OM-PSG (1-0) : La Canebière Académie sonne la révolte

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Ça, c’est de la bonne.

Aïoli les sapiens,

« Si on a envie d’être du côté du pouvoir, il ne faut pas venir à Marseille. »  – Leonardo Balerdi

« Je suis venu ici pour battre Paris, parce qu’ils sont plus forts. Parce que Paris c’est le pouvoir. Et le pouvoir, j’aime pas ça. » – Roberto De Zerbi.

« Dire, c’est faire rire, faire, c’est faire taire. » – Jacques-Henri Eyraud

À écouter les propos tenus hier soir par Roberto De Zerbi, suivant ceux de Leonardo Balerdi en tout début de saison, on se dit qu’il y a comme une sorte de narratif qui se met en place en cette fin d’été, renforcé par la volonté affirmée de Frank McCourt de se frayer un chemin dans les instances à coups de pieds dans les burnes.

Encore faut-il que les actes suivent les paroles. Sur ce plan, à force d’assister depuis des semaines à cette succession de toros soporifiques et de relances molles du gland, on ne semblait pas à proprement parler assister aux préparatifs du grand soir.

Mardi dernier, nos apprentis-révolutionnaires ont égratigné un puissant. Petite farce sans lendemain, craignions-nous alors. Nous pouvions alors craindre que cette minuscule goutte extirpée du sang du riche ne leur paraisse un festin, que nos pusillanimes s’endorment rassasiés, mais le ventre toujours aussi vide que la veille. Contre toute attente, il est alors arrivé ce que cette goutte de sang pouvait éveiller de meilleur chez eux : la faim.


Dans le panthéon vaudou, Erzulie s’éveilla soudain. Elle qui s’était lassée de voir ses prétendants la séduire mollement en claquettes et caleçon Lilo et Stitch, sut que les braises de la passion pouvaient se raviver. Portée par l’esprit de contestation, elle prit sa part à la révolte : franchissant les barrières, les frontières, elle se rendit jusqu’à la toute puissante et arrogante Olympe, subtilisa ses éclairs à Zeus, et déchaîna les éléments sur la Provence.

Elle savait que cette journée supplémentaire aiguiserait l’appétit de ses amants : « regardez-les, ces riches contraints de côtoyer les gueux une journée de plus, écoutez-les vous dédaigner, s’agacer de devoir manquer quelque cérémonie clinquante et inutile ». Au nom du prestige de la Nation, des intérêts géopolitiques, de l’élégance et de « on est riches et on est en France, on a bien le droit de faire ce qu’on veut, bordel, non ? », nos adversaires mendièrent une entorse au règlement pour ne pas affronter leur devoir, ce à quoi Pablo Illitch Longoria opposa la seule réponse qui vaille : un gros doigt d’honneur dans leurs mères.

Dromadame avait quant à elle fait appel à Toloache, l’esprit de la datura : dix grammes de force tellurique pure montée en pendentif, conférant au porteur l’impossibilité de voir ses pieds arrachés de la terre-mère, fussent-ils attaqués à la tractopelle.

Soyons honnêtes : qui parmi nous avait reconnu ces multiples signes ? Les traditionnels « on va les rouinter » ne représentaient que l’écume, les forfanteries d’usage, masquant mal l’inquiétude, voire la certitude de recevoir une énième roustasse.


Et pourtant, ils l’ont enfin fait. Ils l’ont enfin manifestée, cette envie de vaincre, cette combativité absolue que l’on désespérait tant de voir émerger. Ils nous l’ont enfin adressé, ce message que nous attendions : les puissants, les dominants, les riches, on peut, on doit prendre le dessus sur eux, le tout est de ne pas avoir peur de leur rentrer dans le lard. Le stade et la ville n’attendaient que cette étincelle pour s’embraser : tremblez, milliardaires et branle-pétain de tout poil, Marseille et de retour et vous n’allez pas aimer ça. La vigilance orange est déclenchée dans les slips Vuitton : le fort peut perdre : aujourd’hui, un tas de jean-foutre en bleu et blanc, mais qui sait ? demain Nasser à la Ligue de Football, après-demain Bernard Arnault à la soupe populaire, Mon Vier de Lançon collé aux oubliettes de son Rocher Mistral de mes deux, Bolloré et Stérin de corvée de chiottes à Sigmaringen, Rodolphe Saadé… ah non, merde, pas Rodolphe Saadé.

