Toujours cette foutue League Cup. Elle a tellement changé de nom que même les commentateurs ne savent plus comment elle s’appelle. Pour tous les supporters Anglais, c’est une coupe en bois qui ne vient que rajouter des matchs dans un calendrier comptant plus de match que de pruneaux dans Amedy C.

Comme tout bon club professionnel, Liverpool a aligné des équipes B lors des premiers tours, en espérant qu’il n’y ait pas trop de chevilles brisées sur les plus pitoyables terrains de l’Albion où des joueurs malfamés viennent venger leurs espoirs déchus de gloire et de fric. Puis comme toute bonne coupe en bois, après 2-3 tours, un bon tirage, le club se retrouve en demi-finale.

C’est généralement là que le supporter se réveille et se dit « hey, on n’est pas si loin de la finale, come on redmen! ». La coupe apparaît moins en bois pour les clubs concernés. Mais comme ils sont joueurs à la FA, ils font ces demis-finale en phase aller-retour, avec des règlements de buts à l’extérieur qui ont le mérite de bien embrouiller les commentateurs.

C’est ainsi que revoici les éternels ennemis des demis-finale à nouveau réunis : les vaillants et preux chevaliers Reds contre les riches et talentueux mercenaires Blues.

Une affiche qui sentait bon le beau spectacle, puisque Liverpool retrouve peut à peut de sa superbe, et Chelsea caracole en tête du Championnat. Gerrard ayant brisé le coeur de nombreux fans en annonçant son départ pour les Lakers du Soccer. Le club, les joueurs, les fans, tous le monde veut à présent voir Stevie G lever un ultime trophée à Wembley.

Pas besoin de s’étaler ici sur son départ, la Reds Academy lui rendra un hommage à la hauteur de sa carrière en rouge.

Après un match aller encourageant (et rageant), les Reds et Blues se séparent sur un nul 1-1. Rodgers peut regretter les nombreuses occasions gâchées mais doit admettre qu’il a du faire craquer le slip du Mou’, qui ne s’attendait peut-être pas à être secouer de la sorte.

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On m’appeeeeeeeelle le Chevalier Blanc…

Bref, Brendou a des arguments à faire valoir au Bridge, même si le fait de ne toujours pas avoir de tueur en pointe de l’attaque (miss you Stu’) doit quand même bien le tracasser un peu.

Il conserve donc son 3-4-3 qui-fonctionne-bien-pour-le-moment-mais-ça-serait-mieux-avec-Sturridge-en-pointe, et pourra s’appuyer sur son Hendo #LikeABoss qui a effrayé le pauvre Costa au match aller. Il lui a poussé une sacré paire depuis qu’il a compris qu’il serait le descendant de Stevie à Liverpool.

Thug Life Hendo.

Quel match! Ca faisait longtemps que du côté des Reds, il n’y avait pas eu un match de cette intensité avec à la fois du suspense, de la technique, de l’envie et de la boucherie.

Pas besoin de s’étaler sur les nombreuses occases de part et d’autres, le résumé est là, vous n’êtes pas complètement demeurés, et la vie est trop courte pour lire une mauvaise Academy. Puis beaucoup à cause du fait que ça remue le couteau sabre dans la plaie, parce que, bordel de m****, il y avait sacrement la place.

Au final, il y a 0-0 au bout de 90 minutes, et Ivanovic profite d’un non marquage de Balotelli pour pouvoir fusiller Mignolet de la tête à bout portant, et envoyer ainsi Chelsea en finale. Match superbe, dont voici les Highlights.

Et surtout, il vaut mieux s’attarder sur un homme qui a particulièrement brillé ce soir aux yeux de Gégé! Il ne s’agit pas de Coutinho, auteur de splendides dribbles qui ont donné du tournis au Bridge, ni Mignolet qui (une fois n’est vraiment pas coutume) a multiplié les parades pour tenir le score, ni Lucas auteur d’une grosse perf au milieu et a cavalé partout. Non, c’est homme n’est même pas un Red. C’est homme est un Chelsea boy, et cet homme c’est … Diego Costa!

Oui, Diego Costa, celui-là même qui a fait dans son slip face à Henderson la semaine passée, qui avec sa tête de Billy Elliot et ses oreilles de Spock n’effraierait pas un gosse de 6 ans. Diego Costa est devenu en une soirée le mix parfait entre Roy Keane et Sir Vinnie Jones. Rien que ça! Une performance hors-norme, un perfect!

