 13 sélections (oui, vous ne rêvez pas) et Fabian Monzon, un Argentin teigneux comme on les aime et talentueux en plus, la bonne pioche de la cellule de recrutement azuréenne.

Au milieu, Marsiglia aligne 3… pas créateurs en fait. Hellebuyck et Abriel sont blessés ce qui ne laisse que le seul Meriem comme solution, lui n’étant pas blessé bien que sa carrière soit morte depuis longtemps. Résultat on voit un trio Sablé (le mec qui a tué sa carrière en signant à Lens), Coulibaly (qui fait floquer son maillot de son prénom pour éviter d’être confondu avec les autres Coulibaly) et Palun (qui a une brosse à chiottes en guise de coiffure, génération de moutons débiles). Ils ont la charge d’alimenter un duo d’attaque composé de Mounier, le mec qui aura sûrement son best-of youtube de ses buts en dehors de la surface mais dont tout le monde aura oublié la carrière pour son manque de constance, et de Mouloungui, capable de violer la défense bordelaise (Krychowiak et Savic s’en souviennent encore) tout en réussissant à tirer à côté après avoir dribblé Carrasso, le tout dans le même match.

Côté Bordelais, Gillot décide de ré-intégrer les retardataires de la CAN (Diabaté et Traoré) mais décide de se passer de Sertic, Marange, Sala, Kim et Poko alors que Henrique est toujours suspendu et que Saivet est blessé. J’ai du mal à comprendre l’absence de Sertic, surtout au profit d’un mec comme Traoré qui n’a rien foutu de la saison, mais je respecte les choix de Gillot (parce que si je m’énerve j’ai soif) et attend le onze de départ. Et là c’est le drame, pas de Landry titulaire. Por qué Francis ? Por qué ? Blessure ? Volonté de préserver un joueur qui donne beaucoup ? En attendant, on se retrouve avec un onze sans milieu récupérateur, avec Carrasso dans les buts, un axe Sané – Planus – Ciani, Mariano à droite, Trémoulinas à gauche, Plasil dans le rôle de Landry, Obraniak et Maurice-Belay à l’animation alors que Jussie et Gouffran mènent l’attaque. On a donc à peu près ça :

Un match le samedi soir à 21h est normalement signe de Denis Balbir, d’insultes et de procès potentiel. Mais non ! Grâce à une prouesse que seul Internet peut réaliser, j’avais le droit à un streaming Foot+ avec le duo Giraudon – Micoud aux commentaires. Serein et à jeûn, je m’installe pour regarder le match. J’ai à mes côtés l’assistant du Mad qui noie la défaite de l’OM dans de la bière bon marché. Les résultats nous sont favorables, à nous d’enfoncer le clou.

Le match :

Le match commence fort puisque le seul Niçois qui me fasse peur est découpé par Planus. Abattage rituel, le joueur n’a pas été assommé avant la découpe, Moulongui sera donc halal. Au ralenti on voit bien le pied droit de Planus se poser sur le ballon puis le pied gauche tenter l’amputation sur l’attaquant Gabonais. L’arbitre n’a pas sifflé faute puisque le tacle est régulier car sur le ballon, même s’il met en danger l’intégrité physique de son adversaire. Le règlement est parfois bien fait.

Après quelques minutes de soins, l’attaquant revient sur la pelouse même si sa cheville semble jouer aux osselets. Il assiste donc au premier coup-franc bordelais bien placé, consécutif à une faute sur Maurice-Belay. Obraniak s’en charge mais la défense repousse sans grand problème.

Le début de match est plaisant et on voit des Niçois qui n’ont peur de rien : aile de pigeon de Mounier, frappe instantanée de Coulibaly, Carrasso s’interpose en deux temps devant un Mouloungui qui souffre. Bordeaux réplique dans la minute avec un centre de Mariano vers Trémoulinas qui reprend de volée, à côté.

11^ème : C’est la fin du match pour Mouloungui qui sort, remplacé par Guié Guié. Entre deux plans sur le jeu et ses protège-tibias « bob l’éponge », on voit que l’attaquant azuréen a la cheville sacrément gonflée, à l’extérieur, au contraire de Michel Blanc qui a la cheville enflée à l’intérieur.

