FcM – FCGB (3-3) : La Scapulaire Académie ne passe pas le Metz sage
Spectacapulaire.
C’est un match déjà capital pour les Girondins s’ils veulent se sortir de l’ornière de la relégation. Car quand on y met une roue pour de bon, derrière ça finit souvent en sortie de route. Nous n’ignorons pas qu’il reste encore beaucoup de points à prendre. Mais les points perdus ne se rattrapent pas et surtout c’est bien eux qui comptent à la fin. Alors ne restons pas dans cette position de relégable (ou presque), pour ne pas que ça devienne notre combat, nous n’avons pas les armes pour ça.
L’objectif est donc clair : trois points, point. Message reçu ?
Le week-end dernier les Girondins était à deux doigts de coucher la petite Paris. Manque de pot il en fallait trois, et on ne l’a compris que trop tard. Avant ce nouveau date de ce week-end, les joueurs et le staff indiquent en conférence de presse qu’ils se sentent confiants et rassurés quant à la possibilité de soulever le jupon de la Moselle qui se présente face à eux.
Ce qu’on peut retenir (une nouvelle fois) de cet affrontement face au PSG c’est que cette équipe semble capable de temps forts où elle peut bousculer et marquer contre n’importe qui. Mais quand ? Seulement quand la musette de Costil est pleine ? Et surtout pour quel résultat ? Nous ne pouvons ignorer ces très inquiétants et incessants trous d’airs où n’importe quelle équipe peut aussi marquer contre nous.
Allez, dernier point de crispation éventuel, qui relève totalement du mystique, et pourtant… C’est écrit. Et même les scénaristes de télé-réalité ne sauraient le remettre en cause. Après l’OM nous allons devenir la deuxième équipe à craindre ce moment. Car nous le savons nous allons y avoir droit, c’est comme ça : Il gol dell’ex. Mais pas n’importe lequel. Celui à qui on n’a pas fait le « c’est pas toi, c’est moi », mais carrément un « c’est pas moi, c’est toi ». Alors que c’était tout simplement « nous ». Allez soit sympa, au nom de… de rien, mais soit sympa s’il te plait Nicolas de Roussel de Préville.
A noter que nos joueurs (comme nos joueuses) se présenteront avec un brassard noir, en hommage à Jean-Didier Lange, ancien sauveur, co-président, membre du présent conseil d’administration, mais surtout grand amoureux du club, après sa disparition dans la nuit du mardi au mercredi 17 novembre.
La Scapulaire Académie présente ses sincères condoléances à la famille de M. Lange et à la famille des Marine & Blanc.
La composition :
Costil (c)
Kwateng – Mexer – Gregersen – Mangas
Onana – Otávio
Adli
Dilrosun – Oudin
Elis
Hwang, Koscielny, Medioub ont dû faire les ischiots et se sont flingués les idio-jambiers. C’est malin.
Oudin est titulaire, voilà qui surprend, mais il est surtout aligné à gauche, lui le gaucher. Ça n’était pas arrivé depuis longtemps. Serait-ce une interprétation plutôt défensive des couloirs face aux terribles Delaine et Centonze ? Nous tremblons.
Le match :
Et c’est parti pour ce Défensenmoussico au stade Ça-ça-fait-rien.
Ce début de première période est marqué par un grand nombre de perte de balle, plein axe tant qu’à faire. Les milieux se cachent, pas de solutions. Nos défenseurs ne les trouvent pas, ils ne se trouvent pas entre eux. Beaucoup de passes hasardeuses et les quelques prises de risque sont trop ambitieuses, trop difficiles.
Mais ça se met en place tant bien que mal. Non je ne parle pas du jeu de l’équipe mais de Nausée qui vient d’arriver au stade et qui s’installe enfin en tribune. Le mec c’est un vrai girondin, il commence après le début.