On s’enflamme. Nul doute que la Réaction saura poser sur la contestation ses grosses couilles en forme de ballon d’or, comme un Sacré-Coeur sur Montmartre. Et encore, ça c’est le scénario optimiste : si non contents d’être des Marseillais on commence à se prendre pour des anarchistes, ça fera deux raisons au lieu d’une de s’autodétruire comme des cons avant la Toussaint.

Après 14 ans de sevrage, c’est toute une génération de minots qui manquait de ce genre de référence : une soirée que l’on achève des étoiles dans les yeux, et le lendemain, malgré une nuit courte, l’envie de se lever aux aurores pour aller tout sourire à la rencontre de ses semblables. Et dans la salle de classe, sur les réseaux sociaux, à la machine à café, à la boulangerie, entretenir l’espoir de croiser des non-Marseillais pour leur garantir qu’après une telle soirée, nous serons insupportables au-delà du raisonnable pendant un bon moment. Parce qu’on n’est jamais aussi heureux que quand on est Marseille : le pouvoir, on n’aime pas ça, et si on le bat rarement, au moins on le fera caguer longtemps.


Les Longorious Basterds

Rulli
Weah (Murillo, 78e) – PavardBalerdi Aguerd – Emerson
O’Riley – Højbjerg
Greenwood (honte à nous, Vaz, 89e)– Gouiri (Nadir, 78e) – Paixao (Aubameyang, 61e)

Kondogbia blessé, De Zerbi aligne un milieu totalement danois, tout en reconduisant sa défense à trois flanquée de deux latéraux. Paixao gagne sa première titularisation, et Jean-Bite est préservé comme « impact-player ».


Le match

Rappelons avant tout que le fait d’avoir mené au score à Madrid relevait d’un petit miracle : certes valeureux, nous aurions très bien pu atteindre la 20e minute avec trois buts dans les valises et une analyse du match totalement différente a posteriori.

Tout ça pour dire que, malgré la similitude apparente (tenant essentiellement au fait d’affronter deux mastodontes), ces deux matchs ont présenté pas mal de différences. La première tient au fait que le PSG comptait de nombreux blessés et n’avait pas envie d’être là. Objection que l’histoire rend caduque cependant : il nous est arrivé très souvent d’affronter un PSG pas au mieux de sa forme, ce qui ne nous a pas empêchés d’en tirer des défaites d’autant plus humiliantes.

Et surtout, bordel de merde, sans avoir été infamante du point de vue de l’attitude, la performance à Bernabeu manquait sacrément de rage de vaincre. Or là, de la première à la quatre-vingt-quinzième minute, nous avions réellement affaire à des enragés prêts à arracher des carotides avec les dents. Les premières minutes nous servent à rentrer dans le lard des parisiens dans le plus pur style « clasico vintage » : cela nous est certes arrivé souvent ces dernières années, mais rarement avec une telle constance ; d’habitude, il suffisait d’un but à la con encaissé pour nous retransformer en yorkshires.

Si l’on envoie l’épaule dans les duels, la mentalité est identique balle au pied. Fini de perdre du temps avec des circulations de balle interminables : face au PSG, quelques secondes de possession sont un bien trop précieux pour que l’on se sègue avec, si l’on a le ballon, c’est pour aller faire mal à l’adversaire.


