OM-Lyon (2-1), La Canebière académie efface l’ardoise

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Une soirée bien inhabituelle.

Aioli les sapiens,

Le peuple marseillais des grands soirs se réunissait ce dimanche au Vélodrome, pour une affiche à laquelle il ne manquait aucun ingrédient :
– un choc contre l’un de nos rivaux principaux et cordialement détestés de ces dernières années ;
– les déclarations tapageuses de Payet en conférence de presse ;
– la possibilité de prendre la seconde place du classement en reléguant notre adversaire du soir à 6 points ;
– un match suivi d’une trêve internationale de deux semaines ;
– une marche des supporters absolument dantesque jusqu’au parvis du stade, deux heures avant le match ;
– un tifo grandiose annoncé avec une fierté légitime par le président pour une date-événement, en l’occurrence les 120 ans du club.
– un être méprisable présent sur le banc adverse.

Oh pardon, réflexe malheureux. Merci de ne pas tenir compte de cette illustration. L’habitude…


Mais qu’avez-vous donc fait, Messieurs, rendez-vous compte ? Ce match était celui à ne pas rater. Sur le plan sportif, il vous donnait une bonne opportunité de progresser au classement, et sur le plan de la fierté, il vous invitait à mettre un terme à une atroce séries de déconvenues contre nos rivaux importants en général et celui-ci en particulier. Enfin, il était hors de question de voir triompher chez nous le fossoyeur de nos ambitions de ces deux dernières années. Or donc, au lieu de vous effondrer tels des vieilles flaques de pus comme à l’accoutumée, que s’est-il passé pour que vous triomphiez enfin ?

Et toi mon Dimitri, explique-moi ce que je vais faire de ce stock d’insultes que j’avais amoureusement préparé à ton attention, pour le cas très habituels où tes fanfaronnades du jeudi se seraient traduites par l’un de tes matchs fantomatiques. Explique-le moi, mais d’abord ôte tes énormes gonades de mon arête nasale, elles m’obstruent la vue.

Devant le caractère inédit du match dont il nous faut rendre compte, nous vous informons que cette Canebière Académie a été élaborée avec l’aide d’un ouvrage de référence.


Qu’est-ce qui a bien pu transformer cette équipe composée depuis des années de gens sans grande fierté et renouvelée uniquement à la marge, habituée à se comporter en piquet de canisite au premier écueil, qu’est-ce qui a bien pu la transformer en bande de guerriers plus chargés en testostérone que toute la fédération est-allemande de natation féminine ? Certes, avant toute enflammade, il faudra confirmer cette victoire par un autre succès, cette fois-ci contre un rival qui ne soit pas entraîné par Rudi Garcia. Toujours est-il que des progrès sont notables et que, dans la lignée du match face à Lille, nous avons vu des joueurs enfin capables de sublimer leur niveau très moyen par une combativité intelligente et sans faille.


Du côté de notre bus, l’ambiance était ainsi à une motivation inspirée des méthodes ayant fait leur preuves contre Lille. Voyez plutôt cette partie de belote contrée entre Alvaro, Kamara, Payet et Sanson dont un micro indiscret a révélé la teneur :
– 80 couilles.
– 110 couilles.
– Je contre-couilles.
– Coupe à couilles.
– Couilles, re-couilles et dix de couilles.


Pour être juste, niveau hormones mâles, les Lyonnais n’étaient pas en reste dans l’approche de la rencontre. En témoigne cet échange téléphonique entre Jean-Michel Aulas et le préfet de police de Marseille :
– Bonjour Monsieur Aulas, je vous appelais au sujet de votre arrivée au stade Vélodrome ce dimanche.
– Couilles.
– Pardon ? Bon, comme vous le savez, le parcours jusqu’au stade se déroule intégralement en ville. Il n’est donc pas possible aux forces de l’ordre de le sécuriser en totalité. Or je crois savoir que vous disposez d’un véhicule sérigraphié aux couleurs de votre club, n’est-ce pas ?
– Couilles.
– Heu… Bon, quoi qu’il en soit, je dois vous inviter très fermement à ne pas utiliser votre bus habituel et à vous rabattre sur un véhicule banalisé, ce qui permettra de limiter le risque d’incident.
– Couilles.
– Soyez sérieux, Monsieur Aulas. Pour être plus clair, les supporters vont être actifs en ville des heures avant le match, et je ne veux pas que vous les provoquiez en passant dans un bus aux couleurs de l’Olympique lyonnais.
– Couilles.
– Mais bordel de merde, t’es sénile ou quoi, ducon ? Je te dis que tu vas te faire fracasser ton bus, oh figure de poulpe. [NdA : remarquons ici que, passé un certain temps en poste à Marseille, les membres de l’administration préfectorale commencent à savoir manier les subtilités du langage local]
– Couilles.
– Bon eh ben tu te démerdes, hein, je suis pas ta mère. Tu viendras pas pleurer sur tes vitres après.


