Les présentations: Les Etats-Unis d’Amérique

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On veut les avoir, et on les aura, présentés.

Puisqu’il s’agit de l’équipe des USA, il faut commencer par souligner le fait que les 23 joueurs convoqués par Coach Bradley seront les seuls sportifs convoqués par la FIFA qui ne se présenteront pas en Afrique du Sud pour jouer au football, mais plutôt au « soccer ». Bonne chance à eux donc.

Mais au fait, c’est quoi le soccer? Finalement, c’est pas très compliqué : même si c’est plus moche, et que Freddy Adu y a fait carrière, c’est le même sport que le football. Le nôtre.

Légende : ça a pas l’air d’être les mêmes règles en tous cas.

Avant de t’en dire plus, sache, heureux lecteur, que je vais t’aider. Oui, t’aider, dans ta courageuse tentative de drague houblonnée sur une touriste américaine durant ce beau mois de juin qui s’annonce. Oui, grâce à cette présentation, tu pourras faire étalage de ta culture et de ton esprit quand bien même tu rentres rond comme un ballon chez toi tous les soirs depuis l’après-midi du 11 juin, et que les lignes directrices de ta vie sont  désormais le chauvinisme et l’homophobie. La belle américaine (appelons la Max, référence à un personnage sexuel de Robert McLiam Wilson), qui te trouve charmant et « so french » (de façon assez surprenante), fait une remarque sur ce qu’elle appelle donc le « soccer ». Si tu es chanceux, elle va même dire « nous, nous appelons ça le soccer ». Si tu es très chanceux, elle a même déjà pratiqué (le soccer est un sport de filles, on y reviendra plus tard), même si tu envisage la pratique d’activités sportives tout à fait différentes en sa compagnie. Et bien voilà ce que tu lui diras, à Max, en te penchant vers son visage et son décolleté (bon, te penche pas trop non plus beau gosse, 10 jours de compét ça influe sur l’hygiène buccale).

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le mot « soccer » n’est pas un mot américain (si tu captes son regard, elle a mordu à l’hameçon, sinon, oublie le reste de cette histoire et commande deux pintes). Dans la deuxième partie du 19ème siècle, le « football » désigne deux jeux, et deux jeux de règles bien distincts: Le « football association » (le vrai foot quoi) et le « rugby football ». Ces deux jeux sont d’abord très populaires dans les grandes écoles Britanniques où ils sont nés (si tu es bon, et si tu as la moindre idée de ses orientations politiques, place une petite diatribe soit sur ces connards de nobles qui s’amusaient pendant que les stéphanois et lensois de tous pays crevaient, soit sur ces connards de pauvres qui ont perverti ces sports si nobles. Si tu penses avoir encore des convictions, regarde la gueule de Bernard Thibaut et arrête de faire le mariole). Et, un beau jour à la fin de 1863, alors que ses camarades d’Oxford demandent à Charles Wreford-Brown s’il veut jouer au « rugger » avec eux (le surnom du Rugby), il leur répond, d’un joli trait d’esprit (Ah, sacré Charles!), qu’il préfèrerait jouer au « soccer ». (Si t’as rendu cette histoire intéressante, ce qui est pas évident, Max devrait faire « ohhhh »)Le terme était donc né, de l’union entre le suffixe « -er » souvent utilisé par ces étudiants pour faire plus cool (la version moderne, c’est Charles-Maxime qui emploie « relou », « teupu » et « golri », parfois dans la même phrase) et une forme abrégée du mot « association » désignant la forme de football aujourd’hui la plus répandue. Partout dans le monde et dans toutes les langues, le mot « football » s’est imposé, par son caractère simple et descriptif. Mais les américains ont dû choisir le terme « soccer » pour le distinguer d’un de leurs sports nationaux, crée bien après, qu’ils appellent donc « football » et que nous nommons, très justement (puisque ce sont les seuls à y jouer, ou presque), « Football Américain ». Petit emballage final : « chaque pays a ses spécificités n’est ce pas ?Doo yoo know ze french kisse ? ». OK c’est osé, mais en même temps une mi-temps c’est 15 minutes, t’es pas là pour acheter du terrain. Si tu touches du bois et doit faire face à une élimination prématurée, commande deux pintes pour la 2ème mi-temps, et te rabats pas sur ton pote Maxime, il y est pour rien, et il a les seins qui pendent.