Ça court, ça presse, ça gagne des seconds ballons et des corners, et il ne faut pas cinq minutes de ce régime pour que les méchants craquent. Weah récupère et transmet à O’Riley, qui décale Greenwood (honte à nous). Contré, le tir de l’Anglais part en cloche dans la surface, où l’on constate que c’est Nayef Aguerd qui a récupéré Toloache : pendant les interminables dixièmes de secondes de chute du ballon, notre gars se montre proprement inamovible. Pourtant, c’est tout de même Marquinhos qui se trouve au marquage, excusez-du peu, eh bien avec toute son expérience, le Marquinhos, il ressemble à un stagiaire U14 qui essaie de décoller le cul de Gérard Larcher de sa chaise alors qu’on vient d’apporter les entrées. Le gardien Lucas Chevalier, lui, c’est encore pire, il est repoussé par l’aura de Nayef avant même de le toucher, ce qui donne une sortie manquée d’une analité très esthétique (et encore, on n’a pas eu le son du fameux « J’AAAIIIIIIiiiii… pas »).

Nayef est là où il faut, et le ballon tombe aussi lui aussi là où il faut, c’est à dire sur sa tête, avant de rouler dans la cage désertée (1-0, 5e).

Malgré deux balerdises sans conséquence (oxymore), l’OM fait mieux que résister. Le PSG maîtrise certes le ballon mais n’en fait pas grand chose, et de surcroît commet sous notre pressing pas mal d’approximations techniques. Leurs occasions se limitent ainsi à une frappe de Vitinha droit sur Rulli et un tir juste à côté de Kvaratskhelia.


Côté Olympien, les menaces sont plus rares, mais autrement plus tranchantes. Sur une remontée de balle-express, Højbjerg décale Gouiri, qui se recentre et expédie de l’entrée de la surface une lourde droit sur la barre. L’OM gère à merveille les seconds ballons offensifs : quand on récupère, on part devant, quand on récupère pas, on découpe immédiatement le parisien qui tente de lancer une attaque.

Une belle ouverture de Balerdi est bonifiée par un somptueux contrôle de Greenwood (honte à nous). Emerson se jette comme un jobastre pour attraper le centre : le ballon revient sur Pavard, qui recentre immédiatement pour Emerson, tout juste relevé. Le but doit malheureusement être annulé pour un hors-jeu de Benjamin.

À la fin du premier acte, nous sommes bien obligés d’appeler les choses par leur nom : nous sommes en train de les doser.


Évidemment, la seconde période n’est pas du même tonneau : sans pour autant nous mettre la misère, le PSG accentue sa domination. Cela ne remet pas en cause le plan des Olympiens, toujours compacts derrières, volontaires au pressing, et soucieux de progresser balle au pied.

La principale montée du slipomètre survient à l’heure de jeu, sur une attaque en nombre des parisiens. Après un premier tir contré, Hakimi (honte à eux) reprend sans contrôle d’une lourdasse à ras de terre. C’est alors que Rulli se couche plus vite que France Info devant le fascisme et réussit de justesse une RAIE magnifique.

C’est ensuite Balerdi qui dévie un centre, juste ce qu’il faut pour que Gonçalo Ramos ne puisse pas cadrer sa tête. Au plus fort de la domination adverse, l’OM refuse de se recroqueviller, ce qui empêche la rencontre de se transformer en attaque-défense. Du reste, les tentatives suivantes se limitent à des frappes de loin de Vitinha, soit hors cadre soit mises en échec par un Rulli toujours infranchissable.

L’OM rend la menace sur contre-attaque, profitant d’un Jean-Bite entré justement à cette fin. Plusieurs appels en profondeur de lui et Greenwood (honte à nous) nous procurent ainsi des situations dangereuses, dont la défense parisienne s’accommode difficilement. L’ultime menace parisienne advient juste avant le temps additionnel, quand nos adversaires parviennent enfin à prendre notre défense à revers sur un centre. Celui-ci s’avère heureusement trop long pour profiter aux deux attaquants placés seuls devant le but.

