Salut Biff Tahnen,

Mange mes couilles si t’es un homme. Merci.

 

Avant-match :

Metz vient de perdre à Nice sur un but de Bosetti à la 94ème minute. Dans la foulée, l’ASaNaL gagne à l’extérieur. Autant dire que pour les Grenats et Rigobert, les choses vont mal.

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Voici la partie la plus sévèrement touchée par le but de Bosetti la semaine dernière.

Heureusement, Florent Malouda. Attendu comme le messie gay, l’ancien joueur de l’Équipe de France et de l’En Avant Guingamp sera très attendu pour sa première à Sinsinf’ devant quelques 20 000 moustachus à moitié teutons.

 

Le SC Bastia :

Hmmmm, le caca c’est délicieux. Club corse s’il en est, le Sporting est depuis peu entraîné par Claude Ukulele. Même si ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire la grimace, et que Claude en a plus dans le pantalon que toute la famille Puel mise ensemble, nommer à la tête du club le plus raciste du monde, ex æquo avec le Partizan Belgrade, le mec le plus noir de toute la génération 98, fallait oser. Et pourquoi pas mettre Romaric en défense tant que vous y êtes ?

 

Metz que un match :

-8 : Ambiance liguain aux abords de Sinsinf’. On voit des papis, des mamans, des trimards, des gitans et des gays avec le nouveau maillot de Metz. Comme quoi le football aussi sait rassembler toute la merde en un grand élan fraternel aux relents de caca.

-6 : Ou alors c’est l’effet Malouda.

-4 : Ou alors c’est l’effet Marchal sur le banc.

-2 : Compo classique et équilibrée. Du noir, du blond, du rapide et Bussmann.

0 : C’est tipar putain ! On lâcherait un juif nu dans l’arène avec deux lions affamés que Rigobert ne serait pas plus excité !

3 : Quelqu’un peut prévenir Bastia que s’ils continuent de monopoliser le ballon comme ça, il sont condamnés à perdre ?

5 : L’arbitre de la rencontre, Monsieur Desiage et sa barbe de faux cool a décidé de prendre le match sur ses épaules. Une intervention toutes les 20 secondes puis 10 secondes de remontrances avant 5 secondes de mime d’avion, puis un petit rototo d’orgueil et c’est reparti.

7 : Guirane N’Daw tente de s’occuper personnellement de Monsieur Desiage avant que celui-ci ne vienne pourrir définitivement la partie. N’Daw lance Groz’yeux ; c’est très efficace.

8 : Sénior Tallo envoie une enroulée chocolatée sur la bar traversière de M’Fa dièze. Avertissement sans frais pour les Grenat.

11 : Le FC Metz revient dans le match petit à petit. Monsieur Desiage s’est sacrément calmé depuis N’Daw.

14 : TAYAAAA ! Goaaaaal ! Golaço du FC Metz ! Oui Monsieur ! On prend tout ! La lucarne du Russkov ! Il en a mis partout avec cette volée de communiste téléguidée vers la lucarne indépendantiste corse. 1-0

15 : Qui c’est le lion maintenant ?

16 : C’est Guirane putain !!!!

21 : Bussmann n’a certes pas de jambe mais il a une tête, une grosse tête bien trapue, qui ne laisse que des miettes à la triplette offensive bastiaise.

24 : Quelqu’un a des nouvelles de Malouda ?

25 : Quelqu’un a des nouvelles de Russlan Pimenov ?

27 : Bastia tente de passer la seconde. Mais sur le ferry c’est pas facile.

34 : Claude Ukulele et son petit costard de blanc. On aura tout vu !

37 : Guido Milan a l’air remis de sa boulette niçoise, il rugit comme en 14.

42 : Ouh la volée ! La volée de Pimp de Pretty Boy Floyd Ayité en direction du petit filet messin. M’Fa ne peut rien faire. 1-1

45 : Monsieur Desiage renvoie aussi discrètement que possible son monde aux vestiaires de peur de froisser N’Daw.

Mi-temps. Le retour du challenge Wanadoo. Avec plein de petits hipsters qui se prennent pour Cabella. C’est mignon mais qu’est ce que c’est con un enfant !

47 : Metz est revenu avec des intentions. Comme Hitler à la Belle époque.