Tout commence avec un petit échauffement sur Emre Can :

Le joueur est dehors, le ballon est dehors : le geste est inutile. Bravo! Petit bémol, l’action est un peu trop visible et aurait pu valoir un rouge. Heureusement, l’arbitre de ce soir est aveugle, et le petit Costa n’est pas inquiété.

Mais le petit Costa ne s’arrête pas là, parce qu’après tout, marcher sur la cheville d’un petit Turc qui découvre la Premier League, c’est quand même un peu facile, du coup Costa décide de s’attaquer à un plus gros morceau, plus coriace : Skrtel.

L’écrasage de cheville en pleine course, discret, très douloureux, et il faut une sacrée paire pour s’attaquer à Martin Skrtel. Chapeau!

Et enfin, the Cherry on the Cake, Diego Costa montre qu’il n’en a rien à foutre de personne en cherchant la baston à l’un des plus grands joueurs à Anglais, à l’idole de millions de fans des Reds : Steven Gerrard.

Combo. En s’attaquant au mythique Stevie G, Diego Costa vient de se coller une image de bad boy sur le dos, sera copieusement hué et provoqué dans tous les stades Anglais, et malheureusement pas adulé par ses supporters, puisqu’à Chelsea, il n’y a que des spectateurs, c’est bien connu…

Les notes :

Mignolet (4/5) : C’est assez rare pour être signalé, Simon a été bon, en multipliant les belles parades et les bonnes sorties aériennes. Ça fait tellement plaisir qu’on a envie d’oublier ses relances.

Can (3/5) : Des montées intéressantes et défensivement il a tenu face à un gros client comme Hazard. Il devient intéressant à ce poste. C’est le Lovren qu’on nous a pas livré cet été, et pas au même prix.

Skrtel (3/5) : Le patron de la défense, toujours aussi solide sur l’homme. On l’a même trouvé appliqué sur les relances. -1 pour s’être fait marcher dessus par Costa. Respecte toi putain !

Sakho (3/5) : Aussi rassurant sur les duels que désorientant sur les relances. Une relance plein axe interceptée qui coûte un jaune à Lucas notamment. Il est sorti blessé mais ça ne paraît pas trop grave.

Lucas (4/5) : Très bon à la récupération. Il retrouve son niveau d’avant sa grave blessure au genou en… 2011. On voudrait qu’il fasse des fautes plus discrètes, car il a frôlé le carton rouge à plusieurs reprises.

Henderson (3/5) : Le classique. Il a couru de partout et il porte ses couilles. Il lui manque le petit plus, le geste venu d’ailleurs pour qu’on l’appelle mini Stevie G.

Moreno (3/5) : Piston toujours disponible, il aurait pu délivrer les Reds mais sa frappe à bout portant a été arrêtée par Courtois.

Markovic (1/5) : Le seul pas au niveau. Transparent, il est remplacé par Balotelli à la 67ème. Ça veut tout dire.

Gerrard (3/5) : A beaucoup couru. Enfin pour son âge. On s’attendait à beaucoup mieux sur coup de pied arrêté. Il a quand même su donner le bon tempo pour l’équipe fasse peur à Chelsea jusqu’au bout.

Coutinho (4/5) : Sombrero, flip flap, passements de jambes, contrôles orientés… tout y est passé. Fabregas et Matic ont été mis au supplice. Il a tellement mis le tournis à la défense de Chelsea que Terry a fini par déglingué Cesc lui-même.

Sterling (2/5) : Intéressant mais il loupe l’immanquable en oubliant Gerrard en fin de première période. Il enchaîne les mauvais choix dans les 16 mètres, ça ira mieux quand un avant centre de métier sera revenu de sa longue absence.

Les Subs :

Balotelli (1/5) : Son marquage sur Ivanovic équivaut à ½ but conte son camp. Il est censé faire le pressing et faire des appels, mais ce n’est pas son jeu. Sa confiance est au plus bas. C’est trop tard pour lui.

Lambert : Non noté. Énième pige qui n’apporte rien. A jugé bon d’offrir aux supporters la dernière chance de marquer, d’une frappe qui passe 20 mètres au dessus des cages.

Johnson (3/5) : Non noté. Un Johnson qui ne prend pas d’initiative et un bon Johnson.

 

Les images du match.

Gerrard Mouillée

Retrouve la Reds Academy sur Facebook, ses serviteurs sur Twitter : Just Wide le magnifique, Robbie Flower le fantastique, Steve Macadam l’héroïque et Gerrard Mouille l’alcoolique.Retrouve la Reds Academy sur Facebook, ses serviteurs sur Twitter : Just Wide le magnifique, Robbie Flower le fantastique, Steve Macadam l’héroïque et Gerrard Mouille l’alcoolique.

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