L’Ajax academy note RKC Waalwijk-Ajax (1-5)

Rhinit Michuls est gâté, entre les shemales et son Ajax qui carbure, sa femme pas jalouse, la vie est belle comme Suarez…

J’aime ces moments là. On est là tous ensemble, les ballons sur le sol, les regards qui se croisent. C’est toujours les mêmes gestes, d’abord la jambe gauche, toujours…chaussettes, chaussures, puis la jambe droite…puis une gorgée de Waalwijk…

En visite chez le « Grenoble Hollandais », l’Ajax n’a fait qu’une gorgée de l’imprononçable RKC Waalwijk en s’imposant 5-1. Twente commence à flipper du dauphin, l’Ajax, revenu à 4 points. A 6 journées de la fin, viser la lune (ce que je fais régulièrement dans mon métier), ça ne me fait pas peur, même à l’usure, j’y crois encore et en chœur, des sacrifices…bon les notes de cette affiche alléchante, assoiffante…tout ce qu’on veut, tant que ça transmet plus que des oligo-éléments et des forces du volcan, l’Ajax a toujours une chance d’être champion !

Stekelenburg (3) : Impuissant sur le CSC de Pantelic, il a réalisé quelques interventions, toujours le poing levé.

Emanuelson (4): Contrairement à la performance pâteuse de ces partenaires en 1^ère mi-temps, il a été léger et digeste, moins délicieux que la semaine précédente mais très bon. Il va malheureusement quitter le club en fin de saison mais sa forme étincelante du moment pourrait rapporter quelques euros supplémentaires.

Anita (3) : Veuillez trouver ci-joint le plus petit défenseur central du week-end. 1m66, lever la tête, bomber le torse, sans cesse redoubler d’efforts, Jol ne lui a pas laissé le choix avec les suspensions d’Alderweireld et Verthongen. Il a fait ce qu’il a pu avant de permuter avec Van der Weil en 2^e mi-temps, parce que ça va un moment les conneries.

Oleguer (2) : Le poète ne joue pas souvent et a dégagé une insécurité à faire pâlir nos leaders politiques. « Vienne la nuit sonne l’heure, Les jours s’en vont je demeure, Les mains dans les mains restons face à face, Tandis que sous mes jambes le ballon passe… ».

Van der Weil (3) : Habitué à des performances Clairefontaine, soignées et bien écrites, il est dernièrement plus brouillon et joue comme un sagouin…le temps d’une mi-temps. Le bougre se rattrape toujours en seconde, et heureusement.

Enoh (4): Suppléant De Zeeuw, suspendu, et Gabri, agonisant, en milieu relayeur, il a fait le boulot et été très actif en dominant aisément le milieu de terrain adverse d’un niveau indécent, interdit aux petits footballeurs de moins de 16 ans.

Gabri (2) : Il fait de la peine à voir le pov’ vieux. Il n’avance plus, même si son faible temps de jeu cette saison ne l’aide pas à être dans le rythme. Quelques minutes de jeu ont suffit pour constater qu’il est fini. Oui Gabri, c’est fini, mais évitons le mélange facile Amel Bent/Hervé Vilard. Le cœur n’y est pas, c’est toujours triste de voir un joueur talentueux, au parcours miné par les blessures, proche de sa petite mort footballistique.

De Jong (4) : S’est essayé aux têtes sur ce match. Et avec succès, puisque dès le deuxième essai, il a conclu. Bon à l’animation offensive, il manque encore d’influence sur le jeu, ce qui est fâcheux pour un numéro 10.

Eriksen (3) : La nouvelle pucelle qui fait tourner toutes les têtes. Avec Suarez et De Jong, il a formé le trio d’artistes chargés d’égayer et colorer la partie en opposition à l’œuvre des peintres en bâtiment d’en face. Certains peintres en bâtiment comme Alexandre Di Gregorio ont déjà voulu essayer autre chose, mais sans succès…(voir ici)

Pantelic (1) : Complètement à côté de la plaque. Lent comme un tracteur même si le terrain boueux s’y prêtait, il a chié la plupart de ses remises et autres initiatives. Sur le but CSC, il manque sa tête, le ballon lui roule sur le dos, poteau rentrant…désespérant. Ou encore, Eriksen pour une frappe entrée de surface, un boulet surgit d’on ne sait où et enlève le tir que le gardien aurait probablement arrêté, mais révélateur du match de Pantelic : toujours là où il ne faut pas. Le cauchemar prend fin à la 71^e, remplacé par Rommedahl (4), décisif dès son entrée avec une passe décisive aussi, puis un but.

Suarez (4) : 28^e et 29^e but inscrit après cette 28^e journée. A 1-1, ça commençait à sentir le match piège dégueulasse en terrain hostile où rien ne va. Et Suarez est arrivé, sans se presser, le grand Suarez, le beau Suarez marque le 2^e but qui débloque ce match. La suite, classique. En face ça s’énerve, carton rouge, branlée, 5-1, au revoir et merci pour les bouteilles.

Si comme Rhinit avec l’Ajax, et les autres académiciens, tu soutiens un club, manques d’objectivité et de patience, écris nous à editeur@horsjeu.net pour faire un essai et créer ton académie.