Metz – Sintétienne (2-3) : Rigobert s’enfonce dans la défaite

Mesdames,

Alors que la réserve du FC Metz n’en peut plus de gagner des matchs 3-0 avec son effectif de stars, son équipe fanion commence elle, à se complaire dans les orties, au point que son capitaine de navire, devenu alcoolique, persiste à trouver les Grenat séduisants, que ses hommes réalisent une saison remarquable, que l’apprentissage est dur, que la défaite c’est génial, que l’optimisme est de volonté, que ta mère la chienne et tutti quanti. Mange moi le dard avec ta tête carrée et ton discours d’employé de Canal J. Pédé va.

Note à Béné : Rigobert porte cela dit toujours Cartier dans son coeur. Mais Rigobert doit reconnaître qu’il a l’amour un peu sale. Ce qui reste nettement plus propre que ce qu’il se passe juste au dessus du crâne de Métanire.

Saint-Etienne :

Dénuée de ses supporters, L’AS Sintétienne, club mythique et gnagnagna se déplace en Moselle pour y prendre les trois poings. Sauf que, en face, les Grenat sans pression ont tellement bien travaillé cette semaine à l’entraînement (cela fait maintenant 18 semaines, et 933 entraînements que les Grenat sont excellents) qu’ils risquent fort de se faire dépouiller et devenir ainsi la risée d’un football français qui porte encore bien haut sa trique d’être du pays qui abrite le PSG. Bande de suceuses, si vous aimez le foot, regardez Baning ! Le reste c’est de la branlette.

Dur en réalité d’imaginer autre chose qu’un anus une nouvelle fois écarlate pour le FC Metz, qui non content de patauger dans la crasse de la position de lanterne rouge, s’habitue de plus en plus à livrer l’infâme en guise de spectacle à Sinsinf’, qui a cessé de regarder médusé, pour dorénavant crier son mécontentement à la moustache d’un Bernard Serin qui va pourtant pas trop mal (cliquez sous la moustache) :

D’autant que Falcon et son gros bidon sont out 6 semaines. Contrepartie positive : Carrassooooo et ses mains imaginaires épargneront la différence de but des Grenat pendant au moins 20 jours. De quoi prendre un point un de ces quatre, qui sait ! La question que tout le monde de la Terre se pose c’est qui de M’Fat le gros Béninois en conflit avec Albert le trentième mousquetaire ou de Oberhauser et son nom de vomi va garder les cages mosellanes en l’absence de leur titulaire.

Pour le reste, on sait désormais de quoi il retourne : un bon gros 4-1-4-1 bien tassé avec du noir à toutes les lignes et quelques trisomiques qui leur courent autour. Et Modiburne Maïga hors-jeu en pointe pour que le FC Metz ne marque pas, ce qui tient particulièrement à coeur à son entraîneur en pleine confiance. Le tout sur Qu’ANAL + à 5 heures, pour la gueule de bois avant la cuite. Metz que un club.

Le Match de 17 heures en seulement quelques images parce que bon 

Les joueurs du match de 17 heures :

Anthony M’Fa, 2/5 : Des relances d’ivrogne malgré une belle technique de frappe, qui prouve que gardien c’est pas son poste fort. Tout comme ces trois nouveaux buts encaissés, même si si la famille M’Fa ne peut pas grand chose tant sa défense sent la charogne. Puis cette parade ambiance Oliv’ et Tom pour redorer un peu le blason et rappeler à Sinsinf’ comment c’est d’avoir un goal.

Romain Métanire, 3/5 : Des sprints de cochon qui font oublier les errements défensifs du Romain sauvage : de toute façon, on s’en bat les reins de la défense, tout ce qu’on veut maintenant c’est du spectacle et des putes de luxe ! Et niveau spectacle Métanire envoie pas mal, depuis sa coupe de cheveux, jusqu’au moment de centrer loin ailleurs qu’au centre.

Gay Tanche Bussmann, 1/5 : Petite Vosgienne frileuse dans son couloir gauche qui sent le couloir d’hôpital, service des amputés des jambes. Cours nom de Dieu, ou fait semblant d’avoir envie de jouer au foot histoire que les journaleux de mes deux puissent continuer de te fabriquer une légende encore quelques mois. Education minimum bordel de Bussmann de merde.

