Je n’insulterai plus copieusement les arbitres de football.
Je n’insulterai plus copieusement les arbitres de football.
Je n’insulterai plus copieusement les arbitres de football.
Je n’insulterai plus copieusement les arbitres de football.
Je n’insulterai plus copieusement les arbitres de football.
Je leur roulerai dessus avec une machine à cirer le parquet à la place.
Je n’insulterai plus copieusement les arbitres de football.
Je n’insulterai plus copieusement les arbitres de football.
Je n’insulterai plus copieusement les arbitres de football.
Je n’insulterai plus copieusement les arbitres de football.

Mes débordements de la semaine passé valaient bien ça. Et bien les punitions c’est bien ce qui ne m’a jamais dérangé. Surtout quand ça se matérialise par l’Éditeur qui me frappe le bout du sexe avec une règle en bois pendant que je copie mes lignes.
Rape me, my friend.

(Parfait, pour la prochaine acad tu me feras 50 « je mettrai des majuscules aux gentilés » ndServiceRelecture)

Je ne vous parlerai pas du match de coupe de France du milieu de semaine. Parce que parler de la Corse une fois c’est déjà une fois de trop. Alors deux, très peu pour moi.
Ce Guingamp du début d’année ressemble à ce peine-à-jouir qui n’arrive pas à conclure au fil des soirée étudiants. Même avec les grosses. Mais croyez-moi bien que l’équipe qui s’apprête à subir la première victoire de l’En Avant dans un torrent de sécrétion se sentira sale, aura envie de prendre plusieurs douches après l’acte et après plusieurs essais infructueux finira par avoir des envies de suicide.
Ce sera peut-être le Bastia de Ghislain le coquin, la victime de ces supplices. Pour terrasser du corse le Joce’ il aligne un onze plutôt séduisant :

Lössl – Lévêque, Sorbon, Kerbrat, M.Pereira – Bénézet, Diallo, Mathis, Salibur – Briand, Erding.

Le labourage

Les premières minutes sont chiantes à mourir. Les suivantes aussi d’ailleurs. Lössl intervient une ou deux fois dans les airs. On possède le ballon mais on est gêné à la construction. Les Corses bloquent les montées de nos latéraux et Mathis et Diallo se montrent peu entreprenant avec la balle. Sur des exploits, Salibur parvient à s’extirper dans son couloir pour amener le jeu dans la surface adverse. Une frappe lointaine de Lévêque nous fait espérer quant à une possible existence de trace de football au Roudourou. Mais c’est très loin du cadre.
La mi-temps arrive plus péniblement que deux minutes de polyphonie corse. La seule attraction de ces quarante-cinq minutes c’est la distribution de pains offerte par Diallo et Mathis. Les divins enfants.

Oh merde, un ballon.

Ce qui m’a paru être une idée assez discutable dans un premier temps c’est le remaniement qu’opère Jocelyn Gourvennec à la pause. Diallo pas dans le match depuis le début du match est sorti au détriment du tout jeune Thibault Giresse, le plus beau toucher de balle des Côtes-d’Armor et de Navarre. Finalement la meilleure idée depuis que le monde est monde, que l’Alsace est allemande et depuis que Fernando Nandrolonas fréquente les bars homosexuels, ce gros pédé. Bastia a aussi de la suite dans les idées et fait entrer Kamano. Un noir auréolé d’une crête de cérumen c’est souvent un bon gros nullos à la limite de la séropositivité.
Après une première période sponsorisée par Michel Drucker et les couches-culottes Tena, la seconde démarre sur les chapeaux de roue. Et c’est justement le Bastiais qui se met en évidence sur un centre de Cioni. Sa tête est miraculeusement pas cadrée. Dans la minute qui suit c’est Giresse qui décoche une lourde qui s’écrase sur la barre. Thibault annonce la couleur : Ce soir, il a envie de niquer.
Et puis Bénézet aussi s’en prend à la transversale de Jean-Louis Leca à la suite d’un centre d’Erding dans la surface. Pas de chance. L’entrée de Giresse a fait du bien : On est mieux, on joue vers l’avant, on presse de plus en plus haut et Thibault alimente parfaitement ses coéquipiers en bons ballons. Ayité, désespéré de se faire déguster par un sénior, a d’ailleurs un geste d’humeur sur une récupération du Guingampais. Ce qui lui vaut un carton rouge, mérité.
Et puis vint le temps des cathédrales. La cerise sur le gâteau, la cabane sur le chien, le doigt dans le cul dans la caravane. LE PENALTOCHE DE LA DISCORDE, scorde, et Thibault Giresse à la rescousse venue venger les paysans de la conspiration natianal !!!! Au moins tout ça!

Thibault c’est comme Zizou contre l’Angleterre en 2004, sauf que Thibault il lâche pas une petite galette discretos comme un faible lui.

El abuelo de granito.

Les Paysans notés :

Lössl (3/5) : Une frappe cadrée à négocier peut-être. Pas de quoi défriser un mouton.

Lévêque (3/5) : Très actif sur son côté.

Sorbon (3/5): Du love, évidemment mais aussi beaucoup de virilité.

Kerbrat (4/5) : Vif, il a anticipé quelques transmissions adverses et s’est encore une fois défoncé.

M.Pereira (3/5) : Bombardé directement titulaire à son poste, Jonathan est revenu avec la même hargne qui l’occupait pendant ses premières années de bons et loyaux services ici. Au plus grand désarroi de Jacobsen. Très efficace ce soir encore.

Diallo (2/5) : Beaucoup d’erreur dans un temps de jeu assez court. Des pertes de balles dangereuses et une trop grande fébrilité. Deux bons points pour les coups distribués Sans récolter le moindre carton.

Mathis (2/5) : Pas dans un grande forme, Lionel n’est pas parvenu à dicter sa propre loi ce soir et ça s’est ressenti dans le jeu. Ça manquait de liant entre les lignes.

Bénézet (4/5) : Dans son style percutant, Nico a bien fatigué la défense et a été attentif aux consignes de son coach, lorsque celui-ci lui conseillait de centrer entre les défenseurs et le but. Il aurait pû être payé sur sa frappe sur la barre. Un match plein.

Salibur (2/5) : Il y a eu de bonnes choses, de bons mouvements. Lorsqu’il ralenti pour être quasiment arrêté avec la balle Il est très fort pour éliminer son adversaire sur son démarrage. Il se sort régulièrement de situation compliqué de la sorte. Par contre il a trop forcé, trop cherché la faute en accentuant constamment le moindre contact au lieu de poursuivre l’effort. À la longue, c’était désagréable.

Briand (3/5) : Pas le meilleur des Jimmy, mais le Jimmy qui va gratter le peno de la victoire comme un vieux roublard.

Erding (2/5) : En manque d’automatisme, en manque de rythme. On va lui laisser ce bénéfice pour le moment.

Les grouillots :

Giresse (4/5) : Il a tel toucher de balle, c’est des caresses intimes ce qu’il fait avec le ballon. Je voudrais être son chat pour qu’il me fasse des caresses sous le menton toute la journée. Je ne serais pas contre qu’il soit mon proctologue non plus.

Privat :

Gwen Tagrenmer

6 thoughts on “Guingamp (1-0) Bastia, la Paysan Breton Académie livre ses notes

  1. Mais purée. Le précédent service m’avait expliqué qu’il ne fallait pas de majuscule aux gentilés. Je suis perdu.

    Je vais mourir.

  2. Cet ultime gif est-il un hommage au goût pour les pâtes carbonara de certains de nos GM ?

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