Notre Footballologue analyse Chelsea-Man U (3-3)
Miroir, gentil miroir, qui va gagner ?
‘Je devais faire Marseille-Lyon mais le décalage est trop grand avec les deux autres matchs… à 2/0 c’était « rien contre presque rien »et à 2/2 c’est rien contre rien…’
Notre Footballologue.
442 vs 4231…
Trois paires autour d’un socle de quatre chez l’un, socle de quatre orné de trois paires chez l’autre, le révélateur de tétraèdres sanctionne: même système. Scandale! Hérésie! Les iconodoules du Bonzini lèvent bûcher tout en scellant l’excommunication du « Footix. » Qu’importe si ces systèmes se neutralisent au point de contraindre chacun au duel et faire de la dépense d’énergie tactique, les footballeurs marchent en crabe et le football, c’est du chinois. Pourtant… pourtant la similarité des mécaniques impose l’analyse des composants et révèle un « problème Giggs. »
Le Evra de Giggs…
Bien que renforcés par Ronney, Giggs/Carrick peinent face à Raoul Meireles/Essien. Ainsi, l’attaque mancunienne perd l’impact de son boxeur de MU mais souffre aussi de l’absence d’Evra. Aux prises avec Sturridge et Ivanovic, Capitaine Flemme monte d’autant moins que ni Giggs, ni Young ne couvriront le couloir. En témoigne sa prestation face à Liverpool, Evra regagne la galaxie anale lorsqu’il ne s’agit que de défendre et Sturridge profite de sa pesanteur pour l’ouverture du score (1-0, 35ème, csc de Evans.) Même couloir quand Ivanovic trouve Mata seul au second poteau: 2-0, 46ème. Même couloir, mêmes acteurs, carton jaune pour Evra et coup franc de Mata: 3-0, David Luiz épaulé par Ferdinand, 50ème. Ferguson revêt le bleu.
Changement de composants (Hernandez pour Young, 57ème; Scholes pour Fabio, 62ème) et ré-agencement du dispositif (Welbeck puis Giggs à gauche; socle Ferdinand-Evans-Scholes-Carrick; Valencia latéral droit sous Welbeck) libèrent Evra et Rooney. Le premier empreinte enfin son couloir et obtient un pénalty au métier devant Sturridge: 3-1, Rooney, 58ème. Cible du jeu long, le second dévie (66ème), combine avec Hernandez (67ème) et, le temps que Villas-Boas comprenne et place Romeu entre ses lignes (pour Sturridge, 69ème), le score est de 3-2 (pénalty de Rooney, 67ème.) Certes, Fernando Torres et Malouda ratent un nouveau break (76ème) mais ainsi renforcé, Chelsea n’avance plus. Désormais, Manchester dispose de trois cibles en relance courte (Scholes-Giggs-Rooney) et deux pointes (Welbeck-Hernandez) à la réception du jeu long. Sac et ressac déferlent et, débordant côté droit, Valencia sert Rooney, Cech repousse sur sa gauche mais Giggs récupère et centre: 3-3, tête de Hernandez, 84ème. De Gea est grand sur coup franc (Mata (91ème) et rouges comme bleus s’annulent au système comme à l’énergie.
Notre Footballologue.
C’est Torres qui centre pour Mata, pas Ivanovic.
ouais bof, plaisant à lire, certes. Mais de moins en moins développé, on a comme l’impression d’une lassitude. Car ce n’est pas de la suffisance, interdit de dire cela par respect à celui qui defootixise.
Alors !animo! monsieur le footballologue. On vous lit depuis l’autre bout du monde, et avec beaucoup de plaisir.
Merci d’être exigent
Très Cordialement