Les présentations: l’Espagne

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On ne présente plus Hristo et sa maman.

Les académiciens et lecteurs de horsjeu.net vous présentent les pays participant à la coupe du monde, aujourd’hui Hristo et sa maman nous parlent de l’Espagne.



La Marcha Real, plus vieil hymne au monde et surement un des plus beaux puisqu’il n’a pas de paroles.


Historique :
Comme vous le savez tous, la Roja n’a jamais brillé en coupe du monde, sa meilleure performance remontant en 1950 lors d’une demi-finale (en fait c’était un tournoi à quatre) où elle ne réussit qu’un match nul face à l’Uruguay avant de se faire écraser par le Brésil puis la Suède.Il faudra attendre l’Euro 1964 avant de voir l’Espagne, à domicile, gagner son premier titre majeur avec une victoire en finale 2-1 face à l’URSS grâce à des buts de Martinez et de Pereda.S’en suit une longue traversée du désert, malgré une finale de l’Euro 1984 perdue face aux français, jusqu’en 1992, où, sur ses terres, la Roja remporte le tournoi des JO 3-1 face aux Polonais grâce à une génération dorée (Kiko, Abelardo, Luis Enrique, Guardiola, Ferrer, Canizarez). La selection connait encore un passage à vide jusqu’à l’Euro 2008, où face aux allemands, elle s’impose pour ramener son deuxième championnat d’Europe au pays des tapas sur un but de Torres. Mais tout cela n’a aucune importance, surtout pour les Espagnols, qui, très régionalistes, n’ont que faire des performances de leur sélection (surtout quand elle perd) : la culture club prime et la Liga est la priorité pour tous, la Coupe du monde n’est qu’un petit bonus estival.

Le top 5 des joueurs ayant marqué l’histoire :

Ricardo Zamora : si l’Espagne a eu de grands gardiens (bon d’accord c’est pas l’Allemagne non plus) c’est en partie grâce à lui. Il est aussi une des seules personnes à avoir joué ou entrainé à la fois au Barça, au Real, à l’Atlético et à l’Espanyol. Première vraie star du football espagnole dans les années 30, le trophée de meilleur gardien de la Liga porte désormais son nom.

Alfredo Di Stefano : LE meilleur joueur de l’histoire du football selon certains (même si je vous l’accorde cette notion est quelque peu subjective), auréolé de deux ballon d’or dans les années 50, aurait pu porter les couleurs du FC Barcelone, mais au dernier moment il signe à Madrid. Possédant un palmarès ahurissant (5 ligues des champions, 8 Liga et une Copa America), il est un des joueurs de l’époque à avoir été sélectionné dans deux équipes nationales (Argentine et Espagne). 307 buts sous les couleurs du Real, alors que certains peinent à en marquer 10, n’est-ce pas Rim-K?

Telmo Zarra : 6 fois pichichi de la Liga dans les années 40 et 50, Zarra n’a connu qu’un seul club, l’Athletic, avec lequel il marqua 251 buts en 277 matchs ce qui fait de lui le meilleur buteur de l’histoire de la Liga. 20 buts en 20 sélections en équipe d’Espagne il n’a malheureusement jamais brillé lors d’une compétition majeure ou peut-être était-il mal entouré… Le trophée du meilleur buteur espagnol de Liga BBVA et de Liga Adelante porte son nom.

Luis Suarez : partout où le ballon d’or 1960 est passé, son équipe a tout gagné. Que ce soit à Barcelone (2 Ligas, 2 Copas, 2 ex-coupes Uefa) ou à l’Inter (2 ligues des champions et 3 Calcio) il a fait parler la poudre à chacune de ses apparitions. Grand artisan de la victoire espagnole à l’Euro 1964, Luisito est à Barcelone ce que Di Stefano est à Madrid. C’était le genre de joueur capable de dribbler 3 ou 4 joueurs et finir par une frappe pleine lucarne, juste pour le style.

