PSG – OL (4-0), La Porte de Saint-Cloud Académie livre ses notes

Exceptionnellement je ne serai pas au Parc ce soir. J’ai eu un w-e assez chargé, et comme j’ai un gros contrôle dès ma première heure au bahut lundi, je voulais pas arriver trop crevé. Et puis mes parents m’ont bien fait comprendre que si j’allais au Parc mais que je me rétamais ensuite, ce serait chaud pour ma gueule. Bref, je reste au chaud à la maison devant canal. De toute façon, des PSG-Lyon, j’en ai déjà vus quelques-uns, alors…

A part ça, merci de vos votes lors de la précédente académie. Visiblement le concept vous a plu. Je retenterai sûrement l’expérience plus tard dans la saison.

Après extinction de canal+:

Sans vouloir faire mon connard de parisien, ça devient réellement lassant. Si même Lyon n’est pas foutu d’opposer un minimum de résistance, mais où va-t-on, je vous le demande. Bon, j’avoue, je suis (un peu) mauvaise langue. Les 25 premières minutes n’ont pas été franchement rassurantes.J’ai d’ailleurs esquissé un léger tremblement sur la franche occasion de Lacazette qui s’est joué de Thiago Silva, et dont la praline qui s’en est suivie s’est fracassée sur la transversale de Sirigu. 0-0 au bout d’une demi-heure, c’est pas la crise, mais ça y ressemble. Alors Blanc change de méthode, repense sa tactique, effectue ses mouvements,et passe en 4-4-2. L’intelligence du coach débouche sur une boucherie. Outre un fauchage de Cavani non signalé dans la surface, Ibra s’illustre aussi sur une double tentative, bien sortie par Vercoutre. Sur le corner qui suit, Edinson place une tête décroisée qui passe à travers Gourcuff et Grenier. Comme quoi, ça valait le coup de mettre un mec au marquage, et un autre au premier poteau… Cinq minutes plus tard, Pastore se réveille de sa léthargie et sert l’Uruguayen. Nouveau fauchage, sanctionné cette fois-ci. Ibra se lance, et son rire pour saluer sa panenka résonne encore dans le Parc.

Au retour des vestiaires, on ne lâche pas l’affaire, et si Aulas peut repartir avec une valise, on ne s’en privera pas. A l’heure de jeu, Thiago Silva inscrit le 3ème but de la soirée, sur un corner tiré par Lucas. On joue ensuite à la passe à 10, comme d’hab’, on entend des « olé » dans le Parc, et il faut que Javier intervienne pour que ça cesse. Rabiot fait sa rentrée pour laisser souffler un Verratti des grands soirs, acclamé comme il se doit par le public. Le mec a touché plus de ballons que tous les joueurs lyonnais réunis. Non, je n’exagère pas. Enfin, presque pas. Tandis qu’Aulas et Gomis agonisent en tribune présidentielle, Zlatan obtient un nouveau péno, et se charge de le transformer lui-même. De manière plus traditionnelle cette fois-ci.

Voilà, 4-0, tarif maison. Pauvres Sochaliens, qui seront nos prochains visiteurs samedi après-midi. Ils doivent déjà être en train de se faire dessus. A part ça, on retiendra surtout de ce match le coaching de Blanc qui a permis de déverrouiller la rencontre, l’entente toujours plus grandissante entre Edi et Zlatan, la perf’ vraiment très moyenne de Javier, la solidité de la défense, et la maîtrise et la supériorité abusive de nos milieux. Les statistiques de Motta et Verratti sont tout simplement hallucinantes. Quant au débat sur le fait d’avoir débuté la rencontre avec 11 étrangers, on s’en tape complètement.

La déclaration de la soirée vient de Javier: « Un départ au mercato ? Je l’ai déjà dit, je suis le 1er à avoir signé pour ce club et je serai le dernier à partir. » Ainsi, l’adage se confirme. Ce sont toujours les meilleurs qui partent en premier…

Prochaine académie cette semaine à Evian si mon intérimaire se réveille, soit le w-e prochain pour la réception de Sochaux, je crois.

Sirigu (3/5) 

Maxwell (3/5) 

Thiago Silva (4/5) 

Alex (4/5) 

vdW (3/5) 

Verratti (5/5) 

Thiago Motta (4/5) 

Pastore (2/5) 

Lucas (3/5) 

Cavani (5/5) 

Ibrahimovic (5/5) 

Les remplaçants :

Matuidi (4/5) 

Rabiot (non noté) 

Les adversaire: Lacazette n’est pas passé loin d’un bête de but, Gourcuff est une chèvre, Lopes n’a pas de cerveau, et Bedimo garde le sourire quand il est mené 0-2.

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Petit-Louis Fernandel