Pour l’anecdote, signalons que Roberto De Zerbi étant contre le pouvoir et l’arbitre étant une figure de pouvoir, le premier enjoint fort logiquement au second d’aller faire des choses à sa maman, d’où une fin de rencontre prématurée pour notre entraîneur. Celui-ci avait fort heureusement fait passer un message prohibant toute rétractation gonadique : nos joueurs s’épargnent un temps additionnel éprouvant en n’hésitant pas à aller presser jusqu’à la ligne de but adverse. Le PSG ne se procure plus d’occasion, au contraire de nos deux balles de match manquées : la première voit Højbjerg un peu trop juste pour convertir le centre d’Aubameyang, la seconde voit Pierre-Emile lancer Jean-Bite face au gardien, pour l’un de ses échecs agaçants du moment.

Pas rancunier, l’arbitre nous dispense de la traditionnelle dernière action slipométrique en sifflant trois secondes avant la fin prévue, validant ainsi une victoire qui ne souffre d’aucune contestation.


Les joueurs

Rulli (5/5) : La vidéo de son arrêt est à montrer dans toutes les écoles de remise en forme pour chats à mémères : « Vous avez vu ce qu’il fait cet humain ? Ça ne vous fait pas honte qu’il soit plus agile qu’un vrai félin ? Bon, bah maintenant vous vous levez le cul de la chaise, vous essayez de faire le même mouvement, et on verra après si vous avez le droit à votre Kwiskas ».

Pavard (4/5) : Qu’est-ce que c’est carré, putain. C’est pro, ya rien de travers, ya rien qui vibre. Je vais même te dire, je suis même pas sûr qu’on arrive un jour à le marseilliser. Même les Nazis, à force de nous fréquenter en deux ans d’occupation, je suis sûr qu’il y en a qui finissaient par quitter le boulot plus tôt pour aller boire des pastis, ou aller faire des gâches en montant le mur du beau-frère. Benjamin, non, c’est Deutsche Qualität du début à la fin. Les laboratoires de sciences humaines sont à deux doigts de lui faire rencontrer des FO Territoriaux, pour une expérience sociale.

Balerdi (4-/5) : Il existe un nanar où Jason Statham doit s’électrocuter à intervalles réguliers pour ne pas mourir et continuer à latter des méchants. Faut croire que pour Leo, la bourde défensive a le même effet que du 220V dans le cul pour Jason : un coup de fouet indispensable, sauf les fois où on en meurt sur le coup.

Aguerd (5/5) : Mais foutez-le sur le chantier de l’A69, nom de nom. Tu pourras envoyer toutes les pelleteuses et les blindés de gendarmerie que tu veux, il ne bougera pas.

Weah (4/5) : D’accord, la rancune, c’est mal, et les temps ont changé, et les méchants d’hier ont changé d’endroit. On sait. N’empêche que, 30 ans après les symboles SS contre George Weah dans le virage Boulogne, ça fait quand même un petit quelque chose de voir le fiston aussi motivé pour défoncer du bleu-et-rouge.

Murillo (78e) : Un ou deux courants d’air sur son côté mais bon, c’était la perturbation de la veille qui s’évacuait, rien de bien méchant.

Emerson (4+/5) : On est là, on est bien, on insulte Quentin Merlin, tranquilles, et paf, sans voir venir ya un mec qui déboule de nulle part avec ses titres, son niveau, et à 31 ans une envie intacte de déboîter des aïeules et de gagner des clasico. J’ai pas tout compris à l’enchaînement des faits mais en tout cas je savoure.

O’Riley (4/5) : À droite, à gauche, ça distribue partout, ça fait rebondir, un vrai sorcier du flipper, ce Matt O’Riley.

