Rodez – Dijon (0-2) : trop de moutarde pour l’Aligot Académie

Après avoir cramé les saucisses la semaine dernière à Pau (4-0, on le rappelle), l’Aligot Académie recevait ce samedi un Dijon moutardé qui n’avait pas connu la victoire depuis fin novembre.
Les saucisses :
On assiste au retour de têtes connues, comme Leborgne et Mpasi qui reviennent de leur séjour à la Covid Académie qui s’est avéré être plus court que prévu.
On verra plus tard qu’on a connu de meilleurs jours à Paul Lignon, et que le RAF est toujours à la recherche de sa première victoire de l’année, et même de son premier but.
Le match :
Ça commençait bien : les Bourguignons laissaient beaucoup d’espace sur le côté droit ce qui permettait à nos saucisses de se faufiler sur la grille, mais ça a du mal à cuire à cause des mauvaises réceptions.
Pourtant les quinze premières minutes laissent rêver : Célestine nous cale des têtes, certes non-cadrées, mais dangereuses. Et une belle récupération suivi d’un sublime tir de Depres force le gardien à s’employer. Bonnet s’y adonne aussi, mais toujours sans succès.
On rappellera que les Dijonnais ont eu des galères toute la journée et leur présence à Rodez relève du miracle : leur avion n’a même pas pu décoller ce matin à cause du brouillard et ils ont du se taper une partie du trajet par la route. se farcir un Dijon – Lyon en car pour choper en loucedé un avion qui va en Aveyron, ça tient plus du voyage culinaire que du football professionnel.
Je n’avais même pas calculé que le Congré qui jouait pour eux était le même Congré qui avait joué à Montpellier. Je me disais que peut-être il avait le seum d’être passé d’un grand club de Ligue 1 (si) à un habitué de la Ligue 2. Bah non. Il claque un but en sautillant comme un cabris et me fait fermer ma gueule (0-1, 27e).
Le fromage n’est pas encore fondu, mais les patates (à défaut d’être des carottes) sont en train de cuire : sans Bardy, un deuxième but bien piquant aurait pu pointer le bout de son nez. Il arrête le ballon sur la ligne, de la tête, et permet d’éviter le naufrage. Par contre, se prendre un carton trois minutes après, ça c’est ballot.
Malanda aussi fera le malandrin et prendra des actions chez Pasquier : distribution de biscottes pour le RAF et c’est pas la petite altercation en fin de première période qui changera les choses…
C’est la mi-temps, il fait froid et les saucisses sont déjà bien cuites.
On reprend la cuisine mais on jette ce qui est trop cuit, c’est l’heure pour Enzo Zidane (oui c’est son fils) de remplacer Jordan Leborgne.
Bon. Décidément, même refroidi, la saucisse calcinée laisse des traces sur les dents. La défense est surpassée et sur un simple retour en défense, Dobre improvise une frappe qui surprend tout le monde, même lui (0-2, 55e).
On va passer vite sur la deuxième période : même si les saucisses sont bonnes sur coup de pied arrêté, c’est toujours assez mal récupéré et ça ne finit jamais au fond. Les deux-trois fulgurances trop enlevées ou sur la barre transversale n’y changeront rien.
Et là je vais voir quelque chose que j’ai jamais vu : les moutardeux obtiennent un corner, puis l’arbitre sort le carton rouge. Pour qui ? Un membre du staff ruthénois qui trainait par là. Trop occupé à échauffer ses joueurs, le mec a pas vu que sa simple présence à moins de deux mètres de la ligne gênait le jeu. Il est parti aux vestiaires sans avoir compris ce qui lui arrivait.
Les notes :
Mpasi (3/5) : il a fait ce qu’il a pu avec ce qu’il avait… Malheureux surpris sur le deuxième but, il n’était pas du bon côté.
Malanda (2/5) : des belles passes mais perd vite le contrôle quand il faut contrôler et piloter le ballon.
Celestine (2/5) : ressemble à Carlito avec une barbe.
Bardy (3-/5): héros de la première période en sauvant les cages, ça lui a vite monté au nez, c’était tout rouge en fin de match.
Danger (2/5) : a mal porté son nom ce soir.
Buades (3/5) : souvent laissé seul au côté droit, n’a pas su faire les bons appels pour claquer des centres.
Ouammou (2/5) : toujours en retard. On peut dire que Ouammou tarde face à Dijon.
Leborgne (3/5) : de l’envie, mais la cheville doit être en sucre. C’est pour ça qu’il a pas fait la seconde période.
Boissier (2-/5) : arrête de trop contester l’arbitre fréro.
Depres (2/5) : joueur de champ, Depres était aux fraises.
Bonnet (1-/5) : au moins a fait acte de présence ce soir et a servi de porte brassard de capitaine dans les derniers instants.
Enzo (45e, 3/5) : on va pas s’étaler sur le fait que ça soit le fils de notre fierté nationale, mais on sent que ça joue. Les coups de pied arrêtés sont précis, mais dans le jeu c’est pas encore ça. Cela dit, le superbe passement de jambe contre trois Dijonnais qui l’encerclaient était incroyable.
Le mec du staff (0/5) : a osé regarder l’arbitre dans les yeux.
Bref :
Brûlées, cramées, carbonisées, nos saucisses n’ont pas su faire la différence face au pot de moutarde. J’espère au moins qu’ils auront eu la décence de nettoyer le pot et nous le laisser pour qu’il serve de verre.
C’était pas digeste, et en plus c’était froid. Espérons que l’air normand face au Havre ait le mérite d’être plus favorable !
Ciao et allez le RAF !
y’a un problème avec le lien Twitter du début de cet article..
au lieu d’avoir ce que je pense été un tweet ou une image on a le code source de celui-ci
Ouais je vois ça, je modifie dès que possible !
Enzooo