Raul : recordman de buts marqués sous le maillot de la Roja, recorman de buts marqués sous les couleurs du Real, l’homme aux 3 ligue des champions n’a pas inspiré Carlos Tevez dans sa carrière de mercenaire. Ne connaissant qu’un seul club pro, le Real, ses détracteurs le considèreront toujours comme un colchonero car formé à l’Atlético. Beaucoup aussi lui reprocheront les mauvaises performances de la Roja au début des années 2000 divisant le vestiaire en 2 camps : un catalan, l’autre castillan ; raison pour laquelle il ne fut pas du voyage lors de l’Euro 2008. Mais Raul, toujours en activité et élu 5 fois meilleur joueur espagnol de l’année par le journal Don Bàlon, est déjà une légende.

Les qualifs :
10 matchs, 10 victoires. 28 buts marqués, 5 encaissés avec comme points d’orge une fumée 5-0 face à la Belgique, une victoire 2-1 en Turquie et une autre 5-2 en Bosnie. La Roja a balayé tout ce qui se trouvait en travers de sa route. Les Belges, Arméniens, Bosniaques, Turcs et Estoniens se souviendront longtemps de cette Espagne 2008-2010.

L’effectif :

Gardiens :

Iker Casillas (Real Madrid) : El Capitan, le patron de ces troupes, San Iker comme on le surnomme à la capitale va devoir réitérer ses performances de l’Euro 2008 s’il veut espérer soulever le Saint-Graal malgré sa saison mitigée. Mais en sélection, il a une vraie défense devant lui qui ne laissera pas tirer l’équipe adverse à 15 mètres du but.

José Reina (Liverpool) On sait qu’il y a des différends entre lui et Valdès datant de l’époque où tous les deux étaient à Barcelone, mais bon, pour faire des passes dans les mains d’Iker avant les matchs, ils vont pas nous faire chier.

Victor Valdès (FC Barcelone) : Vitor! Vitor! Vitor! Vitor! Pardon… hum hum… Une saison de folie, le titre de meilleur gardien de la Liga et certainement un des meilleurs gardiens du monde mérite cette coupe du monde. Honorera-t-il sa première sélection avec la Roja ? Pas sûr en tant que troisième gardien.

Défenseurs :

Sergio Ramos (Real Madrid) : latéral droit de son état, défenseur central pour dépanner, Sergio a rempli sa valise de chemises de soirée et de gel fabrication maison dont personne ne connait le secret de fixation. Mais d’après la légende, dans le fin fond de l’Andalousie, les gens s’en servent pour poser le papier-peint.

Carles Puyol (FC Barcelone) : Tonton est là, quoi de plus normal. Malgré une saison où l’on ressent une petite baisse de régime, ne pas le voir dans l’équipe aurait été comme faire un gâteau au chocolat sans chocolat. Le capitaine du Barça est un taulier, si ce n’est le taulier.

Gerard Piqué (FC Barcelone) : sa première sélection ne date que de début 2009 (il n’a pas participé à l’Euro 2008) alors qu’il est aujourd’hui titulaire indiscutable et qu’on a l’impression de l’avoir vu jouer depuis bien longtemps. Le patron catalan n’a pas de faille, à part Zlatan.

Joan Capdevilla (Villarreal) : s’il y a un point faible dans l’équipe c’est bien le côté gauche de la défense. Enfin quand je dis point faible c’est pas Sylvain Armand non plus parce que Capdevilla, lui, il joue à Villareal.

Raul Albiol (Real Madrid) : solide défenseur arrivé à Madrid pour palier la suspension de Pepe, il s’est alors imposé comme un titulaire à part entière grâce à la grave blessure de ce dernier. Il jouera peu mais il faudra qu’il joue bien.

Carlos Marchena (Valence) : le boucher de Valence, l’équarisseur de la Costa Dorada, il sera là si jamais, il y a besoin, en fin de match, de blesser un joueur adverse ce qu’il fait depuis 13 ans en Liga.

Alvaro Arbeloa (Real Madrid) : le bouche trou de la défense. Pouvant évoluer à droite comme à gauche il ne rentrera en jeu que si un joueur est blessé ou lors du troisième match en poule.


Milieux :

Xabi Alonso (Real Madrid) : patron du milieu de terrain espagnol, Xabi aura pour tache principale de faire fermer le claque merde du milieu offensif adverse voulant faire le barbiquet baballe au pied. Gourcuff, Veron, Kaka, Lampard ou et Van der Vaart sont prévenus, s’il passent, Alonso Casse.