Belle intervention de Mexer, Onana hérite de la balle et décale Kwateng à droite. Enock avance balle au pied et manque de la perdre. Il s’arrache in extremis pour trouver Adli dans le rond central, et élimine ainsi deux messins. Adli enclenche un contre, avec un trois contre trois qui se joue. Il lance Oudin sur sa gauche. A l’entrée de la surface Rémi lève la tête et envoie une passe tendue entre Oukidja et ses défenseurs pour trouver Alberth in extrElis au second poteau. Une belle « y-a-plus-qu’à-la-pousser » et dans son style tout en finesse Elis tacle la balle qui heurte le poteau mais rentre pour notre plus grand bonheur. C’est brut mais c’est but : 0-1 (16e minute) !
Quatre minutes plus tard Mangas s’essaye à l’exercice du centre tendu devant le gardien comme Oudin, mais il n’y a personne à la retombée. Fallait lever la tête.
C’est au tour de Metz de se procurer des occasions. D’abord sur une perte de balle de Mexer, heureusement Gregersen veille et intercepte Niane (20e minute). Puis c’est au tour de Costil de se chauffer les gants sur un tir tendu de Bronn qui a profité une fois n’est pas coutume du manque d’agressivité de notre jeu « défensif » (25e minute).
Dilrosoon encore un peu plus en retard que les autres pour débuter son match, se distingue enfin en éliminant son adversaire et enroule son tir pour atteindre la lucarne opposée mais c’est au-dessus (34e minute).
En cette fin de première période le Fc Fetz est au bord de la rupture, mais les Girondins manquent de détermination et ne sont pas assez cliniques efficaces.
Après un long ballon à destination d’Elis en pointe, mais repris par la défense messine, Oudin est à la retombée et dézone vers la droite. Il s’avance balle au pied et efface N’Doram. Il trouve Dilrosun en appui à l’entrée de la surface, qui temporise avant de lui réadresser une superbe « passe cachée ». Oudin est à présent esseulé à quinze mètres du but. Il a tout le temps d’armer une frappe tendue plat du pied qui vient mourir petit filet opposé. Quelle justesse : 0-2 (38e minute) ! On avait bien entendu Petkovic hurler les vingt premières minutes « pas se cacher, pas se cacher », mais comme d’habitude ils n’ont rien compris aux consignes. Merci pour l’interprétation personnelle Javairo. Voilà qui concrétise enfin cette domination, et qui surtout, devrait enfoncer le clou juste avant la mi-temps. Ah ah ah aaaaah.
Delaine à droite envoie un long centre brossé à destination de Niane. Niane remporte son duel à la tête face à Gregersen, a priori de manière peu académique car il semblerait que ce soit l’arrière du crâne ou même le bras de Stian qui réaxe le ballon. Toujours est-il que le ballon revient parfaitement sur NDP laisser libre plein axe à sept mètres du but par Mexer… FDP (pardon) laisse rebondir le ballon, et envoie une demi-volée en pivot du gauche qui fusille Costil 1-2 (44e minute). Bon ça c’était écrit on le savait, mais là juste avant la mi-temps ?? C’était trop gros pour qu’on y pense vraiment, mais si… Vous la sentez venir ??
Ce manque de maitrise ne nous permet pas de tuer le match alors que Metz nous l’offrait sur un plateau. Mais comme nous sommes nous aussi très sympathiques, et un brin nostalgique nous laissons notre ex nous en carrer une bien profond.
Le Dr Petkovic ne programme aucune intervention à la mi-temps, pourtant on aurait bien envisagé une sismothérapie de groupe.
Pour entamer cette seconde période on voit Kwateng se prendre un petit pont par Delaine (47e minute). Ça met dans l’ambiance. Avec un peu de chance cet énorme courant d’air pourrait lui donner un rhume des couilles qui le privera du prochain match.
Bon retour de Mangas sur Opa Nguette qui l’avait débordé. Corner pour Metz. Boulaya trouve Bronn au point de pénalty. Bronn prend le dessus sur Onana, et dévie de la tête sur Opa Nguette qui a enchaine contrôle poitrine et demi-volée en pivot pour re-fusiller Costil à 3 mètres du but. Opa ça, pas maintenant. Ben si 2-2 (50e minute).
