Salut Loulou (oui, c’est toi),

Après la défaite – cadeau offert à nos cousins d’outre-vosges – nous retrouvions notre temple ô combien vénéré, sacré et adoré pour l’avant-avant-avant-dernier match d’une carrière riche en matchs de toutes divisions. Le stade de Paris vit ses dernières heures.

Car oui, ceci sent clairement la fin pour notre beau Stade Bauer. Nous montons, il meurt.
Sauf ?

Sauf Président ex machina… ? Purée, mais j’en sais rien moi bordel de merdre du cuq de chatte de sa mère la prostipoute du neuf-trois !

Je vais te dire ce qui est le pire dans cette histoire. C’est de ne pas savoir. Bordel à cuillère à pot.
On nous dirait : « Bauer c’est mort » et « on ira jouer à Beauvais pendant 5 ans en attendant que le Stade des Docks se fasse » ; putain, on ferait la gueule, on serait vénère, mais au moins on serait fixés.

Là, c’est juste impossible.
En gros, la mairie nous vend une rénovation mise aux normes étalée sur trois ans. Non mais t’y crois ça ? trois lampions et deux coups de craies. Trois ans ? Non mais dans quel monde vuitton ?

Pendant ce temps, le club communique surtout sur rien. Au cas où on pourrait croire qu’ils font des trucs.

Hollande qui se fait reluire le trombone en coulisse, voire s’il giclerait pas du pognon par hasard ? La république est bonne pute.

Annie Dalgo sauveuse de Bauer ? Avec les J.O qu’on aura pas en 2024, on vise le coup double : rénovation du Stade ET du futur-ex centre de formation à Marville. J’attends de voir.

A moins que les Docks, encore…

Bref, on n’sait pas, on n’sait pas.

Le match :
Mais pendant ce temps, les petits sont encore sur le pré à bouffer la feuille. Purée, la victoire elle nous tendait les bras, elle était belle comme la justice, de cette justice immanente (et rémanente) qui fabrique des Luzenac-bis à la chaîne. Le National est l’anti-chambre de la retraite en province, celle qui sent le fumier et le pipi de jeune fille dans les champs quand le blé en herbe vient te caresser la turgescence de sa paillarde floraison.

Avranches

Pour eux, se faire monter par le leader, c’est déjà beau comme un roman d’été. Nous nous étions croisé au large du Mont Saint-Michel. La saillie fut belle. Mais les belles histoires ne durent pas. Et les amours de vacances doivent rester en vacances. Quand dans un moment d’égarement, tu laisses ton zérosix à la demoiselle en robe bleue, tu ne t’attends pas à ce qu’elle rappelle six mois plus tard le buisson ardent tout poisseux de la mouille collée par trois heures de Paris-Normandie pour refaire trempette une dernière fois en souvenir du temps jadis.

Hélas, de ta fougue d’antan, il ne reste que des automatismes roides et froids. Tu chevauches certes avec style, mais ton esprit est ailleurs, vers les sommets supérieurs. La gentille de campagne, c’est toujours bien pour déniaiser le blédard, mais une fois qu’on t’as fait miroiter de la bourgeoise, tu la ranges de côté comme une carte postale usagée.
Évidemment, tu dois finir le travail. Tu mets et puis tu remets. Tu manques de te faire mettre à ton tour (la coquine). Tu termines mal, en jouissant à peine, la veine bleuie par l’effort et l’envie de fumer une clope de réconfort. Et vous vous quittez aussi vite que cela avait commencé, sans un mot de plus, rien qui n’ait pas déjà été dit.
« La ligue 2, on la veut. »

On l’aura.
Alors pourquoi sommes-nous si tristes ?

Regardez.

Les joueurs :

Planté (4/5) : – 1 pour sa sortie dafuk qui nous vaut le 1er but contre nous. +1 pour son arrêt de big boss sur le penalty.

Hergault (5/5) : couteau suisse tiré à quatre épingles à nourrice de sûreté nationale.

Cros (2/5) : Parce que…

Fournier (2/5) : Abscons.

Ielsch (3/5) : Vu de haut, y’a débat.

Da Cruz (3/5) : Double face.

Makhedjouf (1/5) : Triple buse.

Beziouen (3/5) : Y m’a énervé tout le match. Mais on peut pas dire qu’il essaie pas.

Sliti (3/5) : Étouffé (dans son sommeil). Paradoxal.

Bouazza (5/5) : Tueur en série. Pim et poum, c’est lui.

Belvito (2/5) : Au revoir et merci.

Au classement, nous sommes toujours premier. Les sept équipes de tête ont gagné, ce qui nous en touche une sans faire bouger l’autre. On a toujours sept points d’avance sur le quatrième, Strasbourg. Il reste quinze points à prendre. La ligue 2, on y va.