Comme il se doit, Papy Aulas insiste donc pour que son bus traverse une ville en fusion comme Bruce Willis en slip dans Harlem, ce qui aboutit au caillassage prévu à même de lui fournir d’adéquates occasions de se plaindre en cas de défaite. Du reste, nous n’avons pas été déçus : État de non-droit, attaque commanditée, arbitre sous pression, ramasseurs de balle sous Captagon, Jean-Michel nous aura gratifiés de son plus beau manque de dignité, un spectacle dont nos sempiternelles défaites nous avait trop longtemps privés. Même la conférence de presse de Dehors parut un modèle de sobriété en proportion, ce qui n’est pas peu dire. Car oui, il fallait bien des larmes pour que les lyonnais évacuent cette défaite, eux qui, une fois n’est pas coutume, se sont proprement fait torcher par nos sublimes barbares.


L’équipe

Mandanda
Sarr – Alvaro – Caleta-Car – Amavi
Rongier – Kamara – Sanson
Lopez (Khaoui, 87e) – Benedetto (Strootman, 66e) – Payet (Germain, 77e)

Hormis Thauvin, seul Sakai manque à l’appel, d’un fait d’une suspension récoltée pour accumulation de cartons jaunes. Dans la lignée de son excellente prestation contre Lille, Kamara est maintenu en sentinelle. Nouveauté, Maxime Lopez prend la place d’ailier droit habituellement confiée à Germain.


Le match

On ne nous avait pas sur-vendu ce tifo, qui s’est révélé absolument magnifique, avec l’intégralité du stade parée des couleurs du club et de la ville. L’hommage des supporters à René Dufaure de Montmirail est sublime, reste à le lui rendre également sur le terrain.


L’affaire s’engage tambour battant, avec un beau mouvement Payet-Rongier-Sanson aboutissant à un corner, que reprend Benedetto de peu à côté. Aussitôt après, Maxwell Cornet annonce à Bouna Sarr qu’il va passer une soirée de merde, en déposant notre ailier avant d’aller buter sur Mandanda. Une nouvelle fois pris de vitesse quelques minutes plus tard, Bouna applique enfin la doctrine Di Meco, que nous désespérions de voir faire un jour son retour sur nos pelouses : aux prix d’un carton jaune totalement assumé, un hippopotacle des familles vient calmer les ardeurs offensives du lyonnais dès la 10e minute.

Sur ces entrefaites, les lyonnais constatent rapidement que leur nouvel entraîneur n’a pas oublié de d’apporter avec lui ses cartes favorites : l’attaque décervelator, qui enlève à l’un de ses joueurs 20 points de réflexion, et le joker monsiflédantonku, dont l’on s’aperçoit qu’il représente un talisman plus puissant encore que l’atout liguinnzepocket manipulé depuis des décennies par Jean-Michel Aulas. Jouées sur le plateau à la 11e minute, ces cartes donnent la séquence suivante : un corner parvient au second poteau où Sanson se trouve à la lutte avec un défenseur. Le ballon rebondit, heurtant au passage la main de Morgan d’une façon que seuls les lyonnais considèrent comme non anodine, avant que l’encéphale de Thiago Mendes ne connaisse une surchauffe brutale. Le défenseur écarte ainsi le ballon d’une main grossière que même le plus chauve des arbitres pro-rhônalpins serait forcé de sanctionner d’un pénalty.


L’exécution de la sanction est retardée par le numéro de pitre de Dubois, victime d’une bête claque de Benedetto derrière le crâne et qui hurle comme si on lui avait gravé une croix gammée à vif, comme ce colonel lyonnais dont le nom m’échappe dans Inglourious Basterds. Jean-Michel Aulas pose avec fracas son atout liguinnzepocket pour que l’arbitre expulse notre Argentin, mais il doit apprendre à connaître la puissance sans pareil du joker monsiflédantonku de son entraîneur.