(NB : je cherchais toujours la chanson qui correspondait à la note de brouillon que j’avais prise, « O’Riley : vanne inédite à faire sur chanson célèbre » ; a priori cette fois c’est la bonne)

Højbjerg (5/5) : rappel de l’épisode académique précédent : « On peut regretter qu’il n’ait pas eu en fin de match l’influence nécessaire pour inciter ses coéquipiers à se sortir les doigts. ». Ce matin, je m’attends à ce que d’une minute à l’autre The Wolf sonne à ma porte pour me dire si j’ai bien pensé à fermer ma gueule ce matin. J’ai peur.

Greenwood (honte à nous, 4/5) : « Je comprends que les parisiens marronnent de ne pas être à la cérémonie du ballon d’or ce soir. C’est vrai qu’ils ont été nominés, eux. Parce qu’en plus d’être bons ils ont fait des efforts pour mériter leur récompense, eux. Ils se sont fait violence pour le collectif, eux, c’est comme ça qu’on a remarqué leur talent individuel. Eux. »  Le message était peu subtil, mais il a été reçu au-delà de nos espérances, apparemment.

Vaz (89e) : Un attaquant de 18 ans à la 89e alors qu’on mène 1-0. Et qu’on ne parle pas de panache : c’était de manière très objective la bonne décision à prendre pour maintenir le ballon loin de notre but. De quoi rappeler que les rétractations gonadiques qui consistent à empiler les défenseurs dans le temps additionnel, c’est non seulement une tactique de pleutre, mais c’est surtout complètement crétin. On ne citera personne, sinon on va encore se faire traiter de rancuniers.

Paixao (2/5) : Pour l’instant, il n’est pas capable de produire une seule accélération digne du haut niveau. J’ai peur qu’il ne nous faille être très patients.

Aubameyang (61e, 2/5) : Rien à reprocher dans l’attitude, et tactiquement son entrée a produit exactement les effets attendus. Mais les occasions finies à la pisse vont vraiment finir par nous coûter cher, et dans des proportions que ne rattraperont pas tous les triplés qu’il pourra mettre contre Angers ou Lorient.

Gouiri (3+/5) : Autant y a des fois où j’ai peur de l’excès de confiance, autant ici il n’y a pas trop à s’inquiéter du manque de réussite d’Amine. S’il continue dans la même ligne, il aura forcément son effet-ketchup à un moment où un autre.

Nadir (78e) : Fiables… voilà, c’est ça le mot que je cherchais. Ça fait du bien de voir des gars qui, même sans accomplir d’exploit, sont : fiables.


L’invité zoologique : Lucas Omble Chevalier

L’omble chevalier est un poisson noble et délicat, colonisant un grand nombre de milieux à la seule condition qu’ils soient bien oxygénés. Autant dire que, les fois où il se rend chez des sauvages qui écoutent du Jul et pètent dans les rivières, ce poisson se sent un peu oppressé. C’est alors qu’on peut en profiter pour l’attraper et faire finir ses filets en sardinade populaire, histoire de lui apprendre à un peu moins se la raconter. Voici ses observations :

  • Les autres : À côté de leurs nageoires. Mais c’est aussi ce qui arrive quand on n’aborde pas un match en victimes : on met les adversaires en difficulté. Dingue.
  • Le classement : Voici de quoi rattraper un peu les points bêtement perdus en début de saison. Sixième place, à trois points des premiers, nous voici recalés dans le bon peloton.
  • Coming next : Vous avez aimé : « Faire un bon match à Madrid ne servira à rien si on se fait aplatir contre le PSG » ? Vous adorerez : « Gagner contre Paris ne servira à rien si on perd comme des viers vendredi à Strasbourg ».
  • C’est la Foire : avec le grand Médéric Gasquet-Cyrus, on jouera à Motchus ce week-end à la Foire de Marseille (au Palais des Congrès) : samedi après-midi, pour jouer pépère sur notre stand, et dimanche à partir de 10h pour le grrrrrrrand jeu et plein de surprises !
  • Les réseaux : ton dromadaire blatère surFacebook et BlueSky. Johnny Kreuz remporte le concours zoologique.


Bises massilianales,
Blaah

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