Delaine laisse filer un ballon vers Oukidja qui se saisit du ballon mais aussi du sternum d’Adli qui arrivait juste derrière, avec son épaule. Adli s’écroule et fait 4 tonneaux et demi en se tenant le cou… Bon c’est bien d’aller au contact mais faut rester digne (57e minute). Du caractère oui, de petit con, mouais.
Otavio gagne son duel au milieu de terrain et glisse le ballon à Dilrosun à côté de lui. La passe de Dilrosun pour Adli élimine deux messins, et permet à Yacine de se lancer plein axe pour jouer un nouveau trois contre trois. Il décale Oudin au coin gauche de la surface grenat. Oudin fait passer le ballon derrière sa jambe d’appui, et élimine ainsi son vis-à-vis pour se remettre sur son pied droit (lui le gaucher) à l’extérieur de la surface. Une nouvelle fois il envoie une frappe tendue ras-de-terre qui vient mourir sur la base du premier poteau d’Oukidja et rentre dans le but pour redonner l’avantage 2-3 (64e minute). C’est pur et précis. Bon là c’est bon oui ?? C’est pas suffisamment dingue qu’Oudin claque un assist et deux buts ??
Boulaya décide de se payer Adli en le coinçant avec Delaine, et essaye de lui faire mal en lui donnant un coup de pied. Boulaya est donc logiquement et directement expulsé (67e minute).
Sur l’expulsion Adli harangue la foule qui lui reprochait déjà son attitude face à la charge d’Oukidja… Il se fait recadrer par Petkovic puis Costil. Et il est averti par l’arbitre pour ce comportement inutile et déplacé.
Dans l’attitude Yacine sort de son match. Il perd un nouveau ballon au milieu de terrain, qui échoue à Centonze sur la droite. Comme il le fait centonze fois par match, il envoie un centre millimétré pour trouver Opa entre Mangas et Gregersen. Nguette effectue une petite tête lobée au-dessus de Costil avancé 3-3 (69e minute). Beaucoup de maux me viennent en tête… Et puis ce but… si simple. C’est incroyable.
Oudin dans notre moitié de terrain envoie une superbe transversale qui trouve Elis dans la surface messine à droite. Niang se présente plein axe et il est servi par Elis en première intention mais la passe est un peu trop sur lui. Bronn revient et le devance de justesse pour l’empêcher de marquer le quatrième but bordelais (77e minute).
Allez, il reste un gros quart d’heure à faire de l’huile de raie devant la crainte que NDP ne nous en remette une bien placée.
Les dernières minutes ce n’est plus du hourra football mais du hélas football. Il n’y a plus de milieu, plus d’organisation. Nous nous en avons l’habitude alors qui sait ?
Sur une touche à hauteur des seize mètres messins, Kwateng trouve Briand qui dévie de la poitrine pour Adli dans la surface. Adli envoie une frappe de l’extérieur en pleine course qui bute sur Oukidja (83e minute).
Mensah s’engouffre à gauche, et envoie un tir lobé qui oblige Oukidja à boxer le ballon vers l’avant. Briand presque au point de pénalty est à la retombée, face au but il tente un ciseau qui passe à droite du but. Encore gâché (89e minute).
Adli le long de la ligne de touche à droite élimine Kouyaté d’un petit pont. Il s’élance vers le but en repiquant dans l’axe. Il décale Kalu à gauche à l’entrée de la surface. Il tient la balle de match dans ses pieds. Il contrôle mais n’enroule pas suffisamment sa frappe qui fini largement à côté (94e minute).
Match nul, résultat de merde.
Les notes :
Costil (2/5) : Sur les deux premiers buts il ne peut rien faire, mais le troisième fait tache à tout point de vue.
Kwateng (2/5) : Honnêtement ce n’est pas son plus mauvais match. Quand est-ce qu’il en fera un bon ? Ahah, vous êtes drôles. Une chose est sûre, ça ne fonctionne pas ce couloir. Aucun lien avec Dilrosun.
Pour rappel :
Mexer (2/5) : Il a gagné quelques précieux duels, mais il ne dégage aucun sentiment de maitrise et n’apporte rien dans le jeu avec ballon.
