Salut les couilles de chamois,

Metz que oune interview :

Alors que le derbys lorrain approche à grand pas, Rigobert sent la pression monter. Et pour s’y préparer, il a décidé d’aller tâter de l’interview du côté des méchants : le mythique capitaine de l’ASaNaL mi-homme mi-chauve, Sébastien Puygrenier nous confie spontanément et gentiment ses impressions.

Bonjour Sébastien,vous venez d’à nouveau quitter votre club de cœur, et tout le monde sait que vous allez y revenir dans deux ans au mercato d’hiver, alors que Nancy sera 16ème de ligue d’eux, et que cette année-là vous finirez une fois de plus meilleur buteur avec deux réalisations. Pourquoi donc partir ?

Bonjour Rigobert. Vous me faîtes vomir mais je vais quand même rester poli (au moins pour que vous me rendiez mes enfants en vie). J’ai quitté l’ASNL, le club de mon cœur avec les doigts, parce que d’une, Nancy a grand besoin d’argent pour ne pas sombrer ; et de deux, parce que je ne supporte plus les causeries du coach.

Il semblait pourtant à la France du football que Patrick Gabriel était un mec sympa…

Il n’y a pas de problème là-dessus. C’est juste qu’il fait tout en chantant. Et en anglais. C’est chiant à la longue.

Comme je vous comprends Sébastien. Mais pourquoi signer en Turquie et encore pire, à Kardemir ?

Mon agent m’a signifié que l’UEFA m’interdit de signer dans un club d’Europe occidentale hors de Nancy.

Pourquoi donc ?

Parce qu’apparemment, j’effraierais les femmes et les enfants qui viennent au stade. Autrement dit, je nuirais au football familial que l’UEFA essaie de mettre en place dans les tribunes en Europe. Dans une lettre explicative, il est dit, je cite « Puygrenier fait peur à l’Europe du football. Outre un crâne monstrueusement découvert et une pâleur cancérigène, le joueur nuit à l’image du football. Ni son visage, ni son niveau ne nous permet de le tolérer sur une pelouse européenne dorénavant ».

Et en Turquie ça passe ?

Oui, là-bas les femmes sont des hommes et les enfants se battent à l’arme blanche depuis l’âge de cinq ans. A huit ans ils possèdent leur premier kébab, et égorgent eux-mêmes les moutons. Ils sont déjà rompus aux horreurs de la vie.

Quelles alternatives aviez-vous ?

En dehors de la Turquie, je suis toléré en Bulgarie, en Roumanie, en Serbie, ainsi que dans tous les pays qui finissent par ‘stan’.

Et Nancy…

Oui à Nancy, les enfants ont appris à supporter le visage de Rousselot et sont donc jugés aptes à me voir jouer.

Pourtant, les footballeurs moches sont légion.

Oui, mais apparemment moi je suis vraiment très moche et terrifiant. Pourtant j’ai une femme comme tout le monde.

Enfin comme tout le monde. Si l’on oublie le fait que votre femme relève plus du genre hippique que du genre humain.

Peut-être, mais au final, j’ai deux enfants adorables.

Vos enfants ? Quand votre aîné m’a fait la fête, j’aurais juré qu’il s’agissait d’un épagneul-breton. Et votre fille ressemble à une table basse !

M’en fous, je les aime.

Quel sera votre pronostic pour le derbys ?

Victoire de Nancy avec une pluie de buts. Je dirais 1-0.

Eh bien merci Sébastien de vous être confié. À Tantôt.
Metz que oune contexte :

Après sa victoire de la semaine passée, le FC Metz reçoit une nouvelle fois un club bien sale des profondeurs anales du football français : les chamois niortais. Élu club au nom le plus ridicule de l’histoire de l’humanité juste devant le VVV Venlo et juste derrière la Berrichonne du château des roux, Niort se distingue en étant une arnaque jusqu’à son nom. Pas un seul chamois n’a en effet été aperçu à Niort depuis -56 av. Guy Roux. (Rigobert est cependant contraint de concéder que ça fait un sacré bail qu’aucun graoully n’a été vu en ville, mais passons).

Avec un départ en boulet de canon (3 points sur 9 possibles), Niort réalise son meilleur début depuis que le monde est monde. Mais l’été indien pourrait s’achever brutalement sur les bords de la Moselle, car, un petit mois avant d’accueillir l’Associanale pseudo-Sportive de Nancy quiches-Lorraine, les grenats ont la dalle.
Metz que oune match :

-3e : On prend les mêmes et ça recommence.

-1e : Finalement Rigobert voudrait être ailleurs.

3e : Pas terrible ce match de Quidditch.

7e : Romain Métanire semble avoir retrouvé ses jambes de 23 ans.

8e : Dommage qu’il ait perdu son âme en échange. Touche pour Niort.

17e : Frappe de Bourgeois. Le spectateur s’en remettra finalement sans séquelle.