A la 17^ème, alors que Bordeaux est bien dans son match, Ciani craque, ça fait un mois qu’il a arrêté les conneries (depuis Evian) et tel un fumeur, il replonge en chassant Mounier dans la surface. Certes l’attaquant bondit tel un cerf sur une mine anti-personnelle mais la faute est bien là et l’intervention complètement débile. C’est Monzon qui s’approche pour tenter de transformer la sentence. Il ne tremble pas et exécute Carrasso d’une frappe puissante sous la barre. Faut dire que depuis Videla, on s’y connaît en exécutions en Argentine.

Téléphone : « Allô, Mickael ? C’est la confiance. Je te quitte. »

Texto de Micka à son ex, la fébrilité : « Si tu reviens, j’annule tout ».

Au contraire de Cécilia, l’ex de Ciani revient et se manifeste à la 27^ème lorsque le défenseur loupe son dégagement qui arrive sur Mounier. Ce dernier frappe mais Carrasso est présent. La défense est désormais totalement dépassée comme à la 29^ème où sur un bon ballon niçois, Planus est trop court et se fait prendre par Coulibaly qui se présente seul face à Carrasso. Le Niçois a le choix : louper son duel face à Cédric qui est bien sorti ou servir Mounier seul au point de péno. Il choisit la seconde solution sauf qu’il n’a pas pensé à une chose primordiale : le mec en face de lui est un monstre. Cédric réussit à intercepter la passe de l’Ivoirien et me sauve d’un retour à l’alcoolisme.

Décidément, la fébrilité se transmet plus vite entre les joueurs bordelais que la chtouille dans un camp de vacances. C’est Gouffran qui perd un ballon stupidement sur un corner bordelais. Au contraire des gamines dans les émissions de MTV, le contre niçois est avorté par Planus qui met la balle en corner.

Même sur coup de pied arrêté, Bordeaux n’y arrive pas. Pourtant Palun y met du sien en taclant Jussie par derrière mais Obraniak gâche la munition en tentant de frapper le coup-franc directement. Evidemment, faut que la deuxième connerie de la soirée arrive.

On est à la 38^ème, Digard sort de sa défense balle au pied et envoie un superbe ballon vers Guié Guié. La défense s’arrête et lève instinctivement le bras, sauf Planus qui sait qu’il couvrait l’attaquant niçois. Pendant que les Bordelais se regardent, l’attaquant azuréen se présente seul face à Carrasso. Il lui tire dessus, le gardien repousse, le ballon ricoche sur le tibia de Guié Guié et va au fond. Compatissant, l’assistant du Mad va me chercher une bière.

Texto pour Cédric : « Salut Cédric, c’est Dieu, je pouvais pas te laisser prendre ma place comme ça, alors je t’ai envoyé un peu de malchance. »

Carrasso tient à prouver à Dieu qu’il n’est pas du genre à se laisser abattre et sur un long dégagement de Guié Guié (un peu à l’arrache il faut dire) il réalise un amorti de la poitrine en dehors de sa surface tout en insultant Ciani. La classe.

La dernière pseudo-occasion de la première période est girondine avec Trémoulinas qui centre dans les six mètres. Forcément Ospina est prem’s devant Jussie qui fait faute. Mi-temps, Nice mène 2-0 à Lescure, j’hésite entre un retour à l’alcoolisme et la toxicomanie. L’assistant du Mad se fout de ma gueule entre deux sanglots lorsqu’il revoit le but toulousain et Jérémy Morel.

Le match reprend et Ciani est toujours sur la pelouse. Je suis à deux doigts de l’insulte à l’encontre de Gillot mais je m’aperçois vite qu’il y a eu un changement de tactique : Sané est passé en milieu récupérateur, Plasil est monté d’un cran, la défense est repassée à 4. Je suis quand même moyennement convaincu mais j’espère une réaction.

Après avoir vu une air-reprise de Gouffran (du gauche, normal), je vois Obraniak prendre le premier jaune du match après une faute pleine de frustration sur Palun qui venait de lui mettre deux taquets sans prendre de carton.