Sur les conseils des arbitres vidéo, Anthony Gautier se contente en effet d’intimer l’ordre aux deux joueurs de cesser leurs singeries, à la grande incompréhension de lyonnais dépassés par l’hypothèse qu’un arbitre puisse un jour prendre une décision en leur défaveur. Le temps d’une nouvelle interruption liée à un petit coup de laser dans les yeux de Lopes, ya pas de quoi c’est la maison qui offre, et il s’est ainsi écoulé 6 bonnes minutes entre le moment où Payet a posé le ballon sur le point de pénalty et celui où il s’apprête à tirer. Pas ému pour deux sous, Dimitri confirme son hypertrophie gonadique testiculaire du moment et adresse un tir imparable dans le petit filet (1-0, 17e).


L’OM domine le milieu de terrain, ce qui est heureux tant les lyonnais paraissent aptes à nous faire claquer du slip à chacune de leurs incursions aux abords de notre surface. En nette progression par rapport au match contre Lille, nos joueurs ne se contentent pas de l’aspect couillu de la prestation mais s’appliquent à construire des actions intéressantes. Le fait que Payet distribue les galettes comme Martine Vassal les subventions aux maires n’est sans doute pas étranger à l’attrait de cette première période.

Possédé par le démon, Dimitri va jusqu’à arracher la balle d’un tacle rageur dans notre camp. Caleta-Cary va lui aussi de son tacle de patron pour remettre le ballon à notre meneur de jeu, qui le transmet à Maxime Lopez d’un extérieur du pied orgasmique. Maxime retrouve Payet qui s’était rué dans la surface adverse : quelques pas gracieux le temps de se replacer sur son bon pied, et celui-ci envoie le cuir visiter une nouvelle fois le petit filet de Lopes (2-0, 39e).

Porté par son héros et un Vélodrome en feu, l’OM pousse pour inscrire un troisième but. Sarr est près de tout gâcher, lorsqu’un centre en retrait raté sur l’un de nos corners offensifs envoie les lyonnais jouer une contre-attaque à deux contre deux. Fort heureusement, ces deux zouaves montrent l’intelligence et l’habileté du vier marin, de sorte que l’affaire se finit sans dommage. Juste avant la pause, Bouna se rattrape d’un excellent tacle en pleine surface alors que Kamara et Amavi étaient battus sur le côté gauche.


L’entraîneur lyonnais effectue à la pause un changement tactique basé sur son critère habituel : sacrifier le joueur qui a le moins de chances d’ouvrir sa gueule. L’OM peine à rester haut sur le terrain, ce qui se traduit par de trop nombreux coups-franc concédés dans notre camp. Houssem Aouar tente quant à lui de s’appuyer sur les fondamentaux de son club, en s’infiltrant dans notre surface pour y exécuter un magnifique plongeon. Signe que tout fout le camp, non seulement la simulation n’aboutit pas au pénalty escompté, mais de surcroît cet abruti réussit à se blesser dans sa chute et doit quitter le terrain. Pendant ce temps, le public ajoute au dantesque de l’ambiance par un lâcher massif de fumée, qui conduit même l’arbitre à interrompre la partie pendant deux minutes.

Payet rate de peu le troisième but, avant qu’Alvaro ne décide que les choses se passent décidément trop bien pour un OM-Lyon. Après avoir inauguré sa seconde période par une somptueuse obstruction de brute sur un attaquant qui venait de l’enfumer, notre défenseur espagnol est amené à mesurer les progrès qu’il lui reste à réaliser dans notre langue. Ainsi, là où Mandanda dit « dégage-la ! », Alvaro comprend « laisse ! » et se baisse sans intervenir, laissant à Dembélé tout le loisir de fusiller notre gardien de près, d’une manière très similaire au but d’Icardi il y a deux semaines (2-1, 59e). Il semble en revanche que le message suivant de Steve, à savoir « mais t’es vraiment un connard, qu’est-ce que tu as branlé putain de merde ? », a quant à lui été globalement bien compris par notre défenseur.

Non content d’avoir causé ce but imbécile, il s’illustre de nouveau quelques minutes plus tard. Chargé de couvrir Caleta-Car monté à l’interception, Alvaro se voit une nouvelle fois déposé par Dembélé et le percute avant qu’il n’entre dans la surface : carton rouge. Le grand chelem anal est raté de peu, puisque le coup-franc qui s’ensuit passe à deux doigts d’entrer dans la cage après avoir transpercé le mur.