52 : N’Daw est absolument monstrueux. Impact, méchanceté gratuite, et roublardise. Tout ça sur un 1 mètre 95 de muscles, le tout surmonté d’un visage peu content.

58 : C’est bien beau de s’appeler Génie N’Gbakoto, mais au bout d’un moment faut le mériter. Sinon c’est du Kévin pour toi aussi petite coquine !

61 : Le match gagne encore deux points d’intensité. Encore trois points et on est au niveau de la guerre du Golfe. Encore 18 points et on est au niveau d’une analyse de Pierre Ménès.

65 : BUUUUUTTTTT D’EL GUIDO MILAN !!! Le putain de guerrier argentin qui délivre le FC Metz d’un superbe salto arrière. Son premier but pour le FC Metz, une semaine après sa boulette de la mort. Kestupeufaire face au destin Claude Ukulele ? 2-1 dans ta face !

67 : Ouahhh l’ambiance de Titan ! On vient même d’apercevoir Malouda !

69 : Les Dieux nordiques sont parmi nous, c’est impossible que des hommes fassent autant de bruits mon petit Jésus ! Des kilomètres au-dessus des ronronnements paisibles du Signal Iduna Park.

70 : WTF ? Une action téléguidée par Allah himself. Les joueurs du FC Metz sont touchés par la grâce et c’est Maître Krivets qui d’un superbe pierre-papier-ciseau retourné tente de conclure. Mais Oréola reste vigilent.

74 : Oh la contre attaque Buzz l’éclair à la rescousse ! Le Romain Métanire prend son couloir et tous les contre-favorables de sa vie en une course diabolique, puis Yéni prend le relais avant de lancer Krivets qui dévie en une touche rectale vers le Vénézuela tout entier : et c’est Falcon, héros en son pays qui vient sonner aux portes de la gloire pour le 3-1 !! La beauté Monsieur, la beauté !

76 : A Nancy, Monique (69 ans, cancer de l’œil) appelle la police pour tapage nocturne. Mais Sinsinf s’en fout, il exulte !

79 : Oh Krivets ! Le Letton Bulgare tente un dernier coup de génie avec une nouvelle frappe fouettée comme les fesses de Claude Ukulele, mais Oréola saute comme un chat des îles et repousse en corner.

80 : Florianne Malouda vient mettre sa mail à la pâte en tricotant un joli grand pont autour de Palmieri.

84 : Bussmannn ! 3-1, Metz est euphorique et c’est l’arrière-gauche qui se retrouve en position de conclure en pleine surface d’une demi-volée pissette qui finit dans le petit filet.

88 : Monsieur Desiage a une petite gaule qu’il essaie de réprimer. Sans grand succès.

90+4 : Fin du spectacle.

 

Les notes :

Guirane N’Daw est très pris par le rythme infernal qu’impose la Liguain. Il reviendra noter les joueurs dès que son calendrier le permettra. Prière de ne pas lui en tenir rigueur sinon il vous défonce quoi qu’il arrive. Merci.

Anthony M’Fat, 3/5 : Pas grand chose à faire hormis une ou deux sorties analériennes bien maîtrisées et 800 millions de relances au pied, ce qui ne lui pose aucun problème mon frère. M’Fa à Chateauroux, il est titulaire en numéro 10.

Romain Métanire, 2/5 : Un peu caca niveau défensif puisque dans le couloir du petit casse-couille d’Ayité. Bien niveau offensif comme en témoigne son apport sur le dernier but messin. Sinon du classique, un Kényan déguisé en joueur du FC Metz.

Gaëtan Bussmann of Steel, 3/5 : Un jeu de tête de gros porc et l’envie d’un beau diable ; l’homme bus a livré une prestation aboutie et commence à dompter la Liguain. Propre pour un joueur qui a le niveau CFA en vrai.

Jérémiade Choplin, 3/5 : Ben alors Bastia ? On a laissé partir Choplin et maintenant on met Romaric en défenseur centranal ? On n’a pas d’organe ? On est con comme des ânes corses (encore plus cons que les ânes continentaux) ? On voudrait mourir ? Compréhensible.

Hodor Milan, 5/5 : Oui Monsieur Milan. Psychologiquement au top malgré le contexte, le Guido vénèr a livré un match XXL que ne gâchent pas ses deux petites erreurs techniques inconséquentes mais que ponctue ce but de héros grec, son premier depuis qu’il est né, avec du style et de la hargne, de la violence et de la classe. Milan, c’est tout ce qu’on aime.

