Priviet (ça veut dire salut en russe),

Mon intitulation s’épelle Kolya Kolyovich Kolyov mais vous pouvez abréger ce nom en KKK, comme le font mes amis blancs, chauves, tatoués et musclés aux idées extrêmement droites. La Russie. Colosse aux pieds d’argile. Yoann Gourcuff s’il était un pays. Sans la puissance impériale et les unes de Têtu.
Je vais donc vouzanalyser les performances russes à la Coupe du Monde. Avec un peu de chance, il n’y en aura que trois parce que, soyons sérieux deux minutes, on s’emmerde sec avec Maître Capello aux commandes. Depuis que l’Italien a pris les commandes des opérations jusqu’à… oula… trop longtemps… les gens de la fédé disent qu’il ira jusqu’en 2018… c’est autre chose qu’avec Bite Avocat. Là, on préfère ne pas prendre de but et, à la limite, si y’a une occasion ou deux qui se libèrent, on ira peut-être en mettre un. La Russie était dans un groupe de qualif’ plutôt aisé avec le Portugal comme autre tête d’affiche, peut-être la plus faible possible. En gros, pas de quoi arriver super confiant au pays des travestis.
Le pays du Joga Bonito va se prendre une sacrée dose de Joga Mochito dans le citron, c’est Kolya qui vous le dit.

Mother Russia affrontera donc l’Algérie, la Corée du Sud et l’ogre belge au Silbré. Encore une fois, un groupe très ouvert, à croire que le grand Vlad’, petit père du peuple, ait eu son mot à dire dans le tirage au sort. La préparation fut excellente avec notamment une belle victoire expéditive sur un match parfaitement dominé et maîtrisé face à l’Ukraine, en terre ukrainienne qui plus est. Sinon, deux autres victoires contre la Slovaquie et le Maroc ainsi qu’un match nul face à la Norvège. Ça risque d’être moins emballant qu’en 2012 ou en 2008, mais ça sera costaud et chiant à bouger. A noter que la Russie est invaincue en Coupe du Monde depuis 2002. Comme son adversaire belge d’ailleurs.
Mais avant que les hostilités débutent, faisons, si vous le voulez (si vous ne le voulez pas c’est la même chose, bande de cons) un petit tour des forces en présence. Notez que les 23 joueurs jouent dans notre championnat. Venez nous chercher avec votre foot business. Pas de ça en Russie. Chacun se bat pour l’honneur et les valeurs.

 

Gardiens

Igor Akinfeev – CSKA Moscou : Le patron. Le tsar. Le cador. Le boss. Le roi. L’Homme avec un grand H. Le caïd de la surface. Igor aux mains d’or.

Yuri Lodigin – Zenit : Très bon gardien. Excellent même, notamment sur sa ligne. Et il est gréco-russe, et c’est plutôt la grande classe. Mais inférieur au patron. Au tsar. Au cador. Au boss. Au roi. A l’Homme avec un grand H. Au caïd de la surface. Igor aux mains d’or.

Sergey Ryzhikov – Rubin : Moi aussi, un mois au Brésil, ça me plairait. Emploi fictif. Il jouera la consolante.

 

Défenseurs

Alexey Kozlov – Dinamo Moscou : Personne ne le fera, mais prononcez « Kazlov ». C’est comme ça que ça se passe en russe. Les « o » qui ne sont pas sur la syllabe accentuée du mot sont prononcés « a ». Mais sinon, c’est un bon latéral qui monte depuis sa bonne saison au Kuban l’an passé. A suivre, ça pourrait être une des bonnes surprises du tournoi.

Georgy Schennikov – CSKA Moscou : Ça fait un petit moment qu’il doit devenir une star à son poste. Bon. A un moment donné, je crois que c’est fichu et que tu vas faire une carrière dans l’anonymat, mon pote.

Sergey Ignashevich – CSKA Moscou : Ouais. Toujours là. Sûrement pour la dernière fois, d’ailleurs. Et tant mieux, parce que ça ne respire pas la sérénité quand même. Et surtout, ça traîne trois caravanes et deux camping-cars au cul. Pas facile pour avancer.

Andrey Semyonov – Terek : Je ne regarde pas assez le Terek pour vous en faire un portrait, du coup, je vais modeler. Il est vraiment bon, bonne qualité de relance, ami avec Kadyrov. Il a tout l’attirail parfait du joueur russe.

Vladimir Granat – Dinamo Moscou : Indestructible. Dur comme du Granat.

Vasily Berezutskyi – CSKA Moscou : L’autre Berezutskiy. Le bon.

Andrey Eshchenko – Anzhi : Relégué en D2 Russe avec son club et plutôt utilisé par Capello. Probablement la caution punk du groupe. Les tatouages sont légions sur son corps.

Dmitri Kombarov – Spartak Moscou : L’autre Kombarov. Le bon.

