Metz – Le Havre (0-1) : La Metz Que Un Club Académie se laisse aller

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Merci Charles.

 

 

C’est drôl’c’que t’es drôle à regarder
T’es là, t’attends, tu fais banquette
Et moi, j’ai envie de rigoler
C’est l’alcool qui monte dans ma tête
Tout l’alcool que j’ai pris ce soir
Afin d’y puiser le courage
De t’avouer que j’en ai marr’ 
De toi et de tes dérapages
De ton jeu qui me donne la rage
Et qui m’enlève tout espoir.

J’en ai assez faut bien qu’j’te l’dise
Tu m’exaspèr’s, tu m’tyrannises
Je subis ton onze titulaire
Sans oser dir’que t’exagèr’s
Oui t’exagèr’s, tu l’sais maint’nant
Parfois je voudrais m’suicider
Dieu que t’as changé en vingt ans
Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller


Ah ! tu es chiant à regarder
Ton 4-3-3 est une rature
Et ton milieu désorganisé
Et tes latéraux quelle allure
Je me demande chaque jour
Comment as-tu fait pour me plaire
Comment ai-je pu te faire la cour ?
Et l’aliéner ma vie entière
Comm’ça tu ressembles à la misère
Qu’à rien pour inspirer l’amour

D’vant mes amis quell’catastroph’
Tu m’contredis, tu m’apostrophes
Avec tes ailiers et ta hargne
Tu ferais battre des montagnes
Ah ! j’ai décroché le gros lot
Le jour où je t’ai rencontré
Si tu gagnais, ce s’rait trop beau
Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller

Tu fais jouer des brutes et des gitans
Tu n’as pas de coeur et pas d’âme
Pourtant je pense bien souvent
Que malgré tout tu es mon drame
Si tu voulais faire un effort
Tout pourrait reprendre ta place
Pour gagner il faut que tu scores
Arrange-toi pour être efficace
Accroche un sourire à ma face
Ravive ces couleurs que j’adore

Au lieu de penser que j’te déteste
Et d’faire jouer Rivierez la détresse
Essaie de te montrer docile
Donne moi de la victoire utile
Qui m’a donné tant de bonheur
Et parfois comm’ par le passé
J’aim’rais que tout contre mon coeur
Tu t’laisses aller, tu t’laisses aller

 

 

9e journée : Metz – Le Havre

On n’en a pas pour 100 barres de joueurs sur le terrain, mais on a 100 patates sur la feuille de match.

Metz Que Un Match :

Fini l’état de grâce. Le FC rentre doucement mais surement dans le rang. Attendu de pied ferme et la bave aux lèvres par les adversaires, le onze Grenat n’est plus l’armée terrifiante de Bernard Sauron. Sept victoires de rang auront eu pour effet d’aiguiser les lames et l’appétit ennemi, et de faire tomber le roi. Piégé à l’extérieur une première fois le weekend dernier sur le terrain du Paris FC, la maison au dragon a vu tomber sa citadelle.

Si les contacts furent rudes à l’entame du match, c’est pourtant bien le Metz Que Un Club qui se voyait gâcher la première salve. Sur un coup franc de l’artilleur Cohade repoussé par le gardien, le palefrenier manchot Rivière envoyait la gonfle en tribune alors qu’il était seul aux 6 mètres. S’en est suivi de l’escarmouche d’eunuques, stérile à souhait. Des corners et des coup francs sans relief, un bloc Havrais très regroupé brisant les ailes d’un 4-3-3 lourd et pataud. Du chiant, du gras, l’esthétique d’une stripteaseuse pas épilée qui se fait ouvrir la crinoline par un poissonnier.

Et c’est toujours sans intelligence ni imagination que part la seconde période. Les visiteurs voient juste en jouant les contres à fond, et ouvre le score de cette manière. Ferhat, lancé à vive allure avec la caravane de Boye sur ses talons, vient glisser le cuir entre les guiboles d’Oukidja et faire sauter le pucelage de la Sainte-Symphorienne. 0-1, 60e.