(Sans digression lubricomique, ça donne) Le mot « soccer » est utilisé par les américains pour faire la différence entre le jeu le plus répandu au monde (en dehors du touche-pipi) et le sport qu’ils ont inventé pour jouer entre eux et gagner à tous les coups, le « football américain ». Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ils n’ont pas inventé le mot, dérivé du terme « association », et apparu dès 1863 en Angleterre. D’ailleurs, le terme soccer n’est apparu dans le nom de la fédération Américaine qu’en 1945, d’abord accolé au mot « football », avant que la fédération ne prenne le nom d’US Soccer Fédération en 1974.

Le vrai problème des USA par rapport au foot, c’est qu’ils sont habitués à dominer partout ailleurs. C’est un pays qui est habitué à la première marche du podium en général, et en particulier en sport. Ils ont eu le plus grand nombre de médailles aux JO tous les 4 ans depuis 1996 (pour faire simple, depuis que l’éclatement de l’URSS est effectif aux JO), ils appellent leur champion de basket national les « world champions » (appellation officielle jusqu’en 1986, mais encore courante), la finale de leur championnat de baseball s’appelle les World Series, et leur Football Américain tant chéri porte bien son nom puisqu’il n’est pour ainsi dire pratiqué que sur leur sol (j’insiste sur ce point par frustration, je voudrais bien visiter un passinterference.net). Alors finir derniers de la coupe du monde 1998 (battus par l’Iran), avoir un championnat national de seconde zone  et perdre régulièrement contre le voisin pauvre et bronzé mexicain, ça aide pas nos cousins Yankees à se passionner pour le football. Evidemment, l’absence de culture du football dans le pays s’explique aussi par le modèle d’intégration dit du « melting-pot » qui a longtemps encouragé les nouveaux arrivants à abandonner certaines coutumes et habitudes pour adopter celles de leur nouveau pays. Les parents de Babe Ruth et Lou Gehrig étaient Allemands, mais ils deviendront tous deux des légendes du « passe-temps national », le baseball. Et ils n’ont certainement jamais tapé dans un ballon. Notons tout de même que le soccer est très populaire aux Etats-Unis, mais pour les filles (quoi ?! Des gonzesses ?!), et l’équipe nationale féminine est une des plus titrées :2 coupes du monde, 3 médailles d’or olympiques, et médaillée dans toutes les compétitions organisées jusqu’ici. Mia Hamm (ancienne star de l’équipe nationale féminine, double championne du monde et double championne olympique) est ainsi devenue une icône dans son pays, avec contrat Nike, exposition médiatique et pub Gatorade avec Michael Jordan.


Mia Hamm a quand même compris que le rôle principal des femmes, c’est d’élever les gosses. Heureusement putain.