Xavi (FC Barcelone) : si avec la saison qu’il vient de passer il ne cartonne pas au Mondial, je jure de ne plus boire de San Miguel de toute ma vie. Les pseudos puristes vous diront qu’il est cuit mais moi je vous dit la compèt’ appelle la compèt’ et ça, Xavi le sait. Mes que un jugador.

Andres Iniesta (FC Barcelone) : une saison en demi-teinte à cause d’une blessure récurrente, il faut vraiment espérer que Andrès soit au taquet pour le Mondial car un gros parcours passe avant tout par un grand Iniesta.

Cesc Fabregas (Arsenal) : tout juste guéri d’une fracture du peroné, Cesc va être frais comme un gardon pour aborder ce mondial en pleine force de l’âge. Sans compétition depuis 3 mois, sa fraicheur va lui permettre de réaliser un grand mondial. Quoi, je me contredis ? Exact mais comme dirait Hermes House Band « Life is life ».

Sergio Busquets (FC Barcelone) : c’est l’homme qui fait jaser en ce moment à Barcelone. Personne ne comprend pourquoi Guardiola le titularise aux dépends de Yaya Touré. Il va avoir à coeur de prouver le contraire durant la compétition.

David Silva (Valence) : suivi de près par Manchester City, le Real, le Barça, Manchester United et Chelsea, cela suffit à savoir que ce joueur a du talent. Ailier gauche de poche (meneur de jeu en club), j’ai vraiment hate de le voir à l’oeuvre en Coupe du Monde, sa première.

Javi Martinez (Bilbao) : la première surprise de Vincent Du Bois dans cette sélection mais au vu de sa saison c’est largement mérité. C’est le bejamin de la troupe mais paradoxalement le plus grand. C’est quand même fou la vie et les contradictions qu’elles comportent!


Attaquants :

Jesus Navas (FC Seville) : c’est LE coup de coeur de Hristo  et Maman. Formant, il y a quelques saisons avec Daniel Alvès, le côté droit le plus redouté d’Europe, Jesus a réussi à se sevrer de son compère brésilien mais toujours pas de sa maman. S’il veut je lui prête mon forfait Neo 3 histoire que le mental ne flanche pas ou ma peluche de Rex le chat. Il va cartonner.

Fernando Torres (Liverpool) : il est beau, il est grand, il est stylé et en plus il plante des pions comme le peon plante ses banderilles. El niño Fernando, tout juste opérer du genou, est prêt à réitérer ses performances de l’Euro 2008 histoire de prouver qu’il est le meilleur attaquant de la planète.

David Villa (FC Barcelone) : fraîchement débarqué à Barcelone il y a quelques jours, le meilleur buteur de l’Euro 2008 va encore faire trembler tous les défenseurs. Encore 21 buts en Liga cette année, c’est sur lui que je mets une pièce pour le titre de meilleur buteur de la compétition. Et c’est pas Francis qui vous le dit ça.

Fernando Llorente (Athletic) : grand, rapide, technique, Fernando ne va pas rester longtemps à Bilbao à moins que le basque ne choisisse de faire une carrière à la Zarra et de finir à l’Athletic. En tout cas avec ses 14 buts en Liga cette année il n’est pas la par hasard.

Juan Manuel Mata (Valence) : de la même génération que Busquets, l’ailier gauche de Valence aura, avec le talent qu’il possède, du temps de jeu c’est certain. De grosses prestations peuvent littéralement le faire exploser aux yeux du monde.

Pedro (FC Barcelone) : seconde surprise du sélectionneur grâce à une saison où le petit Pedro est devenu une pièce maitresse de Barcelone. Son temps de jeu devrait être limité mais être en Coupe du Monde, alors qu’il jouait en réserve du Barça il y a 2 ans, est déjà énorme.

Coach :
Vicente Del Bosque : 2 ligues des champions et 2 Liga en poche, Vincent du Bois a de la bouteille et les grosses compétitions il sait les gérer. C’est le seul entraineur à avoir été viré d’un club à cause de son physique (à l’époque des galactiques du Real) alors qu’il venait de gagner la ligue des champions. Depuis c’est la débandade à Madrid, merci Florentin…

Cette équipe est jeune et contrairement à une certaine époque, les rivalités Real/Barça au sein de la sélectionse sont estompées pour laisser place à un vrai esprit de groupe n’ayant que la victoire par le beau jeu en tête.

