La SM académie note Caen-OM (2-2)

Victime d’un multiplex C+ faisant la part belle à des matchs de seconde zone (Monaco-Lyon par exemple), votre Michel Dahleb a hésité bien longtemps avant de dégobiller son papier. Surtout que les deux buts caennais trop rapides conjugués, pour une fois, à des résultats favorables sur tous les autres terrains avaient rendu le verdict final aussi douteux que le destin professionnel d’une assistante de DSK faisant du 95C.

Alors comme la classe valide son brevet de ligue 1, nous allons quand même nous attacher à travers un plan en trois parties à décrire les tenants et les aboutissants du match caennais. Après tout comme dans les grands journaux sportifs on se permet de filer sans vergogne des métaphores moisies, pourquoi la SMA ne se mettrait-elle pas à ce fond de commerce. On se demandera donc dans quelle mesure la défense a tenu son rôle de rempart, puis si les deux buts encaissés ne sont pas dus à une interface logistique au milieu de terrain trop faiblarde et enfin nous nous demanderons si la ligne d’attaque a été à la hauteur de ce que le score voudrait nous faire croire.

De tous temps les gardiens ont eu du mal quand on les laissaient seuls face au buteur adverse. Thébaux 3/5 n’a pas fait exception.

Quelles sont les raisons qui ont provoqué cette solitude bovaryesque ? Il y en a deux :

Raineau 2/5 a souffert face à son petit amant provençal en slip moule-burnes et Heurtaux 2/5 n’a pas combattu suffisamment pour sauver son couple avec Georges Leca.

Il serait néanmoins faux de dire que l’ensemble des acteurs défensifs est à dénigrer pour leur légèreté puisque Leca 3/5 a couvert de façon honorable les agissements coupables de son binôme. Sorbon 3/5
n’a pas eu d’avertissement de la part du garde champêtre.

Après ces éléments introductifs décrivant les raisons profondes, protéiformes et bleues et jaunes et pourpres et paraboliques du bilan défensif caennais nous allons décrire dans une seconde partie les interactions entre les éléments pistonneurs du système caennais de façon à les rattacher à l’un ou l’autre des bilans provisoires.

On aurait pu croire dans un premier temps que Seube serait au coeur de nos commentaires. Pourtant la disparition prématurée du capitaine caennais a mis au devant de la scène un personnage devenu secondaire dans les épisodes précédents :

Proment 3/5 premier pompier et premier lanceur des coups de feu caennais, il a aussi soufflé le vent de la résistance pour défendre la terre natale. Cette conjonction des 4 éléments souligne le caractère lyrique de sa performance.

C’est au pied des grands murs qu’on reconnaît les grands joueurs tels que Mollo 3/5 premier prix de modestie et prix spécial du jury pour la qualité globale de ses interviews.

On ne peut pas nier le rôle d’adjuvant décisif à ses côtés de Nivet 4/5 à l’écoute de tous les ballons caennais, il a été le psychothérapeute de la soirée caennaise.

Le tableau pourrait être chatoyant mais le drame du texte est que Hamouma Bovary 4/5 ne va sans doute pas rester à Yonville. En effet depuis son arrivée dans la bourgade normande, les clercs de notaires malherbistes se frottent les mains et un départ pour raison romantico-financières n’est point improbable.

Enfin nous allons voir comment les duettistes préparateurs chimiques caenanis ont négocié ce dernier chapitre. Une performance dimensionnelle avec El Arabi 3/5 accueillant et disponible pour son compère Niang 4/5 qui sera à n’en point douter le prochain héros du roman caennais en ligue 1

Nous avons choisi pour des raisons de décence bien compréhensibles de ne point commenter les entrées d’un Traoré superfétatoire et d’un Deroin qui semble de plus en plus près de ses 42 annuités.

En conclusion rendez-vous au prochain numéro et merci à nos éventuels lecteurs !

Michel Dahleb