Alerte enlèvement : le club du PSG a été enlevé…les suspects seraient des retraités aperçus du côté de la Floride. Si vous les voyez, n’agissez pas vous-mêmes, ils seraient armés d’un titre de propriété et protégés par le droit des affaires.

« C’est pas moi qui ait commencé, c’est l’autre… » Haut niveau d’échanges entre Leproux et Dassier, l’un ayant fait mumuse avec la grippe A quand l’autre a juré de se venger, pour un résultat grandiose : absence des supporters marseillais pour cause de « convoi » de sécurité jugé excessif (« (…) ils devaient compter le nombre de bières (…) » Lionel Tonini, responsable des Yankees), kamikazes parisiens réduits à se déguiser en supporters copenhagays pour voire un match de coup d’Europe, incidents à l’entrée du Parc contre les CRS dimanche. « En finir avec la République des supporters » dans un pays dépourvu de « culture foot » tranche professeur Ménès, GO du club canal, plus de 20 ans passés au service – culture – du football français. Pourtant, entre les éditos « anussilant » de Bilderman et le blog de Pierrot le foot, il semble douteux que leur « culture foot » puisse prévenir ce genre d’incidents. Plus précis, le discours Canal définit concrètement le « supporter » digne de ce nom : un golio biberonné à « friends » pronostiquant autour de la machine à café (pub FDJ), des spectateurs « vedettes » (plans sur Bruel, notre « vénéré patron Cyril Linette », …), et une ribambelle de bimbos en plein shoot média. Il n’est que quelques « intrusions » (Margotton, 79ème) pour rappeler qu’il existe encore des ploucs mal fagotés capables de lier leur destin à celui d’une équipe de foot, là où on ne leur demande que de souscrire des abonnements aux médias et sites de jeux en ligne, en plus des capotes et autres gadgets « pittoresques » qu’ils ont le mauvais goût d’acheter à bon compte. La phrase est longue, maladroite, « indigeste »,  mais difficile de « faire style » quand l’ambassadeur européen du site Unibet, consultant star d’une chaîne à péage, Kalman Balatony footballistique, dégueule dans sa soupe… Plus didactique, Bernard Lions, mise en abyme du sosie de Juliette, s’indigne sur M6 que le foot soit le seul secteur économique où les consommateurs se retournent contre les producteurs, et l’on comprend que la « culture foot » ne sait que faire du supporter, trop « ultra » à son goût, lui préférant le spectateur, celui qui rime avec consommateur. Du supporter au spectateur, du GO à Pierrot, il y a un mot, « gentrification », et une question : Quid des autres ?

Alerte enlèvement : le milieu offensif droit de l’OM est porté disparu…il est petit avec un nez rond, des cheveux à la brosse et porte des sous-vêtements d’un goût douteux.

« Tout à gagner », soit 3 points et le cœur des supporters, telle est l’ambition de Kombouaré à la veille de ce match. Toutefois, conscient de la faiblesse de son jeu, « tête d’or » ne compte que sur des paires : Armand-Giuly couloir gauche, pour un remake de la tête et les jambes ; Erding-Hoarau, « chacun son hobbit » en attaque ; Ceara-Jallet dans le couloir du pauvre ; Clément-Makele pour la moyenne d’âge ; Zoom Camara et Samy « Saucisse » Traoré pour rire. En face, Deschamps ne compte pas « fanfaronner en chantant », comprenez préfère le tango argentin à l’affreux-beat nigérien pour faire danser Ben Arfa, place une doublette de Diawara dans l’axe, un Niang en attaque, mais concède au spectacle les titularisations de Cissé et Valbuena, comme un défi à Bonnart, Lucho et Cheyrou. Pressing parisien pour une frappe de Clément dès la première minute, et Deschamps se félicite qu’après Nietzsche Ben Arfa lise désormais le Bleu de Chauffe de Nan Aurousseau. Dès la 8ème minute, Valbuena joue 10 derrière Niang, poussant Lucho en milieu centre droit et laissant le couloir libre à la paire Armand-Giuly. Bonnart panique mais sur une récupération, Giuly le fauche, Valbuena tire le coup franc, Cheyrou devance Camara, Ben Arfa récupère pour une frappe du droit à l’entrée de la surface : 0-1, 15ème. Premier but de la saison en Ligue 1, qui plus est du droit, pour son premier clasico, « chez lui, au Parc » ( ???), et tandis que Cheyrou « marche sur l’eau », l’OM remercie Domenech. Sinon, Valbuena n’est toujours pas dans son couloir et « Paris face à sa saison » (Margotton) en profite. Giuly (16ème) et Armand (21ème, 25ème) centrent, Erding met en 6 mètres. A la demi heure de jeu, Cheyrou et Lucho descendent pour aider Cissé et Bonnart, Paris passe les ¾ du temps sur le côté gauche mais à force de 6 mètres, Mandanda n’a pas fait un arrêt. Aussi, les Parisiens changent-ils de côté, Ceara et Jallet centrant pour Erding apparemment décidé à shooter un supporter avant la fin, tandis que Ben Arfa mais surtout Heinze et M’bia tiennent le couloir. La « passe cadrée » de Giuly à la 32ème salit – enfin – les gants de Mandanda, « les Parisiens sont conquérants et intéressants » mais « manquent d’efficacité, le talent des grandes équipes », dixit un Dugâchis seul capable de comprendre qu’Erding ait oublié Hoarau ou Giuly pour concéder un énième 6 mètres en forçant sa frappe : « plutôt bien joué de sa part. » Décidé à se passer du Turc, Hoarau et Giuly reprennent un coup franc de Jallet mais trouvent le Mandanda de Gerets, « feulin » retrouvé d’un Yoyo expert en la question (40ème.) Marseille est « beaucoup trop sous pression » mais manque le hold-up parfait après avoir réitéré l’action du premier but, soit coup franc de Valbuena pour, cette fois-ci, la tête de Heinze à l’entrée de la surface : poteau (44ème), mi temps, des parisiens « forcément frustrés. » (the Dug Lebowski)