Gregersen (3/5) : La meilleure prestation individuelle des quatre de derrière, dans ce naufrage collectif. Il est juste dans ses interventions, bien placé. Et sa volonté d’aller vers l’avant est appréciable et salutaire.
Mangas (2+/5) : Il a dégagé une impression de match plus aboutie que d’ordinaire. Même si l’entrée de Mensah en poste pour poste a mis en lumière son manque d’impact offensif.
Otávio (2+/5) : Son jeu c’est le point de crispation de nos dernières joutes. Mais quand il use de son registre plus simplement, c’est appréciable. Quand il ne redescend pas à outrance, quand il n’aspire pas les ballons pour (dé)construire notre jeu, il récupère plus de ballons. Nous avons trouvé du mieux, ce n’était pas dur me direz-vous. Mais ça manque encore d’impact et de duels gagnés pour qu’il reconquière notre confiance et notre enthousiasme.
Onana (2/5) : Nous nous doutions que nous n’aurions pas le droit à un Onana monstrueux à chaque match. Mais il commence à enchainer les non-matchs sur les deux registres, avec ou sans ballon et c’est très décevant. Moins d’impact, moins de sobriété dans ses choix. Reviens Ozafaire s’il te plait.
Adli (3/5) : Omniprésent. Deux assists, une vingtaine de ballons perdus, un carton jaune pour un comportement pas très glorieux hors du temps de jeu… Il a joué sur tous les registres. Ah ça ce garçon nous en donne de l’émotion, des émotions. Nous avons quand même une petite préférence pour les beaux gestes de football Yacine, ok ?
Dilrosun (2+/5) : Une première période plutôt aux fraises. Aucun lien avec Kwateng, des ballons perdus. Delaine a dû beaucoup apprécier sa prestation et lui aurait mis une meilleure note que nous. Une deuxième période plus consistante. Dilrosoon ? On espère, encore.
Elis (3+/5) : Mais quelle machine : Eliscobut (contrôle parental oblige). Le mec est rentré jeudi soir du Honduras et paf : titulaire, un but. Tarif habituel, efficace. Nous l’avions déjà évoqué, il a un style bien particulier : ce n’est pas du Philippe Stark mais plutôt du Ikea. Et alors ? Qui achète du Stark quand le reste des meubles c’est du Centrakor ?
Oudin (4+/5) : Je fais sobre, juste pour profiter de ça : 2 buts, 1 passe décisive.
Les remplaçants :
Pembele (3/5) : Il remplace Kwateng à la 86e pour mettre le feu, mais pas chez nous. Gros apport offensif mais comme souvent le dernier geste fait défaut sur deux trois occasions qui auraient pu faire mouche. On va finir par croire qu’il n’est bon que quand il rentre en cours de jeu.
Mensah (3/5) : Changement poste pour poste en lieu et place de Mangas à la 86e. Au premier coup d’œil : Wouaaaah ! A l’instar de son homologue controlatéral, sa fraicheur a redynamisé le couloir gauche laissé orphelin d’Oudin. Il créé très vite une opportunité de but à Jimmy sur sa première incursion en provoquant un mauvais dégagement d’Oukidja. On a envie de le revoir, mais où ? Mangas prend ses marques défensivement. On ne peut pas les faire jouer en se tenant la main et ça compte que comme un seul joueur ? Une fusion ??
Niang (2+/5) : Il remplace Dilrosun à la 71e. Il est proche de nous redonner l’avantage dès la 77e minute mais Elis ajuste mal sa passe. Malgré sa puissance et sa volonté de mettre de l’impact il semble pris dans la nasse de l’arrière-garde messine.
Kalu (2/5) : Nous pensions qu’Oudin était sorti sans être remplacé à la 80e. Il est vrai qu’il méritait bien son ovation pour son dernier match avant son transfert à la Juve. Mais en fait Kalu en a profité pour se glisser sur le terrain. Nous ne nous en sommes aperçu qu’à la 94e minute lorsqu’il ne saisit pas l’opportunité de conclure avec la Moselle de nos rêves dans les ultimes secondes.
