Reims-Valenciennes (3-1), la Champagne Académie livre ses notes

Reims 3-1 Valenciennes, Auguste-Delaune – 14414 spectateurs

Salut à toi le Champenois.

Pour cette journée de championnat en début de vacances scolaires, plusieurs de la bande à Raymond manquent à l’appel. Ils sont allés au ski ces ***. M’enfin, quitte à se les cailler, autant que ce soit pour faire de la glisse !

On s’installe en Jonquet inf’, 3-4 mecs s’installent dans la rangée devant nous, et pour une raison que j’ignore, le ton monte et je me retrouve rapidement avec la tête de l’un d’eux sur les genoux, bien plaqué par l’un des deux mecs, le poings brandi. Ils échangent alors leurs « poings » de vue, jusqu’à ce que l’un fasse dévaler l’autre dans les marches de la tribune. La sécu intervient pour en foutre un dehors.
Pendant ce temps, j’ai peut-être raté la compo de Valenciennes, ou peut-être que Bruno l’albatros l’a oubliée, comme la dernière fois.

La compo annoncée au micro : Placide – Conte – Tacalfred – Weber – Signorino – Krycho – Devaux – Oniangué – Fortes – Ayité – De Préville.

En face, Penneteau est puni de sa dernière bévue, c’est Novaes qui garde les cages.

Bruno finit son tour de stade et les joueurs entrent sur le terrain, on entend à peine la musique, et on ne reconnait pas Kavinsky. C’est déjà ça de gagné.

Une minute de silence est demandée pour rendre hommage à un supporter rémois. A Valenciennes, la tradition des supporters c’est d’applaudir, ce qui est bien aussi. Mais le public de Delaune ne l’entend pas de cette façon et insulte copieusement les mecs d’en face. Pitres.

Le temps d’admirer le joli chignon de Tacalfred et c’est parti !

Le match :

Un premier quart d’heure tout en douceur, ça se jauge, ça s’observe, ça frapouille au but.

Le Stade accélère, Conté lance De Préville plein axe, celui-ci devance la sortie de Novaes, et frappe sans contrôle. Ouverture du score en première mi-temps, ça faisait un moment que ça ne nous était pas arrivé !

VA tente de réagir, et sur un centre côté gauche, Pujol remet le ballon dans l’axe d’une aile de pigeon, Doumbia reprend d’une demi-volée surpuissante, Placide s’envole et sort le ballon d’un fulguropoing.

Sur l’action suivante, Reims se procure un corner. C’est du grand n’importe quoi devant le but, Conte tente sa chance, le ballon est repoussé dans les pieds d’Oniangué qui frappe au but, le ballon ricoche sur le dos d’un défenseur au sol et va se loger sous la barre. 2-0, de quoi passer la mi-temps en étant détendu du slip.

La mi-temps.
En tri-nune Ger-main suuuuuuuud, un p’tit vieux se casse la figure dans les marches en voulant se rendre à la buvette.
Une nana qui en revenait est à 2 doigts de tomber également, trébuchant dans la rangée de siège. Je ne sais pas ce qu’il se passe en tribune aujourd’hui, mais c’est du grand n’importe quoi.
Sur le terrain, les gamins de Fismes affrontent ceux d’Epernay.
Pour Epernay, un gamin nommé Jean-Patrick a marqué. Oui oui, Jean-Patrick. Un autre dont j’ai oublié le nom, drible le gardien et la met tranquillement à côté. Bien ouéj mec.

La seconde mi-temps.
Il faudra attendre une bonne ½ heure avant de voir les joueurs se bouger la nouille. Et ça commence par Ayité qui déborde et sert parfaitement Fortes en retrait, plein axe. Ce dernier reprend du plat du pied sous la barre, oui mais voilà, Novaes en décide autrement et la sort du bout des doigts. Mother fucker, encore raté.

Changement pour le stade, Charbo remplace De Préville carbo. Sur son premier ballon, il saute (oui oui !), joue de la tête puis passe à Fortes, qui lui remet en pleine course entre les défenseurs, Charbo reprend sans contrôle dans le petit filet, et ça fait 3-0 !

Valenciennes sauve l’honneur en fin de match. Signorino fait un marquage à 5m sur Dossevi, qui a tout le temps pour centrer fort devant le but, Placide la dévie dans son propre but. Quand un ancien R&B joue contre le stade, faut toujours s’attendre à ce que ce soit lui qui marque. Jurisprudence Toudic, Heitzmann et plein d’autres.

Le match se termine par une grosse faute de VA.

Fin du match, qui signe la 500ème victoire du Stade en L1 ! Bon, ok, c’est vrai, les 479 victoires précédentes l’ont été il y a plus de 30 ans.

Les mecs notés :

Placide : 3/5. Vigilant et présent, Johnny reste une valeur sure. A 10 cm à gauche du poteau, c’est un bel arrêt. A 10cm à droite, c’est un CSC…

Conte : 2/5 grâce à sa passe décisive. Conte n’a pas su jouer des coudées franches et s’est laissé manger tout le match.

Tacalfred : 4/5. Big BOSS. Un gros gros match, tant dans ses interventions décisives que dans son marquage.

Weber : 2/5. N’a pas eu grand-chose à faire vu que Tacalfred était partout. Sorti pour blessure en fin de match.

Signorino : 4/5. Il a galopé le Francky ! Surtout pour défendre âprement son couloir. Dommage qu’il n’ait plus les jambes de l’an passé pour déborder et nous régaler de quelques bons centres.

Krycho : 2/5. Grosse présence défensive. Mais ne sait faire des passes que vers l’arrière et, au mieux, sur les côtés. Dès qu’il a voulu jouer devant, il a foiré ses passes et nous a foutu dans la merde.

Devaux : 3/5. Tranquillement à base de tranquillade.

Oniangue : 8/5. 8, c’est le numéro de son maillot. Avec celui inscrit ce soir, c’est aussi son 8ème but de la saison. Sûrement un signe ! L’année prochaine, faudrait lui passer le maillot numéro 24.

Ayité : 3/5. Ayité, c’est presque comme agité. Ou remuant. Ou casse couille pour les défenseurs. Ou casse couille pour ses potes aussi, car il oublie parfois de lâcher son ballon.

Fortes : 2/5. Une passe décisive. On ne retiendra que cela tellement il a été transparent. Comme un syndrome de Casper.

De Préville : 3/5 à cause du manque d’occasions. Dans la presse, De Prév dit qu’il veut s’imposer à la pointe de l’attaque. Il a passé beaucoup plus de temps à décrocher. Mais il y va de son petit but aussi, on lui pardonne !

Les mecs non notés :

Albaek (Oniangué, 66ème) : venu en touriste danois.
Charbo (De Préville, 77ème) : il rentre, il marque, puis il s’arrête de jouer.
Ghisolfi (Weber, 8ème) : beau goss !