Le match ressemble désormais à un attaque-défense avec Nice qui évolue en 5-3-1-1 (5 défenseurs, 3 milieux défensifs, 1 milieu relayeur et un mec devant pour courir partout). A la 56^ème, Obraniak centre vers Gouffran qui remet sur Maurice-Belay qui tente la frappe du droit. Ça passe largement à côté.

C’est quand même pas folichon et Nice joue comme à la maison (de retraite), se permettant même des frappes improbables comme celle de Monzon à la 61^ème, qui allume Carrasso depuis la ligne de touche. La frappe est puissante et précise, elle oblige Carrasso à repousser des poings. Il lève les yeux au ciel et fait à Dieu : « C’est tout ce que t’as ? ». La frappe suivante étant signée François Clerc et du gauche, visiblement oui, c’est tout ce qu’il a.

A la 66^ème, Trémoulinas obtient un coup-franc proche du poteau de corner suite à une charge de Coulibaly. Obraniak s’en charge, il trouve la tête de Ciani qui dévie la balle vers Planus qui marque… en taclant, comme un symbole de Planus. Dans son but, Carrasso regarde vers Dieu et lui dit : « Voilà ce que je peux réaliser comme miracle ». Dieu boude.

Dans la foulée du but, Gillot fait sortir Gouffran et entrer Diabaté. Yo a été tellement transparent que Foot+ ne remarque pas tout de suite sa sortie. En effet il faut attendre le premier ballon de Diabaté pour qu’ils s’en aperçoivent. Cheick marque bien son entrée, il loupe son contrôle qui monte d’un mètre, les Niçois récupèrent et partent en contre.

Le but semble avoir redonné de l’envie aux Bordelais et même à Jussie qui accélère (il trottine quoi) et sert Maurice-Belay qui déclenche une bonne frappe pied gauche. Ospina se détend et met la balle en corner. Sur celui-ci Diabaté fait faute sans sauter. Pas de doutes, il est de retour.

Bordeaux pousse mais se heurte à une défense recroquevillée dans ses 16 mètres. Obraniak tente le ciseau mais le rate alors que Diabaté envoie sa tête à bout portant dans les bras d’Ospina sur un centre de Plasil. Marsiglia est tellement serein qu’il se permet de se foutre de notre gueule en faisant rentrer Grandin (le mec qui se fait traiter de con par Dumas qui n’est pourtant pas lui-même une lumière).

La fin du match se promet d’être longue, les Niçois gagnant un maximum de temps à chaque occasion (et ce depuis le deuxième but). A la 76^ème, Monzon prend un jaune pour gain de temps (quasiment une minute pour jouer une touche). Bordeaux a enfin compris qu’il fallait arrêter de chercher la tête de Diabaté vu qu’il ne saute pas ou alors à contre-temps. C’est donc dans les pieds qu’il reçoit un ballon aux 20 mètres à la 80^ème. Grâce à sa technique, il obtient la faute. Obraniak frappe fort le coup-franc qui lèche le poteau d’un Ospina qui a serré fort les fesses au moment de plonger. Au passage, Grandin a réussi à prendre un jaune parce qu’il refusait de se mettre à distance. Un génie.

Gillot craque, il sait que c’est perdu, il sort Obraniak et Plasil pour faire rentrer Traoré et Bellion. Dire qu’il reste encore 10 minutes à jouer.

A la 87^ème, Bordeaux se procure sa dernière occasion : Trémoulinas centre, Bellion dévie et Diabaté réussit en taclant, alors qu’il a le but grand ouvert, à la mettre à côté. Le flot d’insultes qui est sorti de ma bouche ne sera pas retranscrit dans cette académie pour éviter une censure de la part du CSA. Sur le renvoi aux 6 mètres, Ospina prend un jaune, l’arbitre trouve que mettre une minute pour dégager c’est un peu long, faudrait pas le prendre pour un truffon.

Sinon pour l’anecdote : 93^ème, faute de Planus à 30 mètres, Monzon prend son élan jusqu’au milieu de terrain pour envoyer une mine en tribunes. Le petit Thibault, 8 ans, qui venait au stade pour la première fois avec son papa, prend le ballon dans la gueule et se met à chialer. Les CRS interviennent pour évacuer ce jeune hooligan. Il a pris 8 ans d’interdiction de stade pour « utilisations de sirènes ».