Voici comment, avec une bonne demi-heure restant à jouer, l’OM se met à la portée d’un adversaire lyonnais qui n’a pourtant pas montré grand-chose jusqu’ici. Fort heureusement, et c’est ici l’une des nouveautés que recèle cette rencontre, l’OM ne perd ni sa combativité ni sa lucidité, rentrant dans le lard des lyonnais pour porter au plus vite la balle dans les coins du terrain. Kamara replacé en défense centrale, Strootman vient renforcer le milieu ; un peu plus tard, Germain remplace Payet victimes de crampes, avec pour mission de capter et conserver tout ballon passant à proximité.

En infériorité, l’OM ne cherche plus à se procurer des occasions, mais à maintenir le ballon le plus longtemps possible dans le camp lyonnais. Cependant, un match si âpre ne pouvait se passer d’un slipomètre propulsé à des altitudes vertigineuses. C’est ainsi qu’au début du temps additionnel, une volée de Terrier qui en d’autre temps aurait congelé les 65 000 spectateurs sur place a la bonne idée de finir sa course à l’extérieur du but. Voilà ce qui confirme le retour dans la cité phocéenne des ingrédients indispensables qui l’avaient désertée depuis bien longtemps : la combativité, la discipline, la lucidité, et enfin celle sans qui tout cet ensemble ne tiendrait pas bien longtemps : la bonne grosse chatte.

Bien sûr, un inévitable stress nous expose à quelques pertes de balle et autant de coups-francs très contrariants à proximité de notre surface, ce dont Lyon ne sait pas profiter (mention spéciale en la matière à Dubois, expédiant à la 93e un coup-franc directement dans notre mur composé d’un seul joueur).

Une dernière prise de balle de Mandanda ouvre droit à cette nuit de fête tant attendue. Certes, la joie ne se situe pas au niveau d’une grande soirée européenne. Il s’agit plutôt d’un soulagement béat, du type de celui que l’on éprouve après en avoir fini avec une interminable maladie bien dégueulasse, du genre mycose aux orteils.


Messieurs, comme l’a chanté le poète Leopold Sedar Senghor, désormais « que votre espoir soit sans limites, vers un nouveau départ. »

Pas mal, leur collection 2019-2020.


Les joueurs

Mandanda (3+/5) : Une sérénité totale et précieuse, y compris au moment de se retenir de coller une baffe à Alvaro Gonzalez.

Sarr (2+/5) : Il est longtemps passé pour le maillon faible du soir, ne parvenant pas à s’imposer à son ailier autrement qu’en le découpant à la tronçonneuse. Il a ensuite mieux réussi à doser l’équilibre entre violence et application pour produire quelques interventions précieuses.

Alvaro (0/5) : L’élégance suprême : même lorsqu’il sabote un match, il le fait mieux que les autres.

Caleta-Car (3+/5) : Alvaro jouant avec plus ou moins de bonheur le rôle du mur de briques dans la gueule des dribbleurs adverses, Duje a pu se recentrer sur ce qu’il maîtrise le mieux, ces anticipations aussi déterminées qu’appliquées.

Amavi (3/5) : Persuadé que le moindre loupé de sa part se transformerait en but, Jordan a commencé par expédier en tribune le moindre ballon qui se présentait à lui de manière un tant soit peu compliquée. Puis, peu avant la pause, Jordan a glissé. Il a alors a constaté à son grand étonnement que l’incident n’était pas suivi d’un grand rire de l’attaquant, et que des tribunes ne descendait aucune invitation à niquer sa mère. Rassuré, il a pu disputer une seconde période plus relâchée.

Kamara (4+/5) : Fourvière était déjà le cauchemar de leur circulation routière, et leur cuisine celui de leur circulation artérielle. Désormais, les lyonnais doivent compter avec Kamara, cauchemar de leur circulation du ballon.

Rongier (4/5) : Ben qu’est-ce qui se passe les lyonnais, vous n’aimez plus les grands blonds, soudain ?

Sanson (4/5) : Apparemment il a trouvé la réserve de maté spécial qu’Ocampos conservait à la Commanderie, celui préparé à base d’une décoction de pénis de taureaux macérés dans un mélange de café, de cocaïne et d’éthanol à 90°.

