Oui

Le Onze mondial est de retour, et si le capitano a changé, la classe est restée.

Et si le Onze mondial sort d’une retraite que son ancien capitano a désormais prise, hommage lui soit rendu, c’est pour mettre un coup de projecteur dans la tronche de Pascal Praud sur les nouveaux talents et encenser les vieilles gloires. Et pourquoi pas apporter un peu de crédit aux besogneux.

Par exemple, cette semaine est placée sous le signe de Jul du laborieux génial et du chaos victorieux suite à la belle performance messine. Le PSG est assez peu représenté après une victoire peut-être trop facile, une défaite bien sombre a permis à un joueur marseillais de briller, tel le phare du Vieux-Port une nuit sans lune, et un représentant de la LIT-TÉ-RA-TU-RE se fait une place au soleil de Totti. Totti qui remplace Zanetti après la retraite de ce dernier, honneur lui est ici rendu (oui, on insiste) avec la sélection dans ce onze de trois Interistes. Un onze finalement joueur, mais où l’efficacité l’emportera sur l’esthétisme.


Handanovic (4/5) : Encore (je sais je me répète) un très bon Samir qui a su être là quand il le fallait. Il n’a pas eu énormément de travail mais les deux sauvetages qu’il réalise en seconde période font que l’Inter tient son avantage. Mieux encore, son premier face à face remporté a permis à l’Inter d’aller chercher le 2-0 quelques secondes plus tard. Décisif.

Balliu (3+/5) : Beau match de l’Espagnol, concentré sur ses phases défensives et toujours disponible dans le jeu, en atteste ses 88 ballons touchés, plus gros chiffre du match.

Medel (3/5) : Comme Miranda, il a contenu les rares offensives d’Empoli, notamment au retour des vestiaires. Sa présence fait toujours énormément de bien à la défense de l’Inter. Bien qu’il clame qu’il est un milieu avant tout, Pioli a raison quand il dit qu’il voit un défenseur en Medel.

Thiago Allegro (4/5) : Le capitaine Courage y est encore allé de ses interventions de patron et de ses anticipations fulgurantes. Quel bonhomme. Les années passent sur lui comme un pet sur du verglas.

Assou-Ekotto (3+/5) : Trois frappes tentées pour un BAE ailé, qui a proposé un bel apport offensif. On en redemande.


Kondogbia (3+/5) : Solide, il a encore récupéré un bon paquet de ballon au centre du terrain, il a su également montrer qu’il en avait dans la chaussure avec quelques gestes sympathiques mais surtout efficaces.

Angel « Pépito » Castro (4/5) : Vous vous souvenez ? C’était le petit Argentin qui nous arrivait de Bordeaux et qui nous vendait du rêve parce qu’il était argentin. Mais là, on est un ton au-dessus quand même. [ALERTE CLICHÉ RACISTE DU FOOTBALL] Pour les dribbles, y a pas à dire, y a vraiment que les latinos de bidonvilles sud-américains.

Sarr (5/5) : Match de bonhomme pour mon Petit Prince de la Savane. Ouverture du score, à l’origine du carton rouge et du penalty, Ismaïla était partout. Un Sadio Mané dans chaque jambe.

Mbenza (4/5) : Ah ça, c’est sûr, dès que tu réussis tes dribbles, dès que tu es efficace, ici, à La Paillade, on sait te remercier.


Gomis (4+/5) : Si encore il avait été nul avant de se blesser mais non, il nous a montré qu’il était indispensable. C’est cruel, et nous allons nous apprêter à passer les deux à trois semaines à venir la tête couverte de cendres.

Diabaté (4/5) : Un match entremêlant le génie et le n’importe quoi, c’est là tout le talent du Malien. 3 buts en 4 matchs, c’est le Cheick le plus ultra.


Cette semaine, le Onze Mondial est grenat.

 

Pas de Onze anal cette semaine, on ne va pas non plus enfoncer l’OM vu que Monsieur Lapin est de sortie.

14 thoughts on “Le Onze mondial de la semaine.

  1. Je trouve ça scandaleux que sous le prétexte fallacieux d’académie non rendu à temps il n’y ait aucun joueur de Porto…La France à la rancune mais tel Eder je saurai la faire plier!

  2. Et le fait que je trouve ça génial ce retour ne change absolument rein à ce que j’ai mis au dessus

  3. Sainté met 2 buts en première mi temps, soit autant en 45min qu’en 18 mois et pas un mot de cet exploit ) tout le moins mythique….

  4. Superbe retour et quel capitaine pour prendre le relai (oui ça ne prend pas de S). Par contre Gomis-Diabaté en pointe, aucun grantentraineur n’aurait osé.

    1. C’est sûr qu’il faut oublier la note artistique et chercher à surprendre l’adversaire. Tu sembles surpris, ça démontre que ça peut marcher.

  5. Merci de reprendre cette rubrique, et surtout de passer sous silence le 11 anal dans lequel nous aurions figuré de belle manière.

  6. Zanetti : 5/5
    Costume parfaitement taillé, coupe impeccable, geste technique (clin d’oeil à la caméra) réussi.
    Va Fa’n culistico ! Onze Mondial siamo noi !!

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