Mais intéressons nous quand même (un peu) aux grands moments du “soccer” et de la sélection US. Je voulais vous l’épargner, mais je suppose que suis obligé d’évoquer le plus grand exploit de la sélection : la fameuse victoire des amateurs Américains face aux Anglais, déjà pros, à la coupe du monde brésilienne de 1950. Un exploit certes, mais un exploit isolé, et sans aucun lendemain. Il y a aussi eu la World Cup 94, organisée à la maison, où l’on retiendra de l’équipe ricaine la coiffure d’Alexi Lalas et le maillot ignoble (so nineties) aux couleurs de la bannière étoilée. Un 8ème de finale au bout, un assassinat provoqué en Colombie, mais rien de transcendant. Il y a eu 2002, où l’équipe emmenée par Reyna, McBride et, déjà, par un Donovan virevoltant, battit le Portugal et le Mexique avant de se faire sortir par la Mannschaft contre le cours du jeu en quarts . Mais Oliver Kahn était au sommet de sa forme et supplée sur sa ligne par la mimine de Frings si nécessaire. Mais bon la Turquie et la Corée déjà en demi-finales, fallait pas trop pousser la FIFA non plus. Finalement, un des plus beaux exploits de team USA fut de se hisser en finale de la coupe des confédérations 2009 en battant l’Espagne, championne d’Europe en titre et invaincue depuis 35 matches. En finale, les américains s’inclinent 3-2 face au Brésil après avoir pourtant mené 2-0 à la mi-temps. Alors oui c’est une compétition en bois, mais la sélection a montré que l’écart avec les grandes nations s’était vraiment réduit.

Ce qui est à retenir, finalement, c’est que malgré ces exploits ponctuels, la sélection Américaine n’a pas d’histoire, au sens où elle n’a pour ainsi dire aucun ancrage dans la mémoire collective américaine. Si Joe DiMaggio (autre légende du baseball) est cité chez Hemingway comme chez Simon & Garfunkel, tout le monde se fout éperdument des footballeurs, fussent-ils les « héros » de 1950. Pas de traumatisme national à partager, pas de reconnaissance du grand public, l’histoire du Soccer est encore à écrire.

Et si l’équipe montée par Bob Bradley (un coach du cru, plus soccer que football donc) ne fera évidemment pas partie des favorites de ce mondial, elle dispose malgré tout de vrais arguments, et peut espérer réaliser un (très) bon parcours. Voyons pourquoi.

D’abord, la tactique. Ayant sous la main un effectif très homogène, dont émergent malgré tout quelques vrais talents, l’ami Bob ne fait pas dans l’original. Ce sera a priori un bon vieux 4-4-2 à l’ancienne, avec deux vrais ailiers  et deux milieux axiaux.  Selon le déroulement du match et/ou la qualité de l’adversaire, Bradley peut aussi passer à un schéma dit en 4-1-1, Donovan (ou Dempsey) étant en soutien d’un attaquant de pointe. En tous cas, sa sélection est bien en place, avec une capacité très intéressante à se projeter vers l’avant. Venons-en au onze type, ligne par ligne.

Dans les bois, l’ancien de MU et valeur sûre de la Premier League Tim Howard. Bon alors oui la Premier League n’est pas aussi riche en bons gardiens que les plages de Louisiane en pétrole. Oui il est atteint du syndrome de la Tourette . PUTAIN MERDE CONNARD CHIER !!! Pardon. Mais c’est un bon gardien, expérimenté, et il sera beaucoup plus fiable que le clown qui fait office de gardien à l’Algérie.

La défense sera certainement composée de Jonathan Spector à droite, Onyewu et DeMerit dans l’axe et Carlos Bocanegra à gauche. Jonathan Spector (aucun rapport avec Phil, et c’est bien dommage, un mur du son aurait pu être utile), c’est un solide arrière droit de Premiership, polyvalent, plutôt titulaire à West Ham, et qui a même quelques matches avec Manchester United à son actif. Dans l’axe, tous les romantiques qui croient encore en un football fait d’amour et d’eau fraîche porteront un regard attendri sur Oguchi Onyewu, lui qui a récemment signé une prolongation de contrat en demandant de ne pas être rémunéré. Ils ne verront peut être pas que c’est quand même un bon gros bourrin, qui sort d’une très longue blessure. Complètement à la masse sur les matches de préparation (imaginez la maitrise du poste d’Abidal dans le corps de Thuram 2008), le bonhomme est quand même défenseur au Milan AC, et on espère qu’il sera au rendez vous. A côté de lui, voire à sa place, on retrouvera Clarence Goodson ou Jay Demerit, qui essaieront de ne pas Demeriter et formeront avec ou sans le milaniste une charnière physique et autoritaire mais un peu lourde. Le couloir gauche, enfin, sera occupé par le capitaine et taulier du Stade Rennais Carlos Bocanegra. Capitaine qui a été filmé en loges, durant le match amical contre les tchèques, en train de manger un bon vieux burger. Pas de gène à la Rooney, il est ricain et il vous emmerde. Jordan carburait bien au Big Mac alors…

