La composition :
On joue en six-six-six. Ça ressemble à six m’éprendre à un gros coup de bluff de Hopkovic, et c’est pour ça qu’on l’aime. Toujours là où ne l’attend pas… surtout sur le banc.
Costil (c)
Pembele – Mexer – Gregersen – Mangas
Sissokho – Lacoux
Oudin – Adli – Hwang
Niang
Parmi les joueurs à plus d’un match cette saison, la direction a décidé d’écarter Capitaine Kos, Modávio et Kalu. Mais visiblement Hopkovic n’est pas au courant, alors en conférence de presse il dit compter sur eux. Ils prennent donc la direction à rebours et vers Rennes. Le temps que Lopez se rende compte de leur présence ils sont débarqués du bus à l’aire de Remouillé-Est sur l’A83. Allez les chercher SVP.
Le Big four est reconduit, prêt à cuire nos ambitions.
Elis se fait porter pâle, il est sur le banc « par précaution ».
Hwang est aligné à droite. Très bonne idée ça : personne n’avait jamais essayé.
Niang est titulaire en pointe. La tactique est claire : Il gol dell’ex.
Le match :
Dès les premières secondes ça sent aussi bon que dans un funérarium en panne de système de réfrigération.
L’équipe semble vouloir jouer se tenir en position basse, avec des lignes resserrées. Belle tactique pour préparer un six-ège. Quant à nous, nous allons chercher de la vaseline pour préparer le nôtre, ainsi qu’un oreiller pour les genoux.
Doku pour Terrier, et c’est déjà la première alerte (6e minute).
Centre en cloche venu de la droite, Mexer détourne plein centre à l’entrée de la surface. Martin est à la retombée puis se fraye un chemin entre quatre bordelais puis glisse la balle à Terrier bien tapi qui fusille Costil d’une demi-volée à bout portant : 1-0 (6e minute). Trois Rennais pour sept Bordelais (+ Costil). Nous ne pouvions rien y faire.
Coup-franc pour Rennes. Bourigeaud à la frappe. Il envoie un tir brossé intérieur du pied qui contourne le mur et finit au ras du poteau côté ouvert : 2-0 (6e minute). Coup-franc exécuté parfaitement qui laisse Costil six-déré, mais il y avait de quoi.
Superbe première période. Aucun ajustement nécessaire à la mi-temps, nous avons rendez-vous avec l’histoire.
Ah six, finalement, après cinq minutes de jeu en seconde période, Bordeaux procède à son premier ajustement. Six-ssokho se rappelle qu’il a un five prévu avec des potes qui touchent un peu et décide de partir plus tôt.
Hop hop hop !! Et six en fait ça n’allait pas ? Sérge et Elis remplacent Lacoux et Niang.
Pas possible de progresser à gauche. On repasse par Costil qui change de côté vers Gregersen car il pense encore que c’est possible à droite. Stian se lance sur le boulevard devant lui, malheureusement c’est encore l’heure de pointe et c’est blindé de rennais. Doku l’efface d’un double-contact-rateau et glisse la balle à Laborde dont le plus proche Bordelais est à deux mètres et n’est autre que… Adli. Allez comprendre. Gaëtan ne se fait pas prier pour nous rappeler tout ce qu’on doit à Poyet et Martin : 3-0 (6e minute).
Comme quand, gamins, nous faisions des « actions », les Rennais décident de varier un peu la pratique et décident de partir d’un peu plus loin : leur camp. Cinq passes entre des plots disposés six et là, et l’impression d’avoir effectué un mouvement collectif digne des plus grands ballets. Y a pas de petit plaisir : 4-0 (6e minute).
Quel scandale, un gang-bang en plein après-midi : 5-0 (6e minute).
: 6-0 (6e minute).
Ah c’est fini !
Les notes :
Costil (6/5) : Six-syphe, a déjà recommencé cinquante fois depuis la reprise du championnat, et ce n’est qu’un début.
Pembele (6/5) : Six-mili latéral, mais n’arrive pas à faire illusion.