« On vient à Paris pour se ressourcer. »

Dugarry résume la politique de Colony Capital

Alerte enlèvement : L’équipe du PSG a disparu…le suspect est un individu de type kanak. N’intervenez pas vous-même, il ne semble pas maîtriser ses nerfs.

Voir Kombouaré hurler sur Traoré après le but, puis après l’arbitre dans les vestiaires est une chose…voir les fantômes du PSG entamer la seconde période en est une autre. Le fin psychologue, capable d’un « c’est la première fois de la saison que je le vois se défoncer comme ça » à propos du Giuly de gala de la semaine dernière, a certainement su trouver les mots pour que son équipe, virtuelle championne de France des matchs de 60 minutes, ne prenne même pas la peine de jouer le quart d’heure la séparant de l’heure fatidique. « Pour Deschamps, je me défonçais », a déclaré Giuly en guise de réponse…6 joueurs trottinant dans leur 30 mètres à la reprise semblent également conjuguer les consignes à l’imparfait. Quant à Didier, handicapé du Dwarf, il l’a remplacé par Abriel, jadis lycéen en seconde B aujourd’hui Capitaine Brackmard démasqué par Moké le fin limier, pour – enfin – occuper le couloir droit et permettre à Lucho de jouer dans l’axe. L’OM présente un 4411, avec Lucho derrière Niang, Abriel et Ben Arfa bloquant les couloirs, Cheyrou à la relance et Cissé à la récupération. Dès son entrée, Abriel trouve Niang couloir droit (46ème), un coup franc de Cheyrou est péniblement repoussé en corner par Edel (48ème), Cissé centre dans la foulée pour M’bia, Lucho combine dans l’axe avec un Niang arbitre, le PSG mène 17 fautes à 7 et semble carbonisé par une première mi temps jouée en sur régime. Sur une combinaison Ben Arfa Heinze couloir gauche, l’Argentin centre, Edel savonne et Lucho, « opportuniste » aux 9 mètres, conclut : 0-2, 54ème. Margarita rajuste son vison, Kombouaré se venge en humiliant Traoré, Dugarry prévient « attention parce qu’à 3-0, ça commence à être une raclée » tandis que Margotton confond son Nothomb : « Stupeur et consternation. » En effet, le PSG est en pleine seconde période des prolongations d’une demi finale de coupe du monde au Mexique pendant que M’bia dribble dans sa surface et se tape un Erding tandoori avec Diawara. Koné entre, Guy Stephan compte sur les doigts de ses trois mains « on gagne à 14…et même un peu plus », et l’OM se rappelle que peu importe la sortie de Traoré, il faut centrer dans la zone de Camara, Niang dévie pour Cheyrou qui dribble Armand aux 6 mètres : 0 – 3, 70ème. Le Parc se fait Vélodrome, Niang remercie, « même Heinze n’est plus sifflé » (Margotton), quant à Cissé, personne n’avait pris la peine de s’y intéresser. Les supporters désertent le stade et, faute de cibles, Erding se décide à cadrer mais, en bon congolo-zaïrois d’origine, Mandanda n’entend pas décevoir son « papa belge » (79ème et 83ème.) Dans un silence vaguement entrecoupé de sifflets, Kezman se fait applaudir pour un attentat sur Koné…tandis qu’en arrière plan les stewards se déploient, les CRS « arraisonnent » les intrus et qu’au dehors on imagine leurs collègues aux aguets. Plus tôt dans l’après-midi, Luis Fernandez, premier contrat professionnel signé au PSG à 19 ans, double vainqueur de la coupe de France et champion de France 86 comme joueur, vainqueur, entre autre, de la coupe d’Europe des vainqueurs de coupe comme entraîneur, supporter outrancier de SON club, fêtait son jubilé en compagnie de Zidane et consorts, à…Cannes. Oui, Cannes, car le PSG n’avait pas jugé opportun de lui ouvrir le Parc, préférant signer un chèque à l’ordre de l’organisation caritative de son choix…chèque limité, pour des « raisons de trésorerie », à…5000 euros. L’intéressé a, semble-t-il, refusé. Juste un manque flagrant de « culture foot » nous disent-ils…

6 thoughts on “Notre Footballologue analyse PSG-OM

  1. C est quand meme tres dense.
    J avoue un peu honteusement, je suis toujours un peu crispe quand je lis le footballologue. Or chacun sait que la decontraction musculaire est un prealable necessaire a une longue apnee.
    Devant la densite du contenu (que Pascal Sevran jugerait criminel), il faudrait faire montre d un certain masochisme intellectuel pour ne pas regretter une plus grande « hydrogenisation » de la syntaxe.

  2. C’est très bon…

    Qui t’a dit pour mon talent dans la lime ? Tu connais des gens de mon entourage ? Parle ou je t’envoie les vidéos de France 2 Foot !

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