Au milieu, l’homme de base de Bobby le chauve sera… son propre fils, Michael Bradley. Mais le Niko Krancjar Américain n’est pas seulement un pistonné, c’est aussi un très bon footballeur. Vrai “box to box player” comme disent les anglais, il détient même le record de buts inscrit au cours d’une saison par un pro américain en Europe (18 buts marqués avec Heerenven en 2007/2008). Il sort certes de deux saisons moyennes à Mönchengladbach, mais son engagement (qui lui avait valu une suspension pour la finale de la coupe des confédérations) et son profil “à la Lampard” font de lui un homme de base de papa Bob, et un homme à suivre. A ses côtés, dans le rôle de pur milieu défensif, on retrouvera Ricardo Clarke ou Maurice Edu. Les deux joueurs présentent des profils assez similaires : très forts physiquement, plutôt adroits avec le ballon, peut être un peu légers tactiquement, et sortant d’une saison compliquée par les blessures. Son état physique donnerait un avantage au premier cité, mais la préférence de votre observateur dévoué va au second, joueurs des Rangers, qui pourrait vite devenir un très bon numéro 6.

Passons aux deux « artistes » (tout est relatif) de la sélection, qui pourront jouer sur un côté ou en soutien d’un seul attaquant, Clint Dempsey et Landon Donovan. Clint Dempsey, excellent dribbleur, efficace devant le but et parfois violent (il a cassé la pommette de John Terry en 2007). Et puis Clint Dempsey, il a beau avoir grandi dans un mobile home, il a une gueule de mec cool, et autant dire que c’est plutôt rare dans le groupe de Bald Bob. Tenez, prenez Landon Donovan, une vraie gueule de puçeau. Mais un vrai talent aussi, connu depuis longtemps, une excellente coupe du monde 2002, et une carrière en bois, entre piges non concluantes en Europe et retours au pays. C’est certainement le meilleur footballeur américain actuel, et un des tout meilleurs de tous les temps, mais son mental fragile et son implantation capillaire regrettable ne lui ont pas offert une carrière à la hauteur de son talent. Mais il peut profiter de l’évènement pour rectifier les choses. Si Bobby veut jouer en 4-4-2 avec deux purs attaquants, Landon sera à droite, Clint à gauche. Si BB veut solidifier son milieu, il mettra certainement Benny Feilhaber à droite, dont l’activité et l’endurance auront le mérite de contrarier l’adversaire. Sinon dans cette configuration, le revenant DaMarcus Beasley pourrait aussi prendre la place à droite comme à gauche, option plus offensive que Feilhaber. A prévoir face aux Anglais d’ailleurs. A ce moment là Donovan deviendra attaquant de soutien. Check out le but de Dempsey avec Fulham contre la Juve en Europa League si vous pensez encore que les footballeurs américains sont de gentils soldats sans génie. Et bim.

Légende Un but de génie, marqué contre les salauds de la Juve avec un cocard à l’œil gauche. Quand je vous disais qu’il était cool…

Devant, on surveillera particulièrement le jeune Jozy Altidore qui pourrait être, malgré son prénom ridicule, la révélation de cette équipe au mondial. Parce que même s’il sort d’une saison très moyenne à Hull City, il appartient toujours à Villareal, et on peut faire confiance à leurs recruteurs. Ben ouais, ce genre d’arguments marche moins bien avec le PSG. Son physique dense et sa bonne technique lui permettent d’être un bon point de fixation, mais il peut aussi prendre la profondeur quand il le faut. Pour épauler Jozy, New Jersey Bob aura le choix entre plusieurs faux espoirs et vrais joueurs quelconques: Edson Buddle, Herculez Gomez et Robbie Findley (ce dernier faisant office de borgne au royaume des aveugles). Ils regrettent Charlie Davies, c’est dire.

