Le onze anal de la semaine
Ne contient en revanche aucun joueur qui a eu 5
Le coach anal se doute qu’il va encore perdre. Et comme il n’a pas envie qu’on le critique encore, il a décidé de faire tout comme le coach mondial : un 4/4/2 en losange. Il a même acheté une twingo avant le match. Signalons également que le coach anal a trouvé de fort mauvais goût le choix du coach mondial la semaine dernière de ne pas prendre de gardien remplaçant. Du coup, il a fait la même.
Merville (Nîmes, 2/5) : n’avait qu’une seule sortie à faire mais ne l’a pas fait. Le reste est anecdotique.
Grégoire Puel (Nice, 1/5): Il a eu la chance de finir le match, il fait une grosse faute sur Zlatan en position de dernier défenseur. Dépassé pendant tout le match il a multiplié les erreurs de marquage, une valeur sûre du onze anal.
S. Diawara (OM, 1+/5) : Son placement sur les 2e et 3e buts mérite une subvention de la capitale de la culture : c’est la première fois qu’un artiste fusionne le Radeau de la Méduse avec le Vaisseau Fantôme. On le préfère définitivement lorsqu’il n’essaie pas de faire l’intellectuel, d’autant que cette fois-ci ses gestes défensifs à l’arrache n’ont disséqué personne.
Mc Auley (WBA, 1/5) : Présent sur notre 1er but, mais quelle erreur sur celui d’Eto’o !!!
Jebbour (Montpellier, 0/5) : y a progrès au niveau des cartons mais c’est tout. Va donc, je te hais grosse merde.
B. Cheyrou (OM, 1/5) : Certains de ses équipiers sont meilleurs que lui dans la construction du jeu, d’autres récupèrent mieux les ballons. Benoît en tire les conséquences en n’osant rien faire du tout. Dans ce domaine en effet, il n’est guère concurrencé en ce moment.
Aliou Dembélé (Gazelec, 2/5) : A la genèse d’une bagarre générale en début de match, il a pris un carton jaune. En shootant dans le ballon alors que celui-ci était dans les mains d’un Dunkerquois qui allait faire une touche à la 79ème minute, il a pris un autre carton jaune. Ce qui donne le carton rouge le plus con de la saison. Dommage au vu de sa belle prestation d’ensemble. Hyperactif à la récupération, il avait le don de vite se projeter vers l’avant, même si ses passes aux abords de la surface étaient à chaque fois maladroites.
Kovacevic (Nîmes, 1/5) : Tant à la récupération qu’à la relance, il a pratiquement tout manqué. N’a même pas pris un jaune pour se faire pardonner. Remplacé par AMEWOU (1/5) qui s’est très vite mis au niveau de ses coéquipiers.
Grenier (Lyon, 1/5) : 35 ballons perdus, moins de 60% de passes réussies. En temps normal, selon le fameux théorème greniesque Match Pourri = But Exceptionnel, Grenier aurait marqué un ciseau acrobatique depuis sa propre moitié de terrain. Exceptionnellement, ce soir, ça aurait pu nous suffire pour passer l’éponge.
Dario Cvitanich (Nice, 1/5): Transparent, bien muselé par Alex et Thiago Silva, il est pas trop allé au contact, il fallait pas se prendre de coup afin d’être beau gosse le lendemain pour son passage au Canal Football Club.
Montaño (Montpellier, 0/5) : zéro plus zéro, la tête à Totor Hugo. Complètement gauche, il n’a pas renié ses origines d’esclave empoté qui fracassait les bibelots de missa.
Le banc
Maggio (Naples, 2/5) : à part se faire enculer le long de la ligne de touche comme un zèbre, il a rien fait. Le petit ramasseur de balles fait de meilleurs centres que lui.
B. Mendy (OM, 2-/5) : Décisif sur l’action de la 4e minute, auteur d’une belle passe qui amène le pénalty à la 82e. Dans l’intervalle, il s’emploie à nous faire regretter Jérémy Morel. Quand on te dit que ce garçon est capable d’exploits.
Gaëtanche Bussmann, (Metz, 1/5) : Obsolescence programmée ; ce putain de bus magique n’avait une durée de vie que d’un an seulement. Parce que là on dirait Angela Merkel en crampon et avec une gueule de clou. Cocasse pour un joueur qui n’en vaut pas un.
Romain Groggy, (Metz, non noté) : Pas de note pour les traitres.
M. Valbuena (OM, 1/5) : Ah si finalement, même dans le domaine du walou, Cheyrou a désormais un challenger.
BENMEZIANE (Nîmes, 0/5) : Uzès le regrette, Nîmes aussi.
Mandanne (Guingamp, 2/5): 70ème minutes, Mandanne tente de remonter le ballon depuis son camp. Mavuba le retient et le plaque au sol. Coup franc pour Lille. Christophe écrase le sol de son poing bandé. De rage. Très nettement le Guingampais le moins récompensé par ses efforts dans le match, il a tout fait pour que l’équipe mène mais tout était contre lui.