18e : Coup-franc du collier de Sakho. La barre transversale à la parade.

28e : Et cette fois Sakhadre pas.

31e : Rigobert a déjà vu une émission de Michel Drucker moins chiante une fois.

34e : Kashi simule la crise d’asthme. Ah non, même pas. Le pauvre.

37e : Mais là on est encore aujourd’hui ??

41e : Centre d’Ingrid Bétancourt mais ça ne trouve pas preneur.

43e : Mi-temps.

44e : Allez, s’il te plaît ! On n’a certes pas le même maillot mais on a la même passion alors arrête-ça !

Mi-temps. Le football reprend son souffle.

50e : Bussmann se fait percuter par un objet noir volant non identifié en plein vol : péno.

51e : Sakho, filet, 1-0.

54e : Cette fois le poteau se range côté messin et préserve du viol le petit cul de black de M’Fa.

59e : Ces matchs en 2D du vendredi soir, c’est vraiment plus terrible.

62e : En voulant faire une vanne, Fauvergue se fait le coup du lapin.

73e : Ça fait donc ça d’être à Chaband Delmas.

76e : Cette fois c’est officiel, Lejeune est bon pour la médecine expérimentale.

85e : Quatre passes réussies d’affilée, c’est formidable !

86e : Ah non, putain de mirage.

92e : L’arbitre déploie une banderole « Allez les Chamois » et offre dans la foulée un corner de la dernière chance à son équipe de cœur.

93e : Marquage culotte de cheval côté messin, et Sala en profite pour nous l’enfoncer jusqu’à la nuque. Et de la tête en plus. 1-1.

94e : Fin du match. L’arbitre sort en héros.

Les notes :

Anthony M’Face à la merde, 2/5 : La panthère noire remplaçante du FC Metz compense sa petite taille par un placement approximatif, un mental de femme qui perd les eaux, et un jeu au pied de biche. En gros, ça craint.

Romain MégaGiganire, 4/5 : Métanire est en feu en ce début de saison. Des galopades d’antilope dopée, des interventions musclées et une bonne tête de vainqueur.

Gaëtant Bussmann VS wild, 2/5 : L’homme bus magique a encore été décisif en allant chercher le péno. Victimisé par ailleurs par la ligne de touche, la perspective, des maux gastriques, et son micro-pénis, Gaëtan a dû se contenter d’être tout juste médiocre.

Charlie Choplin, 4/5 : La meilleure recrue estivale du monde entier a encore fait parler la poudre. Victorieux dans 102% de ses duels ; Choplin domine ses vis-à-vis de la tête et des couilles. Ça en devient limite gênant.

Grégory Le Marchal, 2/5 : S’il prouve qu’on peut continuer de jouer avec le Sida, Marchal compense de justesse à l’expérience une vitesse de none et une détente de tamanoir manchot.

Ahmed Kashi Parmentier, 2/5 : La moulinette du milieu a encore une fois mouliné beaucoup dans le vide et un peu à côté de ses pompes. Et avec ce pas grand chose il arrive quand même à en foutre partout. Cochon.

Romain Groggi, 2/5 : Dans son costume saillant de l’homme invisible, Rocchi a réussi presque tout ce qu’il a tenté. Dommage qu’il n’ait pas tenté de jouer au foot.

Kévin La Gêne, 1/5 : En pleine crise d’adolescence, Lejeune tente de faire du neuf avec du vieux dans un patchwork psychédélique et vomitif. Rigobert n’y goutte pas et te foutrait bien en D2 albanaise, voire en tôle si ça ne tenait qu’à lui.

Thibault Bout de Gras, 2/5 : cf. dernier match. Un attaquant rondouillard et pas loin d’être nul en position de milieu droit, ça fait de la bouillie de football. De la bouillie froide.

Nicolas Fougère, 1/5 : Franchement Cartier, si c’était pour faire joli sur la pelouse, autant mettre une plante verte. Au moins ça pue pas le foutre.

Diafra Sacourt, 4/5 : Quatre à la suite pour Sakho. Sur péno mais avec le posage de testicule qui va bien et une activité phénomanale tout le reste du match.


Les petits noirs :

Génie N’Gpas content, 1/5 : Las du banc, l’ex meilleur joueur du Natianal a voulu faire des étincelles mais s’est vautré dans un lamentable feu de paille. Classique.

Bouna Sarr repart et Sarr revient, 4/5 : Dynamiteur, le roi Bouna est remplaçant quand Lejeune est titunul. Rigobert ne comprend pas.

Mayoro N’Douille, non noté : Ronge son frein. Mais quand viendra son heure, attention les vélos !

 

A bientôt pour de nouvelles analventures,

Rigobert.

 

3 thoughts on “Metz-Niort (1-1), la Metz Que Un Club Académie livre ses notes

  1. si les académies comptaient pour le ballon d’or, tu lutterai face à Messi, Cristian et Francky

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