En ce qui concerne l’état d’esprit, l’absence de pression, conjuguée à la capacité des sportifs Étatsuniens à répondre présent dans les grands rendez-vous doit rassurer les quelques supporters des Bradley Boys. Et puis s’ils sont pas motivés, Bradley peut toujours leur passer ça avant les matches. Pep peut ranger ses trois-pièces, Jacquet ses causeries de caporal, on est américains les cocos

Légende : Ouais, Wes We Can à côté c’est pour les enfants.

Les Américains vont donc au mondial avec une équipe homogène, disciplinée et volontaire, qui pourra quand même compter sur les éclairs de certains de ses joueurs offensifs, capables de déstabiliser n’importe quelle défense (Donovan, Dempsey). Sauf problème de type grec, ils devraient se débarrasser de l’Algérie et la Slovénie, et pourquoi pas troubler le flegme de maître Capello. Et à partir des huitièmes, ils mettent Obama en tribunes et jouent quasiment à domicile. S’ils finissent par la gagner, ils se partageront 20 millions de dollars, soit la plus grosse prime de l’histoire de la coupe du monde. Et puisque tout le monde s’en fout, ils rentreront au pays dans l’anonymat le plus total et pourront claquer leur pactole en putes de luxe sans que ça fâche personne.

GOD BLESS AMERICA

David C.

6 thoughts on “Les présentations: Les Etats-Unis d’Amérique

  1. Super présentation!
    Et puis un mec qui cite McLiam Wilson dès le départ mérite forcément un respect absolu…

  2. Tres bonne présentation, une des meilleures à mon goût!
    Cette équipe est sous estimée, et le résultat d’hier le confirme (même si leur but, ils le doivent à 50% au gardien et à 50% au gardien)

    [reference foireuse ON] question pour les puristes : dans PES5 j’avais un millieu offensif dès la première saison (donc pas créé par le jeu) excellent : W.Dewley, mais impossible de trouver trace de sa présence, quelqu’un le connait? [reference foireuse OFF]

  3. Belle présentation Mr. David mais j’ai une petite interrogation : Une fois le petit cours d’histoire sur le soccer habilement placé entre 2 pintes, est-ce qu’une allusion métaphorico/phallique du type : ma bite = la tour eiffel peut m’aider à gagner les faveurs de max?
    D’avance merci.

  4. Tout dépend de la taille de ladite Tour. Comme le disait Socrate (pas le frère de Raï, l’autre) connais toi toi même. Ce sera ensuite à toi de choisir entre la métaphore de la Tour Eiffel et celle, teintée d’une autodérision que les femelles apprécient, de la carte à puce (en restant dans les merveilles que le monde doit à la France).

    Evidemment, ça reste risqué, mais la coupe du monde et son actualité chargée te permettront de toutes façons de ne pas trop ruminer un éventuel échec. Alors vas y champion!!

  5. hmmm…. Conseils avisés ou non, je prends quand-même. Peut-être vous enverrais-je un compte-rendu de mes râteaux footballesques d’ici quelques semaines.

  6. Sinon pour Dewley,ça me dit quelque chose, mais impossible de l’associer à un joueur « réel ». Il y avait bien Thomas Dooley, « mythique » libéro qui a sévit pendant les années 90 (capitaine lors du fiasco de 1998).

    Sinon il ressemblait à quoi? Parce qu’il ya eu un paquet de faux espoirs et de surcotes vidéoludiques dans l’histoire du football EtatsUnien: avec Freddy Adu et Eddie Johnson comme exemples extrêmes.

    Nick, ne sois pas si défaitiste. Cible les touristes américaines, c’est des filles faciles. J’en sais quelque chose, je suis né d’une union de ce type.

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