Guirane N’Daw, 5/5 : Rigobert n’aime pas les mauvaises langues et les fils de pute. N’Daw, c’est le gros noir que personne ne voulait voir arriver et qui a mis au pas le SC Bastia, une équipe de plus dans sa collection de peaux. Toujours au bon endroit, toujours au bon moment, fin tacticien et vicieux comme il faut, N’Daw c’est l’assurance que le FC Metz jamais ne se délitera, avec en point bonus, une envie répétée de verticaliser le jeu, précieuse et habile. Respect et robustesse.

Florianne Maoulida, 3/5 : Revenir à Metz, promu plutôt que d’aller jouer en Inde dans le cul d’un milliardaire obèse, bravo. Devenir leader moral d’une équipe inexpérimentée, très bien. Être bon en prime, à l’expérience et avec la justesse de celui qui sait, mes hommages. Et le tout avec le sourire. La Guyane, ça vous gagne.

Serguey Krivets, 5/5 : Un but (quel but!), une passe dé (quelle passe!), une disponibilité de travailleur en kolkhoze et une technique huilée : bienvenue à toi la nouvelle hype de Liguain. Rigobert espère juste que toutes les petites pédales de Moselle qui se cherchent ne vont pas commencer à salir ton nom à l’arrière de leur nouveau maillot, tu mérites mieux que ça.

Génie N’Grototo, 2/5 : Travailleur, Yéni compense à l’envie ce qu’il n’a pas niveau foot en ce début de saison. Metz-Bastia en fut l’ultime illustration même si on peut noter ce petit pont burné et succulent qui parachève le succès messin en fin de match.

Kévin Lejeune, 2/5 : Le prêt à Laval ! Le prêt à Laval ! Le prêt à Laval ! Non, pour de vrai, si Lejeune commence à faire un peut tâche dans le onze, il mérite mieux. Un petit club de Liguain serait parfait. Monaco par exemple.

Juan Manuel José Yvon Falcon, 4/5 : Vénézuélien parmi les Vénézuéliens, Falcon court après son destin de serial buteur avec la faim d’un Somalien et pas mal de talent. Toujours juste dans les déviations, la petite taille de Falcon devient son atout principal quand puissance et explosivité se marient avec grâce pour faire de lui la pointe messine espérée.

Remplacenterie :

Roi Bouna, Ahmed Kashi et Suricate : Trois entrées convaincantes. Bouna a passé un pallier, le Chauve officiel du FC Metz est de retour parmi les siens et la petite mangouste continue d’apprendre l’Européen. C’est bien.

Attention les vélos, la suite vient vite.

 

Rigobert Pirès.

 

11 thoughts on “METZ – BASTIA (3-1) : De la supériorité du français sur le Corse noir.

  1. Rigobert a sorti son appeau à Biff Tahnen et il souffle de tout ses poumons dans l’orifice de son instrument. Hâte de le voir rappliquer.

    Sinon, Guirane N’Daw est quand même très nul, on l’a bien vu à Sainté. Mais peut-être que l’air de Sinsinf lui fait du bien.

    Ah oui, et s’auto-taguer, c’est comme s’auto-sucer ou pas ? On t’a enlevé des côtes Rigobert ?

  2. Si Malou était venu à Marseille nous gagniiions la ligue des Champions.
    C’est bien mieux comme ça finalement.

    TU cartooonnes

  3. Bon, je vais finir par me faire à l’idée que vous gagnerez quelques fois, de temps en temps, et que ce ne sera même pas volé. Enfoiré de Lorrain, va.

  4. Mais normalement y’avait plein de tags marrants, mais la censure a joué son rôle. Rigobert tout seul c’est moins marrant, certes.

  5. Je ne vous visais pas diable de Monsieur Seafer, mais je visais la Censure avec un grand H. Celle des francs maçons et de l’Etat Israélien qui a dû pouvoir s’infiltrer à un moment où il faisait noir et faire le sale travail.

  6. Venir sur une académie messine, c’est comme aller sur rotten quand t’avais 14 ans : tu sais que ça va être dégueulasse mais t’es content quand même

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