Tactique et style de jeu :

Les Espagnols, qu’ils gagnent ou qu’il perdent, ne calculent jamais : ils jouent l’offensive à outrance. Après la désillusion de la coupe du monde 2006, l’entraineur en place de l’époque, Luis Aragonès a décidé de changer son style de jeu. Ayant vu la même année la manière de jouer du FC Barcelone de Rijkaard, il a décidé de s’inspirer de ce football si attrayant. Il jouera de cette manière durant les qualifications de l’Euro 2008 et pendant l’Euro lui-même. Vicente Del Bosque, à sa nomination en 2008, n’a rien changé à tout cela, il a fait péter le 4-3-3. Mais quand on a deux avant centres du calibre de Villa et Torres pourquoi se priver de les mettre tous les deux sur le terrain? Perspicace ou simplement lucide, Del Bosque, pendant les qualifications, changea souvent sont système passant à un 4-4-2 plus basique mais non moins efficace. Del Bosque a donc deux possibilités tactiques pour cette coupe du monde :

Un 4-4-2 basique avec les deux attaquants Villa et Torres (comme pendant l’Euro 2008), Xavi menant le jeu de l’équipe.

Un 4-3-3 à la catalane (comme le thon) quand un des 2 attaquants est blessé ou en méforme (comme contre l’équipe de France en février ou à la finale de l’Euro 2008).

Coupe du monde et préparation :

L’Espagne ira jouer ses deux premiers matchs de préparation à Innsbruck le 29 mai face à l’Arabie Saoudite et le 3 juin face à la Corée du sud. Elle recevra ensuite la Pologne le 8 juin à Murcie.La sélection s’envolera alors pour l’Afrique du sud pour rejoindre son camp à PotchefStroom.
Tombée dans un groupe H à sa portée mais loin d’être facile la Roja affrontera l’équipe Suisse le 16 juin, le Honduras le 21 juin puis le Chili le 25 juin. Si la logique est respectée l’équipe espagnole devrait sortir première de son groupe et affronter ensuite le 2ème du groupe G composé de la Corée du Nord, du Brésil, de la Cote d’Ivoire et du Portugal. Moins facile pour le coup.

Quand Hristo se transforme en Madame Irma :

Espagne 2 – Suisse 0

Espagne 5 – Honduras 0

Espagne 2 – Chili 2

1/8 finale Espagne 3 – Brésil 1

1/4 finaleEspagne 1 – Italie 1 (victoire aux tirs aux buts)

1/2 finaleEspagne 1 – Allemagne 0

Finale Espagne 3 – Angleterre 1

Oui, l’Espagne sera championne du monde, histoire de casser le mythe du favori de la compétition qui ne gagne jamais.


Demain, si vous êtes sage, Jan-Karl sans sa maman vous présentera la Mannschaft.

Il reste certains pays en stock: Afrique du Sud, Nigéria, Cameroun, Suisse, Danemark, Paraguay, Chili, Honduras, Corée du Sud.

Si vous souhaitez écrire sur l’un de ces pays, écrivez d’abord à editeur@horsjeu.net. Si vous ne le faites pas, nous écrirons n’importe quoi...

18 thoughts on “Les présentations: l’Espagne

  1. Belle présentation mais une question me taraude : Xavi n’est-il pas forfait pour la CDM?

  2. @Nick Tarem

    Non absolument pas. Xavi Hernandez sera là et bien là malgré une fin de saison où il jouait sur une jambe (véridique)

  3. Heu, Albiol n’a jamais été recruté pour palier la suspension de Pepe mais plutôt pour former la charnière avec lui… Donc il s’est imposé comme un titulaire, ce pour quoi il a été recruté (mais il a été bon quand même).

    Et la description de Xabi Alonso le fait passer pour un Toulalan ou un Gattuso mais ce n’est pas ça, c’est surtout la première rampe de lancement de la Roja qui n’a pas de pitt-bull au milieu…

  4. A quand la présentation de la Nouvelle-Zélande.

    Je sais pas pourquoi mais la CDM approche plus je la sens bien la France à Rayman.