Lopez (4/5) : Le rôle d’un mec intelligent dans un débat sur BFM. Même si ce n’est pas sa place, il se débrouille admirablement.

Khaoui (87e) : Entré dans le slipo-time, autant dire qu’il n’a guère eu de ballons à se mettre sous la dent.

Payet (5/5) : QUI A DIT QUE PAYET N’ÉTAIT QU’UNE BOUCHE ? QUI A DIT QU’IL DISPARAISSAIT DES GRANDS MATCHS ? QUI A DIT QU’IL ÉTAIT GRAS ET PARESSEUX ? Tous ceux-là, oui, vous tous, bande de supporters indignes, vous me ferez le plaisir d’aller tous lui prodiguer une fellation pour vous faire pardonner vos paroles impures. Mais vous serez gentils d’attendre votre tour, j’ai pas fini la mienne.

Germain (77e) : D’autant plus à l’aise qu’il s’agissait bien du dernier moment où l’on aurait songé à lui demander de marquer des buts.

Benedetto (2/5) : Encore peu en veine, il a éprouvé des difficultés à sentir le jeu. Il aurait été navrant de le voir expulsé pour cette claquounette ayant provoqué la simulation de Dubois : la prochaine fois, soit tu t’abstiens, ce qui reste le mieux, soit du le scalpes franchement, histoire qu’il pleure au moins pour quelque chose.

Strootman (66e, 3/5) : On a presque senti un soupçon de bonheur chez lui, lors de cette entrée sous la tempête.


L’invité zoologique : Houssem Tamanouar

Une tronche de dix pieds de long, une langue à l’avenant, un corps mal agencé et une tête aussi bête que triste, le tamanoir est bien l’invité approprié pour évoquer avec nous ce match contre un olympique lyonnais que la défaite ne rend ni plus beau, ni plus sympathique.

– Les autres : D’habitude, être mauvais ne les empêche pas de nous battre, mais il faut admettre que ce soir, ils se sont montrés particulièrement, mais alors là particulièrement mauvais. Les forces ainsi rééquilibrées en notre faveur, la carte dimanchelose de Dehors a fait le reste.

– Le classement : Seconds avec une différence de buts négatives, voici le résultat de nos bonnes performances autant que d’un championnat toujours aussi imbitable. L’enchaînement Paris-Lille-Lyon se clôt finalement sur une bonne note, et un bilan global plutôt prometteur. Reste désormais à conserver cet état d’esprit qui atténue les limites de l’effectif en nombre et en qualité. L’ère du bricolage est en effet loin d’être révolue, puisque les suspensions nous emmèneront à Toulouse dépourvus d’Alvaro, Amavi et Caleta-Car.

– Les boutons : as-tu seulement remarqué les boutons qui figurent sous cette académie et qui t’invitent à nous donner respectivement de tes mots et de tes sous. Vois comme ils sont beaux, attrayants et doux au cliquer.

– Les réseaux : ton dromadaire préféré blatère sur Facebook, et sur Twitter. Ludovic C. remporte le concours zoologique.


Bises massilianales,
Blaah.

7 thoughts on “OM-Lyon (2-1), La Canebière académie efface l’ardoise

  1. Sublime.
    La tête d’hole ass lors de ça séance de pleure m’as achevé dans un océan de foutre.
    Bref.
    J’ai ADORÉ !

  2. mine de rien, victoire contre lyon, lille, st etienne, nice et monaco.

    On peut pas dire qu’on aura pas battu les gros sur ces matchs aller.
    C’est l’inverse d enos précédentes saisons.

    L’avantage, c’est qu’il nous reste un dernier tier du championnat à jouer contre des petits, pendant que les gros vont s’affronter.

    L’inconvénient, c’est qu’on est pas très bon contre les petits sur cette saison

  3. « (mention spéciale en la matière à Dubois, expédiant à la 93e un coup-franc directement dans notre mur composé d’un seul joueur). » J’ai toujours pas fini de rire !

  4. D’habitude les meilleures acad font suite aux défaites de l’olympique… excellent comme la tête d’aulas après match. J’ai conservé ses declas pour les jours où j’aurais le cafard…

  5. Victoire et deuxième place avec une différence de buts négative et dans un contexte pas du tout serein. La joie dans la douleur. Le Mad Professor approuve certainement.

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