Le match se termine sur cette défaite que résumera fort bien Gillot : « On a été vraiment à côté de la plaque ». Les joueurs devaient sûrement être perturbés par la fameuse taxe Hollande vu qu’ils ont passé pour la plupart la semaine à en dire des conneries. Le replay vous le confirmera. En attendant, place à l’analyse.

Les gars :

Carrasso (4/5) : Dire qu’il y a des mecs qui mettraient Ruffier 3^ème gardien de l’Equipe de France… Pitres.

Sané (3/5) : A l’image de la défense et d’une fin de gastro : solide jusqu’au premier pet de travers. Pas forcément à son aise en milieu défensif, il a quand même été meilleur que Plasil à ce poste. Qui aurait cru qu’on puisse écrire ça de lui un jour ?

Planus (3/5) : Après avoir revu sa couverture en tergal sur le deuxième but, la sanction est tombée : -1. Il était pourtant bien parti en déboîtant Mouloungui (bonus +1). Les deux bonus s’annulant le but lui permet d’obtenir la moyenne. Si Planus était un film, ce serait : « L’homme qui voulait tacler sa vie ».

Ciani (2/5) : Plus en retard qu’un TER sur le penalty Micka a semblé perdre toute confiance après cela, preuve qu’il n’est pas encore tout à fait remis. Du mieux en seconde période et une passe décisive (il paraît) pour le but de Planus. Plus trou de la sécu qu’agence tout risque.

Mariano (3/5) : Un match quelconque avec une qualité de centre très aléatoire. N’a pas pu vraiment prendre le dessus sur un Monzon accrocheur et bien aidé par Civelli.

Trémoulinas (3/5) : La moyenne pour son activité. Ses centres ont été assez peu précis (en même temps pourquoi changer ?) mais il a eu le mérite de tenter jusqu’au bout même si sa tendance à repiquer dans l’axe m’exaspère.

Plasil (2/5) : Il mérite 1 pour sa prestation d’ensemble mais comme l’assistant du Mad le disait, il ne jouait pas à son poste. Du coup il a été transparent et ce même en seconde période alors qu’il devait jouer plus haut. En même temps, face à 3 milieux défensifs… Remplacé par Traoré à la 82^ème.

Obraniak (2/5) : Bouffé au milieu à l’instar de ses coéquipiers il a été aussi très peu efficace dans ses coups de pieds arrêtés. Son coup-franc qui lèche le poteau et celui qui amène la réduction du score ne masquent pas suffisamment son manque d’impact dans le milieu. Remplacé par Bellion à la 82^ème.

Maurice-Belay (2/5) : Très fort dans la percussion balle au pied, beaucoup moins lorsqu’il s’agit de prendre la bonne décision, un peu comme un mec bourré quoi.

Gouffran (1/5) : A couru. Remplacé à la 67^ème par Diabaté.

Jussie (1/5) : N’a pas couru.

Les entrants :

Diabaté (non noté) : Une technique plus bordélique que la chambre d’un ado mais un impact physique indéniable. Bouffe deux fois la feuille en loupant l’égalisation.

Bellion (non noté) : Visionnaire, il rend hommage à « The Artist » en restant muet depuis 2 ans.

Traoré (non noté) : Rend hommage au RPR et aux emplois fictifs.

Les remarques à la con :

• Bordeaux, ville de Juppé, face à Nice, ville d’Estrosi. Et le match ne s’appelle pas « l’UMPico » ? On est en manque d’imagination à Canal ?
• 70-30 de possession en faveur des Bordelais et on gagne pas ? Comment est-ce possible ? Pourrait-t-on éclairer ma lanterne ?
• Foot+ : « Les recrues bordelaises qui complotent » mais contre qui ? Ben Khalfallah ? La Suisse ? François Hollande ? J’attends vos réponses.
• La réserve s’impose 2-0 à Rodez. Buteurs : Chevalier et… Sala.
• Brest la semaine prochaine, il faut éviter d’y faire un match nul, ils vont finir par battre le record de Pavon (20 nuls en une saison).
• Les images du match sont ici

Ah bon, les excuses ça ne soigne pas ? Les bisous non plus ? Aurais-je vécu dans le mensonge ?

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