J’vous mets les liens là :
Collectif Red Star Bauer (Red Star Fans United)
AllezRedStar (revue de presse, feuilles de match, photos, brèves et archives)
Red Star Actus (le site d’un vrai journaliste)
Le Red Star à Bauer (et nulle part ailleurs).

Déjà nostalgique de la Grande Épopée 2015 du Red Star en Coupe de France ? Le Porthos vous propose de relire les 7 académies (une par tour) correspondantes : Puteaux, Aulnay, Noeux-lès-Mines, Forbach, Arles-Avignon, Marseille Consolat et Saint-Etienne.

Tu rêve de savoir si Fernando Nandrolonas est plutôt string ou culotte ? Quel accent à réellement Marcellin Albert ? Abonne-toi et découvre les coulisses d’HorsJeu.net

Cordianalement,

Porthos Molise

12 thoughts on “Red Star – Avranches (2-1) : La Jules Rimet Académie livre ses notes

  1. C’est quoi l’intérêt de mise au norme L2? Pourquoi pas L1?
    Non parce que là imaginons vous fassiez une ajaccio vous (Serge)auriez l’air con…Enfin la mairie et le président…

  2. Non mais y’a clairement un problème de lien. J’ai toujours fait comme ça, ça a toujour marché, et là comme par hasard depuis Strasbourg, ça déconne.

    Complot ou conspiration ?

  3. Homerc : le principe c’est de nous le mettre au fond du fion. C’est du gain de temps, voilà tout. Dpeuis des années, on nous rabâche le ciboulot que Bauer ne peut pas être rénové. Qu’un projet de rénovation ait existé dans les années 90 ou qu’aucune étude n’est venu étayé ces faits, la mairie s’en contrecarre.

    Bauer est un terrain bien situé en boboland, juste derrière les puces, et tant la mairie actuelle que celle d’avant bavent devant la plus-value financière (enfin, surtout les bakchichs à ramasser) potentielle.

    Quant au club, il y a toujours leur rêve de Stade de Docks (qui lui serait Ligue 1 / voir UEFA compatible) pour la modique somme de 200 millions d’€.

  4. J’ai hate de voir les articles sofoot « tu sais que t’es un vrai fan du Red Star » et autres supers reportages nous apprenant que maintenant c’est pour les bobos et qu’il faut supporter Epinal pour être un vrai.
    Puis les diffusions à la tv du derby red star-paris FC dont la rivalité est ancestrale et qui sera appelée le parigo.
    La saison 2015-2016 va être longue.

  5. Donc la solution serait de combiner vente de Bauer qui financerait la construction des docks?
    Même si je comprend très bien que pour les supporteurs c’est rénovation de Bauer norme UEFA la seule solution et en 3 mois bande de salopes!

    Je comprend le dilemme à Grenoble la nouvelle Mairie a stoppé la rénovation du stade de Rugby donc le foot et le rugby se partage le stade des Alpes et ce qui devait être pour 2-3 saison ben est déjà repoussé de minimum 2 ans…

  6. Pas vraiment non. La vente de Bauer servirait juste à renflouer des caisses bien vide de la mairie. Celle-ci ne se fait pas d’argent sur les Docks (ou si peu). Les Docks, côté mairie, c’est un vaste chantier de réaménagement urbain avec HLM futurs ghettos, parc, Hôpital (ou pas)… Et un terrain réservé pour un Stade.

    Mais le financement du Stade des Docks en lui-même, c’est « théoriquement » un financement 100% privé. Bouygues, toujours là quand il s’agit de béton, est dans le coup.

    Ceci dit, la mairie actuelle (qui a changé par rapport aux dernières élections) pourrait revenir sur le deal avec le Club et reprendre le terrain pour d’autres utilisations.

    Au final, on peut finir avec un Bauer rénové, des Docks ou rien du tout.

  7. Cherchez pas, vous irez jouer sur le terrain d’honneur de Marolles-les-Braults la saison prochaine, ya de la paysanne là-bas en plus.
    Bauer démission.

  8. De toute façon, on sait que Prothèse Showbizz préfèrera aller manger des petits fours en loges, tel un vulgaire Spooner, plutôt que d’aller froisser son pull en cachemire dans les tribunes populaires. Il s’en fout du déménagement, tant que le champagne est frais.

  9. Marolles-les-Brault et la paysanne je connais. J’ai des connaissances du côté de Rouperoux-le-coquet.

  10. Prothèse Showbizz ? Y’a de l’effort, je reconnais Monsieur Groglan Peticrotteux. Essayez de ne pas terminer dernier de votre poule d’Europa League avant de parler champagne.

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