    Et pour l’espagne je les sens pas, pas assez solide défensivement. Puyol/Pique et le fait qu’il n’y est pas de récupérateur… Pas convaincu.

  5. J’ai une question Hristo. Comment se comporte le supporter national ? Tu nous a bien dis que la roja qui marche, c’est bien, mais c’est pas le club de coeur (Moké comprend tout a fait ça, les origines espagnoles sûrement) mais y-a-t-il la même « animosité » qu’en France avec les differents joueurs composant la selection ou ils la jouent collectif le temps d’une competition ?

    Par ex Villa en rouge après un transfert tout chaud au Barca, il va se faire huer par l’espagnol de Valence ? un coup franc d’Alvès peut etre apprecié par un gars de Madrid ? Je te demande ça car l’Espagne est encore plus regionaliste donc bon…soit ils restent dans leurs convictions, soit c’est « faux culs land » quand ça gagne sous le drapeaux jaune et rouge…

  6. Juste une info: quand on dit Cesc Fabregas, il s’agit d’une contraction de son prénom.

    Francesc, Francesc, Francesc Fabregas.

  7. Pour savoir si l’Espagne va gagner la seule vraie question est: le docteur Fuentes fait-il partie du staff?

    Il faut dire que cet homme a tellement fait pour le sport espagnol qu’il mériterait une statue ainsi qu’une retraite bien méritées.

  8. Eva est heureuse. Toute la famille du Barça sera présente au Mundial. Même si Papá va encore se faire piquer son Ballon d’or par un Argentin cet année, c’est lui le plus beau, c’est lui le plus fort. Et tant pis s’il doit boiter sur une jambe… enfin pas trop, j’espère. Eva l’attend pour une saison de Liga qui promet d’être bastanto salaz avec le Real de Mou en embuscade.

    P.S. La Suisse se réjouit de la leçon de football qu’elle va prendre. Le Honduras nettement moins. Attention au Chili qui a les moyens d’embêter et de terminer très largement deuxième du groupe H…

  9. on n’attend pas Patrick et on ne répond pas à Moké. Heureusement ce soir y a gros match…

  10. @Hristo

    Vrai ça, tu réponds pas à mon Moké ?

    Merci pour la photo. Qu’est-ce ki sont beaux !!! Je vais en faire un T-shirt parce que pour le fond d’écran j’ai déjà Yaya Tou La Gazelle qui enlace Lili Mess comme Brigitte Bardot enlace un bébé phoque.

    @Moké

    Tu as des origines espagnoles, trésor ? Tout s’explique. Cette nuit après le mètch, Eva rêvera de toi qui lui brames une chanson en castillan au creux de l’oreille.

  11. Eva je crois qu’Hristo te drague, alors il ne vas pas répondre à Moké, prétendant à ta cour, au charme dévastateur…Je le comprends en même temps…

    Je t’attends pour jouer à la carte au trésor, je vais m’occuper de ton coffre si tu veux. Moké est trop romantique, ça le perdra.

  12. Désolé Moké ton commentaire n’était pas affiché tout comme 2 autres commentaires (et ne t’en fais pas pour Eva, Maman me tuerait si elle savait ça donc je ne drague plus depuis mars 1974)
    Donc comme je disais l’Espagne a une grosse culture club certes mais de là à apprécier un but d’un joueur du club rival faut pas pousser Mémé dans le lac qui mousse. Par exemple Puyol ne se fait pas siffler par le public quand l’Espagne joue à Bernabeu (contrairement à Ben Arfa quand il joue au stade de France).
    La culture Roja est faible mais tu ne verras jamais un espagnol huer un joueur : inconcevable.

  13. Un bien belle équipe que cette Espagne.

    Toutefois, je lui souhaite autant de réussite en AfSud qu’à ses devancières en coupe du monde parce que gagner 1 CdM après 1 Euro, ce serait trop de bonheur pour eux.

  14. J’aurais pas osé Di Stephano comme Espagnol, mais bon soit. Pas comme si ils etaient regardant a cette epoque.

  15. Et si l’Espagne nous faisait une CdM estampillé France 2002.A
    vec les anciennes colonies et une équipe moche comme tout,les coincidence sont troublantes.
    Tremblez!!!

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