Châteauroux – AC Ajaccio (2-2) : le déplacement le plus nul de la saison ?

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On ne va pas vous le cacher : on a déjà connu des déplacements plus jouissifs que ce dernier à Châteauroux. Mais on va quand même vous raconter nos aventures.

Le déplacement à Châteauroux est certainement celui que j’attends le moins de la saison. Surtout après notre mauvaise expérience d’avril dernier. Mais bon, il fallait quand même y aller. La 106 est de sortie est c’est parti pour un déplacement à 4 dans la ville de Michel Denisot. Je suis accompagné, pour la première fois, de mon père et de mon frère, ainsi qu’un pote, Lucas. Vous vous en foutez ? Je sais, mais il faut bien que je remplisse le compte-rendu de ce morne déplacement.

À Châteauroux, nous retrouvons Vadim, venu en train depuis Paris. Et devant le stade, nous nous faisons interpeller par un premier spécimen : un édenté qui pue l’alcool et qui ne se souvient pas du prénom de son beau-frère qui habite à Ajaccio. Ce supporter de la Berrichonne nous parlera pendant plusieurs minutes, avant de rejoindre des copains à lui pour l’apéro. Ça ne s’invente pas. Il est le premier de la soirée à nous demander de faire un échange d’écharpes. Tout au long du vendredi soir, au moins 5 personnes me demanderont un échange de ce genre. Un record.

La première bonne nouvelle de la soirée est l’ouverture du parcage visiteurs, qui ne nous avait pas été ouvert la saison dernière. L’entrée dans le stade se fait à 19h, après avoir payé notre billet 6 euros, un tarif inédit en Ligue 2. On s’installe, on bâche, et on va visiter les toilettes.


Les toilettes du stade Gaston-Petit ne sont pas comme les autres. Dans la forme : une grande cabane style Algeco de chantier et dans la localisation : sous la tribune. À première vue, ces chiottes ont un avantage : l’accès pour les personnes handicapées. Une longue rampe permet d’y entrer en fauteuil roulant. Une fois à l’intérieur, une grande porte cache de tout aussi grandes toilettes pour handicapés. Et croyez-moi, c’est très rare dans les parcages de Ligue 2. Deuxième très bon point : la présence d’un radiateur qui fonctionne dans la cabane. Autant dire qu’on est resté à l’intérieur de longues minutes pour se réchauffer. Bien qu’un peu vieillottes (le lino se décolle un peu), ces chiottes sentent bon et sont globalement très propres. Dans les détails : un + pour la présence de PQ, de savon et de javel dans les cuvettes mais un moins pour l’absence de sèche-mains. Note : 3,75/5.

Après le passage aux toilettes, direction la buvette le plus rapidement possible. Et pour cause, on nous a prévenu qu’elle fermerait ses portes à la mi-temps. C’EST DONC L’HEURE DU CASSE-CROUTE !

Les + :

  • Des sandwichs chauds !!! Au menu, merguez ou saucisse. Plus largement, le choix était agréable, avec également des sandwichs froids.
  • IL Y AVAIT DU LIPTONIC ! Et pour tout supporter d’un club corse, la présence de Liptonic (la boisson préférée des Corses, pour ceux qui ne le savent pas) à la buvette est une bénédiction. Plus largement, le choix des boissons était large et inédit : Liptonic, bière sans alcool, Pepsi et même SevenUp.
  • Marre des baguettes artisanales ? Châteauroux nous avait sorti du pain rustique !
  • Les sauces en self-service et à volonté

Les – :

  • PAS DE FRITES ! On voulait des frites putain (surtout Vadim)
  • La bière sans alcool, mais on commence à avoir l’habitude
  • Le mec de la buvette devait avoir 85 ans et était atteint de la maladie de Parkinson. Mais ceci-dit, il était très sympa.
  • Les saucisses et merguez avaient été préalablement cuites dans la margarine et gardées au chaud. Mais elles n’étaient pas chaudes. Et trop cuites à certains endroits.
  • Le sandwich, malgré la sauce à volonté, était bien trop sec

Note sur le guide Michelin/Perfettu des buvettes de Ligue 2 : 2,75/5. On salue les efforts de la buvette de Châteauroux, qui avait fini dernier de notre classement de la saison 2017/2018. Les produits utilisés semblent de meilleure qualité. Si la moyenne d’âge des bénévoles de la buvette n’a pas baissé, la qualité du service, elle, a augmenté. Seule véritable ombre au tableau : l’absence de frites. Une erreur sauvée par le bonus de 0,5 pour la présence de Liptonic. Allez, on attend encore d’autres efforts pour la saison prochaine pour une belle remontada au classement.

Et si on s’attardait un peu plus sur les tribunes et sur le match ? En parcage visiteurs, nous sommes 9, dont 3 membres actifs d’I Sanguinari. Le père de Clément Michelin, rencontré plus tôt, est lui passé en tribune d’honneur. Ce qui nous frappe en premier lieu, une fois en place, c’est la vue depuis le parcage : elle est cachée par un grand grillage et de hauts filets. Pour voir correctement le match, il faut ainsi monter tout en haut de la tribune. Et pour bâcher, on est obligé d’installer les banderoles du mauvais côté du grillage. En bref, une bâche illisible et un match très difficilement regardable.


Si on ajoute à cela un froid de canard, un stade presque vide et une ambiance très feutrée, on arrive à une « expérience stade » presque nulle.

Sur le terrain, au moins une bonne nouvelle : un point de pris par l’ACA, score final 2-2. Au coup de sifflet final, quatre ou cinq joueurs viendront nous applaudir de plus ou moins loin. On débâche, on sort, on attend le départ des joueurs, on se fait accoster par trois ou quatre personnes différentes qui nous demandent des stickers et des échanges d’écharpe, par deux ou trois autres qui me disent « Ah, mais c’est toi qu’on a vu à la télé ? » et c’est reparti pour le retour.

On laisse Vadim dormir dans son hôtel miteux de Châteauroux et on se donne rendez-vous très bientôt à Grenoble. Avec deux cadeaux : les maillots portés de Tramoni et de Coutadeur. Merci tout le monde.

Perfettu

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