Sylvain Marchiotte, 1/5 : Seizième match de Marchal en Liguain cette saison et toujours pas la moindre victoire. De là à dire que Marchal est vieux, nul, craignos, pas drôle mais sympathique il n’y a qu’un pas, que Rigobert franchit à pieds-joints, avec un tatouage « Marchal démission » sur le torse.

Jérémy Choplin Guido Milan, 1/5 : Le grand Guido attire toujours autant la sympathie forcenée d’un Gobert aux abois qui doit reconnaître la larme à l’oeil que cette belle pièce de viande argentine recrutée en Natianal n’a pas encore le niveau Liguain. Ou alors qu’il est seulement bon le vendredi soir. Qui peut dire ?

Kris Phillips, 2/5 : Toujours la même chose : un jeune luxo qui fait le métier devant la défense mais rien d’autre que le métier. En considérant que le métier c’est faire des passes latérales à moins de dix mètres sous les vivats de la presse luxembourgeoise. Ce que N’Daw ne s’est pas autorisé une seule fois cette saison, lui qui entre désormais sous les quolibets d’un public de Sinsinf’ en train de perdre son âme et pas que.

Sassi la famille, 2/5 : Fort actif à la récupération, Sassi a ce petit plus qu’il manquait au FC Metz jusqu’alors : un poil de talent. Quel dommage que Sassi soit en slow motion et que tout ce talent ne soit pas visible à l’oeil nu.

Florent Malouda, 2/5 : Malouda n’a pas été très bon, mais interdiction formelle de cartonner un homme qui, vingtième de Liguain dans une équipe de shmirlaps, arrive encore à se donner comme s’il n’avait pas un palmarès long comme la bêtise de Maïga. Malouda aura réussi un sacré tour de force cette saison en retournant complètement l’avis du Gobert à son sujet. Il est le deuxième à réussir cet exploit après Albert Cartier, mais dans l’autre sens.

Kévin Lejeune, 1/5 : KevKev à la ramasse tout le match, un grand classique pour notre petit cochon grenat qui aura encore essayer de dribbler corps et âme alors qu’il n’a ni l’un ni l’autre. Puis les Illuminatis ont décidé d’envoyer un signal fort au monde du football en montrant que la technologie n’a pas de limite et qu’un petit drône placé habilement dans la patte gauche du guignol peut très bien envoyer une frappe en lucarne et que tous n’y voient que du feu. Et un peu de foutre aussi, parce que c’est pas du Cheick Gueye mais c’est quand même une sacrée Bundesfrappe de notre Kévin de compagnie.

Roi Bouna, 3/5 : Futur ballon d’or, Bouna a encore cassé du rein, sans pour autant parvenir cette fois à être décisif, la faute à la bêtise crasse de Ruffier entre autres éléments plus ou moins vrais. Toujours est-il que Bouna justifie à lui seul 10% du prix des places du FC Metz ces derniers temps. Les 90% restants c’est pour Ikaunieks.

Modibo Maïga, 2/5 :  Moins terriblement à chier qu’à l’ordinaire, Maïga a presque fait croire à Rigobert qu’il savait jouer au foot sur ce contrôle prodigieux en première période. Une petite douleur plus tard, sans doute dûe à la cuite de la veille, ou peut-être celle de l’avant-veille (bref une des nombreuses cuites que le Malien se permet de se claquer régulièrement), et le voilà qui retrouve une place qu’il n’aurait jamais dû quitter, le banc de touche.

D’autres Messins :

N’Gbfaktotot, 2/5 : Et un but de plus, le cinquième pour Yéni qui prend la tête du classement des buteurs du FC Metz. Certes, sur ces 5 buts, il y a 4 pénos mais Yéni réalise quand même une bonne saison pour un mec qui joue le plus souvent en CFA !

Krivets, 1/5 : Coincé entre le technique et le pathétique, Krivets devait surnager, finalement il patauge. Perpétuant ainsi la grande tradition des recrutements exotiques mais malins du FC Metz. Même Ahn-Jung-Whan rit jaune.

Sido, non noté : Après N’Sor, Cartier a compris que Sinsinf ne raffolait pas spécialement des grands noirs handicapés. C’est pourquoi Albert a sacrifié son poulain au profit de sa version miniature, croyant sincèrement que Sinsinf’ ne verrait pas la supercherie. Sinsinf’ a pourtant vu, Albert. Et il vomit encore.

Merci au GFC pour les images. Merci au FC Metz pour tout le reste. Longue vie à Guirane. Shalom.

Rigobert.