Mexer (6/5) : Six c’est Niort, c’est là qu’on aurait dû le laisser, lui, bien avant l’aire de Remouillé-Est.
Gregersen (6/5) : Six clone, mauvais pied, mauvais œil. Du vent comme son compère.
Mangas (6/5) : Six trouille, mais attention même avant minuit c’est une arnaque.
Lacoux (6/5) : Six-terne, mais à sec.
Sissokho (6/5) : Six-ter act, mais n’a que trop peu vu le deuxième.
Oudin (6/5) : Six-Gareth Bale, la version complètement fumée.
Adli (6/5) : Six-magrée, sans casser trois pattes à un canard.
Hwang (6/5) : Six-re-cuit, complètement cramé sur les bords (couloir droit comme couloir gauche), mais tout le monde le savait déjà…
Niang (6/5) : Six-lex, mal affuté, il manque de tranchant. Aucune percussion, pas d’étincelle même avec son ex.
Les remplaçants :
Fransérgio (6/5) : Six-noque, mais moins que nous de lui avoir fait signer un contrat.
Dilrosun (6/5) : Six-cliques, et prend tes claques.
Kwateng (6/5) : Six-nophile, le meilleur ami du chien, adore se promener en groupe.
Elis (6/5) : Six-anose, même pas une bouffée d’oxygène.
Maja (6/5) : Six-dérant, comme les autres sur un terrain trop grand pour lui.
L’entraineur (vers le fond) :
HopKovic (6/5) : Parlez-vous la langue de bois Vladimir ? Six Couramenté !!
Pour conclure :
MERCI, pour tout. Tout simplement.
Merci pour ce spectacle méprisant pour qui a déjà les yeux rougis par cette inexorable déliquescence.
Des promesses de ménage en avant match, sans autre effet que de provoquer du remue-méninge chez des joueurs dont on se demande s’ils en sont pourvus.
Un six-mulacre d’équipe déjà en proie à la six-nistrose, les voici se présentant sans daron pour faire le dos rond. Résultat ? Raté ! Après tout c’est un parti pris, et il est peut-être trop tôt pour tirer de réelles conclusions sur l’impact de cette décision. Mais ce résultat est le fruit d’approximations grand guignolesques dont le débit s’est accéléré depuis la semaine dernière…
Alors merci qui ? Prônons le collectif que diable !
Merci à la Direction pour ce joli étalage d’effet d’annonce, de gesticulations désordonnées, de fuites (mal) organisées, et autres mauvais calculs. Merci tout particulièrement pour l’affront de persister dans cette communication populiste censée nous masquer les innombrables motifs d’inquiétudes et de croire de surcroit que nous en sommes dupes.
Merci aux joueurs évidemment. Quelle rentabilité : le voyage est court mais la valise est pleine. Notre coupe aussi, et c’est indigeste. Prestation ridicule. Encore plus que de prétendre que le risque de relégation c’est dans nos têtes et pas dans les vôtres, c’est dire. Vous aviez un message à faire passer ? À qui ? Nous étions déjà au courant que sans vous faire violence vous ne faisiez pas le poids. Si vous voulez bouder, likez le communiqué de presse de l’UNFP ou du RE Mouscron, mais ayez la décence de vous présenter au travail sans état d’âme. Ceux qui plient vos maillots y arrivent.
Merci Petkovic, on salue la constance du jardinier à maintenir cette équipe dans un état végétatif, même la réanimation du CHU de Reims est impressionnée.
J’avoue, j’ai mis autant d’application dans cette académie que les joueurs à honorer nos couleurs.
Une interrogation persiste : à quand une victoire ? Six-ne die !!
Le prochain match c’est dimanche à domicile face à Strasbourg. Ça va craquer du champagne et des huitres en tribune…
bah au moins ce match vous fait oublier votre défaite à domicile contre l’OM (mon équipe)…six non je vois pas…
ah six, vous avez de la chance d’avoir au moins 2 équipes plus merdiques que vous six non c’est direction L6
Six-dérant je l’avais.
Vous êtes sixblime
Vous n’avez pas un certain Six-Freddi dans votre groupe, célèbre pourfendeur d’anus transalpin.