Briand (3/5) : Il effectue une très bonne entrée, pendant qu’Onana effectue une superbe sortie à la 80e. Mais d’où sort-il tout ce jus ? Non en fait on ne veut pas savoir. Dire qu’il a amené sa « fraicheur » serait mentir. Mais il a amené du foot, simple et presqu’efficace.
Pour conclure :
La prestation collective de la défense, ou du jeu défensif, pour impliquer tout le monde, est une nouvelle fois catastrophique. Il n’y a pas d’autres mots. Comment de pareilles situations peuvent exister ?
En fin de première période, alors que nous menons de deux buts, les messins déjouent totalement. Quant à nous, nous ne savons pas forcément « jouer » non plus mais surtout nous n’en profitons pas pour accentuer l’écart et « tuer le match ». Au lieu de ça nous faisons montre d’aucunes certitudes et de solidité pour au final et sans surprise, nous faire rejoindre. Et quand on reprend un but au sortir de la mi-temps, ce n’est probablement pas un hasard, de la malchance, ou juste la prophétie de NDP. Cette équipe n’a pas de certitudes, de plans, et jouent son va-tout quand elle est au pied du mur et se dit qu’elle n’a rien à perdre. Et quand elle pourrait gagner ? Elle se demande si elle ne pourrait pas avoir quelque chose à perdre et permet que ça arrive. On joue sans plan, en déséquilibre. Alors contrairement à l’année dernière, lors de ces fulgurances, nous arrivons avec un minimum de talent individuel à faire des différences. On jette tout. Mais on ne contrôle rien. Et ce match en est la preuve. Triplement. Faites-nous commencer nos matchs avec un voire deux buts de retard, et priez pour que l’équipe d’en face soit une équipe comme nous et perde ses moyens au lieu de contrôler. Et peut-être que sur un malentendu, comme contre Reims, on pourrait remporter trois points d’un coup. Le choix des mots de Niang après la rencontre est très juste. Il évoque « l’arrogance de notre équipe » pour qualifier ce manque criant de maitrise du match. Car c’est bien la différence entre « arrogance » et « avoir confiance en soi ». On fait croire que… mais il n’en est rien.
Alors même si les têtes vont mieux, et on peut le croire vu le renouvellement d’effectif de cet été, comment lui donner des certitudes ? Est-ce pour cette raison que Petkovic aligne régulièrement les mêmes joueurs au gré de leurs indisponibilités ? Ce serait une explication. L’autre axe serait d’avoir des principes de jeu simples, un cap clair et de s’y tenir. Et là, il semblerait que ça ne soit pas le cas. Et on peut dire que cette lacune est plutôt surprenante au vu des promesses qu’augurait la nomination de Petkovic à la tête de notre équipe de cœur. Mais peut-être nous trompons nous à ce sujet…
Au total : Ce nul est une défaite, qui positionne un peu plus le sentiment de frustration au premier rang des émotions que suscitent cette équipe de Petkoboys.
C’est ici que vous trouverez l’Académie d’en face. Pas un cri du cœur, mais un râle. Lisez-la vous pourriez vous y retrouver aussi.
On ne peut pas dire que cette présente Scapulaire soit ni drôle ni enjouée. J’en suis le premier désolé.
Nous avons vu des buts, mais nous n’avons pas vu beaucoup de foot. Si vous rajoutez à ça que nous sommes la pire défense, et que nous surperformons nos occasions de buts…
Nous résistons tant bien que mal au désespoir, mais nous en avons croisé la queue.
Prochain match, re-capital, face à Brest qui vient d’en passer quatre à Lens, qui était en date, le deuxième du championnat. Le foot est ainsi. Tant que nous remportons trois points, peu importe qui s’avance devant nous.
BOUGEZ-VOUS LE CUL, ON VEUT TROIS POINTS.
Je pense que vous êtes mal barrés. C’est peut-être l’année pour nous. ;-)
Je suis venu pour le jeu de mot moisi dans le titre, resté pour votre plume triste mais juste, et je conclus sur le partage de votre peine. J’espère que nous survivrons tous les deux à cette sombre saison.