La ceinture de chasteté se referme sur la surface Havraise, et malgré les entrées convaincantes de Jallow et Niane, plus aucunes cuisses ne s’ouvriront durant ce match. Celles des Grenats trembleront tout de même, au prix d’un retour tout à fait propret de Balliu sur une nouvelle incisive Havraise.

 

On en restera là. Saint-Symphorien a abandonné son invincibilité, mais le Metz Que Un Club demeure sur son trône. Ces deux avertissements consécutifs doivent servir d’alarme. Non, ce ne sera pas trop facile toute la saison. Non, savoir jouer au ballon n’est pas suffisant. Oui, au delà d’être intelligent avec le ballon, il faut être malin. Et non, ce n’est pas parce qu’on gagne sept batailles probantes que l’issue de la guerre est déjà nôtre. Donc Grenats, affutez vos lames, hissez vos bannières, et bouffez moi cette putain de pizza.

 

Metz Que Des Notes :

Oukidka, 2/5 : 

L’inconvénient quand l’adversaire convertit la seule occasion de son match, c’est que le gardien n’a eu aucun autre moyen de se signaler. Mais s’agirait quand même de nous apporter des points à un moment, chère cigogne.

Rivierez, 2/5 : 

Défense d’attaquer. Frédo Ancelotti ne s’y est pas trompé en l’envoyant traire le chat dès la mi-temps.

Remplacé par Balliu (45e), 3/5 : Un petit corps salade bien content de sortir de sa période de vache maigre et croquer un bout de match. 

Sunzu, 3/5 : 

Celui qui n’a pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre. Stoppila Sun Tzu.

Boye, 2/5 : 

Coupable sur le but, John tenait cette fois plus du Travolta que du Mcclane ou Rambo. Saturday night tracteur.

Delaine, 3/5 : 

Remuant comme un parkinson de stade 3, c’est lui qui a fait trembler l’adversaire sur ses montées toujours incessantes. Mais c’est beaucoup lui en demander que de ne compter que sur la précision de ses centres pour être dangereux. Et derrière ses montées, c’est toujours Boulevard de la Mort.

Cohade, 3/5 : 

Renaud, 34 ans, 487 000 kilomètres au compteur.

Angban, 3/5 : 

S’il casse aussi bien les reins adverses, on aimerait désormais le voir casser les lignes comme un bon relayeur qui se respecte.

Fofana, 3/5 : 

Parait un peu plus en difficulté, des errements de placement et d’influence, mais toujours tranquille.

Boulaya, 2/5 : 

« Shhhhh, shhhhhh ».

Remplacé par Niane (65e), 3/5 : L’envie d’avoir envie. 

Rivière, 1/5 : 

Néant, définition :  « Valeur, importance nulle ; chose, être de valeur nulle. Voir la performance d’Emmanuel Rivière le samedi 29 septembre 2018 lors de Metz – Le Havre. »

Remplacé par Jallow (65e), 3/5 : Il mérite plus de temps de jeu le gamin, car on voit qu’il en a à donner. Ablie I can fly. 

Diallo, 3/5 : 

Moins tranchant qu’habituellement. Il faut aussi se faire à l’idée qu’avec dix buts en huit matchs, il faudrait juste être con pour ne pas le prendre au sérieux.

Le retour de la Horda en Est Basse, 5/5 : 

Ce fut long, laborieux, douloureux, mais ils sont là. De retour chez eux, à LEUR place. Un an et demi après les pétards dans le gros cul d’Anthony Lopez, les hordeux reviennent donner de la vie à la tribune Est Basse. Puissent ils y demeurer à jamais.

 

Nous voilà prévenus. Ca va maintenant vendre chèrement sa peau en face quand ça jouera du Grenat. Ca n’en sera que plus satisfaisant de conserver notre énorme cul sur le toit de la Ligue 2. Et c’est à Sochaux que l’on va très vite mesurer cela.

Klass & Deuch 

En bonus :

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