Le Onze Mondial de la semaine

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Zanetti dans un onze mondial plein de ligue 1 ? C’est possible.

Parce que nous aussi on veut faire dans le commercial et mettre nos plumes en avant, nous créons pour vous, un face à face unique en son genre, le onze contre onze.

C’est très simple, afin de tirer vers le haut nos académiciens et les footballeurs notés (ils se ruent sur les notes d’horsjeu.net afin de connaitre leur réel niveau ; les connivences avec L’Equipe font que leurs notes ne valent plus rien et ils le savent), les gros membres choisissent chaque semaine les meilleurs et les pires performances avec les meilleurs et les pires commentaires de nos académiciens.

Ruffier – Monaco (5/5) : Justifie ses propos par sa prestation sur le terrain et il a raison. Le capitaine montre l’exemple et a su maintenir l’équipe à flot alors que l’attaque auxerroise tenta de les noyer. Vu la façon dont il essaie d’éviter les journalistes, on attend avec impatience la rencontre avec David Astorga…

Clichy – Arsenal (5/5) : Excellente lecture du jeu, des interceptions et des montées rageuses. Le Gaël que j’aime. Décisif. Celui qui a remporté un ballon d’or sur ma partie de PES. Et + 1 pour la roulette Zidanesque.

Sakho – PSG (4/5) : une partie sans fioriture, des sorties de ballon toujours propres, un gage d’assurance dans l’axe, et une titularisation en Bleu contre les Auriverde ! Si-si, vous verrez bien !

Danzé – Rennes (4/5) : Toujours aussi volontaire et actif sur le terrain, il a semblé un peu hésitant en début de match avant d’être au four, au moulin, et à la caisse de la crêperie. Auteur de la première passe décisive du match, il aurait pu en signer une deuxième sur une belle remise de la tête sur corner. Apparemment, une histoire d’amour le lie à Erminig, la mascotte dégueu du club.

Grichting – Auxerre (4/5) : La blessure de Mignot lui permet d’évoluer à son poste de formation, pour lequel il est accessoirement international (Suisse, certes, mais il est loin le temps où l’on trouvait l’Helvète underground). Du bon boulot. (le service onze mondial le met quand même à droite, juste pour le faire chier)

Song – Arsenal (4/5) : Retour aux sources pour l’enfant barbu du Funk (sans déconner, chemise cool pelle à tarte à paillettes, pattes d’eph, et c’est limite Travolta). Il a joué au méchant flic avec les milieux de Leeds en coupant quelques tibias. Ca fait plaisir, et on a plus de place pour contre-attaquer derrière. Jurisprudence Vieira.

Zanetti – Inter (519/5) : 519ème match en Serie A avec l’Inter pour Javier, qui égalise Beppe Bergomi. C’est pas beau ça ? Quelqu’un n’a t-il pas encore compris que ce joueur était parfait ? Continue jusqu’à 50 ans Javier, je veux que mes petits-enfants te voient galoper à Giuseppe Meazza !  Remplacé à la 86ème par Santon. Pour le faire acclamer, et pour relancer Davide qui a le potentiel pour durer 15 ans à l’Inter, alors pourquoi s’en passer ?

Valbuena – OM  (4/5) : Un diesel certes, mais une fois chauffé (c’est à dire après 14 contacts avec le sol, 154 rebonds et 376 ricochets), Mathieu s’est retrouvé partout et surtout dans le bon coup qui amène le but de la victoire. Si vous voulez crâner en société, Valbuena en langage sourd muet ça se dit : « bouche ouverte », « oh », « ouh », « grimace ». De rien.

RoudetLens (4/5) : Principal danger de l’équipe, il a remonté tous les ballons et a été dans tous les bons coups. Il aurait d’ailleurs pu s’offrir une passe décisive en fin de première période si Janot n’était pas sorti comme une balle dans les pieds de Maoulida. Il lui manque encore cette précision qui permettrait de transformer tous les CPA en occasions mais a eu la bonne idée de ne pas laisser Eduardo tirer le pénalty, car lui aussi sait que quand le Brésilien marque, on ne gagne pas.

Tettey – Rennes (5/5) : Un beau but, une belle passe décisive, moins de déchet que d’habitude… Notre Norvégien tient le bon bout, pas comme Zahia. Son adaptation aurait été longue, mais à la vue de ses deux dernières prestations, elle semble réelle. Dalmat a du souci à se faire.

Eto’o – Inter (5/5) : Une passe décisive pour Dejan, des reins adverses laissés sur le côté gauche (adaptation moderne du Petit Poucet ?) et quel premier but de rêve ! Je précise « premier » parce qu’il a bien sûr inscrit un doublé.

Les remplaçants :

Gomis – OL (5/5) : Oui, ne faisons pas dans la demie mesure, Gomis a tout simplement été excellent. Outre ses deux buts, presque en renard des surfaces (surtout pour le second), il a aussi la délicatesse d’en marquer un premier de très chouette, bien plus que ce que le supporter moyen ou le crétin qui le sifflait, pouvait attendre. J’ai d’ailleurs, et le fiston aussi je pense, une pensée émue pour les deux débiles qu’on avait derrière nous pour Lyon-Nice et qui avaient promis de se faire moine en cas de doublé. La vie religieuse leur tend doublement les bras depuis.

Dernis – MHSC (non noté): Il est rentré et il a fait une passe décisive. Ça fait plaisir.

Xavi – Barcelone (4/5) : Le meilleur sur le terrain, le lampadaire au milieu du brouillard avec sa passe décisive habituelle. C’est le joueur le plus régulier dans ses prestations. Certains pensent que si Messi se blesse, le collectif entier de l’équipe en pâtira. Moi je crois que si Xavi venait à être indisponible sur un longue période, il faudrait commencer à avoir les genoux qui tremblent.

Un coup d’oeil aux idiots du Onze Anal d’en face ? C’est ici que ça se passe.

5 thoughts on “Le Onze Mondial de la semaine

  1. Zanetti va p’tet battre le record de présences consécutives dans le Onze Mondial d’Horsjeu.net !

  2. Je propose qu’on renomme le « Onze Mondial » en « l’équipe de Javier », mais bon, mon objectivité en la matière reste sujette à caution…

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