« Les femmes ont cela de commun avec Napoléon qu’elles pensent réussir là où tout le monde a échoué » (d’à peu près d’après Albert Camus, quelque part pendant La Chute.) La quenelle entre les cuisses et la rosette tapie au tréfonds, l’OL pénètre sur le front russe…

 

Lire entre les lignes…

Kazan réitère son 352 et opère quelques aménagements. Les trois centraux écartent toujours au maximum en phase de relance mais la paire de milieux Natcho-Noboa n’est plus aussi à plat. En effet, Natcho assure les relances courtes en se positionnant près de ses défenseurs côté droit tandis que Noboa vient en soutien de ses avants. Autre ajustement, le trio d’avants Lebedenko-Dyadyuk-Gokdeniz se dissout puisque les deux premiers forment une paire d’attaquants axiaux tandis que le dernier décroche pour se placer au même niveau que Noboa entre la défense et le milieu olympien. La paire Gonalons-Kallstrom évoluant à plat, Noboa et surtout Gokdeniz ont pour mission d’évoluer entre les lignes afin de perturber l’alignement défensif gone. Rubin alterne entre relances courtes à gauche pour Natcho qui cherche et trouve –trop- facilement Gokdeniz ou relances longues côté gauche de Kaleshin vers Lebedenko.


 

Tous derrières, Gomis devant…

Garde gère ses deux buts d’avance en présentant un 442 groupé sous la médiane. En phase défensive, les quatre arrières protègent la surface de réparation, les milieux offensifs descendent dans les couloirs pour bloquer les latéraux adverses. Ainsi, la paire Gonalons-Kallstrom se déplace horizontalement une dizaine de mètres devant une ligne de six lyonnais. Aux avant-postes, le duo Lisandro-Gomis se découple, l’Argentin se démultipliant entre pressing et solutions de première relance tandis que l’hippopanthère s’ébroue dans le rond central.

 

Koné, 10 fois la mise…

56ème, Gomis tracte sur 40 mètres mais décroche au moment de conclure ; 61ème, coup franc façon Bastos ; 67ème, un défenseur russe monte, contre-attaque lyonnaise et Lisandro rate la troisième balle de qualification. Medvedev et Martins remplacent la paire Lebedenko-Dyadyun et Lloris claque sur sa barre (68ème). D’une autre trempe que ses coéquipiers, Martins révèle immédiatement les failles lyonnaises. En effet, Gokdeniz, Noboa ou Natcho ne rencontrent que peu d’opposition et  trouvent dans le Nigérian une cible de choix. Ainsi, une première remise de la tête de Martins pour Medvedev sonne l’alarme (71ème) avant qu’une seconde pour Natcho ne permette aux Russes de prendre l’avantage : 1-0, 77ème. Entré en jeu pour Gomis (84ème), Pjanic déborde côté gauche et trouve Bastos, barre, Lisandro, nuages. Corner de Kallstrom, tête de Koné : 1-1, 86ème. A la peine face à Martins, la recrue défensive s’impose et permet à l’OL d’encaisser 20 millions, vendre Cissokho, acheter Ndinga et passer en 442 losange dès le retour de Gourcuff. Et face à cela, Gaha ne s’offrira non pas carpette ou pompette, ni même  ouverte ou en fête, mais proprement…noyée.

 

Notre Footballologue dans sa grandeur vous file de quoi vous divertir.

 

2 thoughts on “Notre Footballologue analyse Rubin Kazan-Olympique Lyonnais (1-1)

  1. C’est beau.
    J’ai pas tout compris à l’analyse mais j’ai vu que Lyon était qualifié, c’est ce qui compte.

    Je trouve Rémi Garde de plus en plus séduisant. Ca doit être le genre à se lâcher grave et à assurer question technique.

    Lisandro dans les nuages au moment de frapper, certes, mais dans le genre essui-glace, il a récupéré plus de ballon que Kim Chalsteume.

    J’ai trouvé les russes particulièrement peu enthousiastes en 1er mi-temps.

    PS: Merci pour la cacedédi, je te renverrai l’ascenseur cher Footballologue.

  2. @Gaha

    « Kim Chalsteume »

    Ah oui, c’est exactement comme ça qu’ils le prononçaient les anglais qui commentaient mon streaming pourri…

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