Nantes – Lyon (1-2) : la Canaris Académie livre ses notes
1-2, nouveau tarif maison.
Salut les p’tits beurres.
Nantes avait l’occasion de repasser devant l’OL et de repartir du bon pied après l’élimination en Coupe de la Ligue. Et ben c’est raté. Depuis la reprise du championnat en janvier, les Canaris n’ont pris que 4 points sur 15 possibles, et viennent en plus de perdre les 3 points du match face à Bastia. Et comme en ce moment la réussite fuit les Nantais, il y a de quoi s’affoler un petit peu.
Le match :
Quelques jours après la comedia dell’arte parisienne, Nantes s’est encore fait piner par un arbitrage contraire. Quand on ne fait rien du match pour forcer la décision, passe encore. Mais quand on maîtrise la majeure partie de la rencontre devant une équipe lyonnaise pourtant très en forme, y’a de quoi se les mordre. But refusé à Djordjevic, but hors-jeu de Lacazette, Grenier qui échappe par miracle à un second carton jaune, voilà qui a bien alimenté (à juste titre) la parano des joueurs nantais, jusqu’au plomb fondu par Djordjevic en fin de match.
Dommage, car il y avait la place de battre une équipe lyonnaise en souffrance physiquement. Nantes a dominé l’ensemble du match, s’est procuré les meilleures occasions, mais a quasiment toujours péché dans le dernier geste, ou dans la dernière passe qui devait valider les décalages créés par Bessat, Deaux ou Gakpé. Il faut donc encore travailler sur ces aspects du jeu, mais l’équipe semble en avoir fini avec sa convalescence post-manita parisienne.
La compo et les buts :
L’équipe qui avait terminé fort contre Paris est reconduite, première apparition dans le groupe pour Rémi Gomis.
40ème : Longue transversale de Bédimo sur Zeffane dans la surface nantaise. Le ballon est donné à Gomis qui bute sur Riou. Lacazette a bien suivi et pousse le ballon au fond. 0-1.
76ème : Penalty incontestable pour Lyon, que Gomis transforme. 0-2.
84ème : Ouverture de Touré vers Gakpé, Umtiti rabat le ballon involontairement dans la course de Djordjevic qui trompe Lopes d’une volée du droit. 1-2.
Les gars de chez nous :
Riou (3/5) : Ne peut rien sur les deux buts encaissés, par contre les sorties kamikazes dans les pieds, ça le fait moyen.
Veigneau (4/5) : Coup du sombrero, petit pont, joga bonito.
Djilobodji (3/5) : Pas trop vu, et en ce moment, c’est plutôt bon signe concernant Papy.
Vizcarrondo (3/5) : Hormis ses deux-trois trous d’air habituels, il a pu passé un après-midi plutôt tranquille à parler catogan avec Gomis.
Cissokho (3/5) : Il n’a pas la dentition de cheval de son frère, mais par contre, qu’est-ce qu’il galope. Lol.
Deaux (2/5) : Le diable au corps, mais le plomb aux pieds. Remplacé par R. Gomis (74ème), pas emmerdé avec le cuir, c’est déjà ça de pris.
Touré (1/5) : Cataclysmique dans toutes ses transmissions, sauf sur la réduction du score. A donc attendu la 84ème minute pour réussir une passe vers l’avant. Et encore, non, attends, c’est Umtiti qui l’intercepte en fait. Bon, son match, c’était de la merde. Voilà.
Bessat (4/5) : Il n’arrive toujours pas à gagner un duel balle au pied, mais son volume de jeu (courses, appels, centres,…) a été proprement phénoménal. Remplacé inexplicablement tôt par Audel (62ème), auteur de quelques bonnes percées.
Gakpé (3/5) : Cadre tes frappes Sergio ! Cadre tes putains de frappes !
Veretout (2/5) : Joue beaucoup trop bas pour pouvoir soutenir Djordjevic correctement. Remplacé par Shechter (70ème), gentil fantôme.
Djordjevic (tête de con/5) : Juste au moment où il retrouvait le chemin des filets, il va prendre 3 matchs de suspensions. C’est quand même ballot.
Les mecs d’en face (fatigués/5) : Bien loin de leur niveau actuel, les Lyonnais ont semblé émoussés physiquement, surtout face à l’intensité proposée par Nantes en début de match. Gourcuff sur une jambe, Grenier au ralenti, l’OL s’est reposé sur son expérience pour finalement réaliser, avec des petits coups de pouce arbitraux, une bonne performance. Et Bafé Gomis qui rend hommage à l’adversaire en sortant du terrain, c’est classe aussi.
Raynald est dans une sale spirale, voici les images du match.
Câlins beurrés
Raynald Dunoeud