Le bruit d’une crotte qui plonge dans l’eau. PLOUF !
Un bel étron tout rond, aérodynamique, se mouvant de mon anus à l’eau avec distinction.

Eh oui ! Je fais de beaux cacas. Tout va bien pour moi. Tout va bien pour le PSG.

Le PSG enchaine les victoires. Moi, j’enchaine les galoches. Hier soir, c’était Yvonne. Octogénaire cochonne qui maitrise le french kiss à merveille. (On apprécie alors la dentition irrégulière, plaisir du gout plutôt que visuel, propice au libre déplacement des langues.) Elle m’a laissé un petit billet de 100 euros pour l’échange de salive.

 

Le PSG a sorti son nouveau jouet. De La dynamite Brésilienne, le petit Moura et sa peau de velours. Moi,  Je me suis acheté une poupée gonflable polyglotte. Elle aussi c’est de la dynamite ! Insatiable petite femme en plastique ! Elle  me tient compagnie quand je suis seul le soir.

Je suis très serein avant le match de ce soir. J’ai bien aimé la petite fessée qu’on a mise aux Espagnols. Je n’aime pas le Espagnols. (Ni les Chinois, ni les Allemands, ni les Américains, ni les roux d’ailleurs)

Bien entendu, je n’oublie pas la défaite contre les dégénérés de Sochaux. Mais ça, c’est le cadeau du père Nasser. Un peu comme lorsqu’après avoir galoché Yvonne, je lui donne la soupe. Je suis pas obligé, mais un peu d’altruisme ne fait pas de mal.

 

Pour une fois, je ne vais pas regarder le match avec des amis. Ma poupée gonflable n’y connait rien en foot et je compte bien l’éduquer. C’est bien beau de dire « Ouuuhh, t’es chaud ! » dans toutes les langues mais ce n’est pas suffisant pas satisfaire le grand Albert Chotat. Un peu de culture ne lui fera pas de mal.

J’habille ma poupée pour la soirée. J’ai sorti le maillot de Bruno N’Gotty. D’ailleurs, je décide d’appeler ma poupée Bruno. C’est plus personnel. Plus intime que de l’appeler, tout bêtement, « poupée »

On s’intalle sur le canapé en skai orange. J’ai préparé des nems et des cocktails. Un menu sensuel pour un match à etincelles.

 

« Alors Bruno, heureuse ? Pas belle la vie ? Tranquille avec son Jules ? Sirotant un Sex on the beach devant un bon PSG -OM »

« Oouuuhh, t’es chaud ! »

« Pas encore ma petite Bruno. Tu es bien pressée. Laisse moi regarder un peu le match pour me chauffer. »

Et oui, ce soir on reçoit les chagasses de Marseille. On va s’amuser un peu. J’allume la TV. Le match vient de commencer, pas le temps de siroter mon Sex on the beach que BAM ! Lavezzi envoie une praline sur le poteau Marseillais.

Lavezzi est en forme. Ce type me rappelle la Peugeot 205 GTI de mon pote Robert. Elle ressemble pas à grand-chose mais à chaque démarrage au feu rouge, elle grille tout le monde. Une petite bombe !

 

Les Parisiens mettent la pression. Moura casse des reins, Verrati se frotte aux Marseillaises au milieu, Armand est serein.

Et rapidement, on marque le but. Un bon but pourri qui va bien emmerder les Marseillais. Exactement ce qu’il faut pour ces pleureuses de Marseillaises.

« Oouuuhh, t’es chaud ! »

Bruno est contente.

 

Le match continue. Le PSG fait bien circuler le ballon. Kadir essaie tout de même de se faire remarquer. Le cameraman préfère les gros plans sur Beckham, Sarkozy, Ronaldo et autres coquines.

Moi, c’est Anigo que j’aimerais voir. Le petit lascar de Marseille, le roi du coup fourré. Il se fait discret. Certainement en train de refourguer du Shit Marocain dans le bois de Boulogne. Toujours en train de faire du business le petit Anigo.

Moura et Lavezzi continuent à accélérer sur chaque ballon. Pastore fait de jolies passes pour la photo. Ibra, lui, s’en tape. Ce match est trop fair-play pour lui. Ca manque d’étincelles. Il s’emmerde.

L’arbitre siffle la mi-temps. Je fais un bisou sur la joue de Bruno.

 

« Oouuuhh, t’es chaud ! »

« Et bien sûr que je suis chaud ma petite Bruno. Je ne suis pas n’importe qui. Sache que les victoires du PSG ont un effet aphrodisiaque sur moi. »

« Oouuuhh, t’es chaud ! »

Je change d’option. Un peu de variété me tente.

« Aahhh, tu me fais mal ! »

« Ouhh, Bruno calme toi. Je n’ai pas encore commencé et je suis doux comme un agneau. »

Je me perds dans mes élucubrations. Je n’ai pas fait attention au match qui reprend. Beckham s’échauffe. Avec classe. Le jogging lui moule les fesses. C’est tout de même beau des belles fesses d’homme ! Le petit Blaise va se faire plaise dans la douche. Parait qu’il aime mater.

 

Les Marseillais sont plus chaudes qu’en première mi-temps. Plus entreprenantes. Mais de vraies allumeuses, elles tournent autour du pot mais ne concluent jamais. Gégé the gypsie se permet même une espèce de ciseau. Le sol tremble lorsqu’il retombe au sol. Salvatore balance une jolie claquette.

L’évènement de la mi-temps est bien entendu l’entrée en jeu de Beckham. Toutes les pucelles du Parc poussent des cris de souris. J’ai mis Bruno en version English.

« Ouuuh, shake your body baby! »

Bruno est enthousiaste. Je sens que je vais prendre mon pied après le match.

 

Beckham est appliqué. Touche quelques ballons et en fin de match envoie une balle lobée pour Menez. Jerem, qui ne fait pas la gueule, contrôle et centre sur le tibia d’Ibra.

Le roi David est content. Il saute dans les bras d’Ibra qui semble apprécier le câlin. Il va tous les rendre PDs le roi David.

Je me lève, mets un CD de James Brown et éteins la TV.

« Ouuuh, shake your body baby! »

“T’inquiète ma petite Bruno. Je suis le roi du boogie.”

3 thoughts on “PSG-OM (2-0), le débrief de Chotat

  1. J’ai un petit doute. Quand tu dis que Matuidi « aimer mater », on parle bien du verbe, pas du latéral de VA ?

  2. C’est chaud mais malgré le stagiaire autiste et le Francis, ce sont les debriefs de Chotat que j’entrave le moins. C’est pour dire.
    Bon on est pas au niveau de Roustan mais quand même…

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