 

Milieux

Igor Denisov – Dinamo Moscou : Lui-même qui fout la merde partout où il passe. C’est très fort d’être un fouteur de merde à ce point. Très très fort. Dommage parce que c’est un bon joueur. Il est juste con.

Denis Glushakov – Spartak Moscou : Attention, bon joueur ! On n’en entend pas trop parler parce que tout le monde s’en carre de la Russian Premier League, mais c’est un très bon milieu de terrain relayeur. Très important au Spartak et très utilisé par Capello.

Alan Dzagoev – CSKA Moscou : Pas besoin de présenter l’artiste. Quelques doutes subsistent quant à son temps de jeu. Capello n’étant pas un grand fan de ses « qualités » défensives. Ce serait con.

Pavel Mogilevets – Rubin : Bon petit joueur qui marque des beaux buts. Il arrive pour remplacer Roman Shirokov donc, évidemment, Kolya aurait préféré qu’il ne soit pas là. Mais c’est la vie. Tout va très vite dans le football comme dirait l’autre.

Oleg Shatov – Zenit : Qui pour aller toucher la Shatov à la voisine ? Voilà, c’est fait. Je ne pourrais plus la faire du tournoi.

Yury Zhirkov – Dinamo Moscou : Cet acteur porno des années 80 s’est refait une carrière dans le football, avec succès. C’est toujours le même, il n’a pas changé depuis toutes ses années.

Aleksandr Samedov – Lokomotiv Moscou : Il n’a jamais déçu avec Capello, un bon joueur côté droit. Et il se tape une sacrée fusée atomique de la mort, Kolya approuve (avouez que ça aurait été con de faire une acad’ sur la Russie et pas mettre de femme dedans). Il a tout pour lui. Il marquera le but décisif en finale.

Viktor Fayzulin – Zenit : Joueur de devoir. Toujours utile d’avoir un Fayzulin dans son effectif.

Aleksey Ionov – Dinamo Moscou : A voir si ce sera un Ionov positif ou un Ionov négatif. Un Ionov fort ou un Ionov faible. C’est son physique qui déterminera la chose.

 

Attaquants

Maxim Kannunikov – Rubin : La surprise du chef ! Bien connu des joueurs de Football Manager, il a profité de la bonne saison de l’Amkar pour passer devant la légende FEDOR SMOLOV. Il a depuis signé au Rubin. Les joies du foot russe. Espérons qu’on le voit un peu jouer.

Aleksandr Kokorin – Dinamo Moscou : Ancien joueur du Dinamo et de l’Anzhi et actuel joueur du Dinamo (tout ça l’été dernier), il partira titulaire normalement, si on se réfère aux matchs de préparation. Bon joueur, mais manque de réalisme. Ça tombe bien, c’est aussi le problème de son concurrent. Facile de se demander pourquoi Capello joue défensif.

Aleksandr Kerzhakov – Zenit : Le Lucky Luke russe. Mais comme le Russe doit faire différent de l’Américain (question d’Histoire), c’est l’homme qui tirait à côté plus vite que son ombre. Comment a-t-il pu devenir aussi maladroit ? Ça… seul le grand Vlad’, assis sur ses chiottes dorées du Kremlin, le sait.

 

Et tout ça, ça va vous donner un cocktail détonnant d’ennui et de solidité. De la Ligue 1. Allez hop, je file. J’enfile ma chapka et m’en vais boire mes verres de vodka avec mes amies qui seront légèrement vêtues. C’est comme ça que ça se passe en Rassiya Matushka !

Paka ! (Ça veut dire salut dans le genre au revoir en russe).

Kolya Kolyovich Kolyov.

8 thoughts on “Les 23 Russes présentés par la Mother Russia Akademya

  1. L’arnaque! Un lien vers une soi-disant fusée atomique, je sais pas quoi,et tu nous renvoies sur l’article… La boucle pourrie qui permet de faire du click!
    Bref, la voilà, la charmante demoiselle dont il est fait mention: http://www.sports.ru/tribuna/blogs/vanity/323998.html

    J’allais bien souhaiter à la Russie de se faire éclater par l’Espagne le plus violemment et rapidement possible mais m’est avis qu’ils ne franchiront même pas le premier tour donc c’est nul et non avenu comme idée

  2. Faites gaffe avec les gardiens greco-russe, ils y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes… (Remember Saint Etienne 2001)

  3. Priviet,

    Dmitriy Sytchev a marqué 0 but en championnat depuis une éternité. Il a été viré du Volga Nizhniy Novgorod après un prêt au Dinamo Minsk en Biélorussie.

    Néanmoins, si l’on en suit le théorème de Fedor Smolov qui marque un but tous les ans et qui était en sélection tout au long de l’ère Capello jusqu’à la Coupe du Monde, il aurait très bien pu être sélectionné.

    La bisaniya.

    Kolya.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.