Brest-Nancy (1-1) La Chardon à Cran Académie n’avait plus l’habitude.

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Marcel pédale dans le beurre.

Salut les mono-nationaux.

Bienvenue en Bretagne pour transmettre au monde vos valeurs républicaines de petits racistes de vos morts à tous les bouseux de France. Aujourd’hui, l’étape de l’ASaNaL est complexe : Pablo va s’adresser, en tant que bi-natianal lui-même, à de braves pêcheurs cherchant leur identité nationale dans du cidre frelaté, de vieux châteaux poussiéreux abandonnés au milieu des marais-salants, et des déprédations en série sur la paternité de diverses spécialités culinaires (les Normands savent de quoi je parle).

Bref, non contents de pourrir le monde avec leurs algues vertes et le lisier de leurs cochons d’élevages industriels, les Bretons prétendent jouer au football, tout en remuant beaucoup à la face du monde leurs problèmes existentiels. Certains agitent sous le nez de l’innocent pékin de graves problèmes psycho-moteurs afin de lui soutirer quelques deniers ou une once de compassion. D’autres sont étrangement autorisées à se balader à moins de 500 kilomètres d’un collège. D’autres, encore, tournent en rond comme leurs tonneaux (hoho) tels de malheureux sémites, dans l’attente d’un messie nommé Yohan Gourcuff.

 

Bref, le voyage en Bretonnie figure le sommet du séjour au cœur des ténèbres, des poisseux desseins de ce que notre espèce a de moins humain, des aventures les plus atrocement sordides que tout explorateur missionnaire sain d’esprit puisse vivre en territoire hostile.

Les enjeux de la rencontre sont simples : une défaite ne nous enlèvera pas Pablo, et ne permettra à aucun de nos poursuivants de nous rattraper. Un nul, ce serait nul, et une victoire, ce serait la norme.

Oui, la norme. Car je ne me lasse pas de le dire, l’AS Nancy Lorraine malaxe méchamment la mouille tout ce qui se dresse devant elle en ce moment : femmes, enfants, veaux, vaches, cochons, tout y passe, et vient se mêler à ses pieds dans une bouillasse informe, mélasse rebutante dont l’odeur ne nous colle enfin plus aux basques depuis un certain temps, une soupe fécale visqueuse et repoussante nommée défaite.

Pour ce match, Pablo, le colonel Kurtz de Nancy, a quelques difficultés : Walter ne peut pas jouer au milieu étant donné que la moitié des clubs de ligue Hein le veut, et Aït Bennasser est blessé à la cheville (et les trois quarts des clubs du monde le veulent). The horror. The horror.

Si le cinq majeur défensif ne change pas (Ndy dans les buts, Cétout à droite, ChrétienLenglet dans l’axe, Muratori à gauche), le milieu est donc profondément remanié, et surtout, il subit le retour espéré à l’envers de l’inénarrable Jonathan Iglésias, sorte de Mickey argentin au talent très relatif, puisque ses fonctions motrices se résument à courir en ne respirant qu’entre les foulées et éternuer les yeux ouverts en se léchant le coude. Essayez, c’est difficile. Pour encadrer ce jeune débutant, le vétéran Pedretti et Diallo Guidileye se sont portés volontaires.

Devant ce duo et demi, les ailiers Anthony Robic et Loïc Puyo tentent de rivaliser d’ingéniosité dans leurs parades d’amour destinées à s’attirer les faveurs de notre antique héros, fils d’une mortelle anonyme et d’un dieu violeur : Youssouf Hadji.

LE MATCH

-15 Aujourd’hui, les méandres houleux du streaming nous ont menés sur BeIn sport. En avant match, leurs pisse-copies surpayés nous bassinent avec des transferts (ce qui n’est pas loin d’être leur fonds de commerce, rappelons le). Aït Bennasser est en tribune avec Rémi Walter, ce qui suffit à exciter toutes les spéculations les plus acadabrantesques. Le premier n’est pas sur le départ, malgré les rumeurs (il est blessé) ; le second devrait avoir signé chez des cagoles niçoises avant même la publication de ces tristes lignes. En référence à une offre supposée du LOsQUE pour Aït-B, un pseudo-journaliste prononce la phrase suivante, sur le ton de la bénédiction : « Lille est un plus grand club que Nancy ». Je cherche déjà un objet à casser.

-10 Le public de Francis Le Beurre a décrété une grève des encouragements pour ce match, en protestation contre le prix élevé du beurre liquide à la buvette, l’absence de beurre dans les galettes-saucisse (si, vous en mangez, ne niez pas. C’est un pan de votre culture dont certains craignent la disparition, même), et la présence de beurre non Breton dans les Couilles Gnamannes proposés à la mi-temps. Ils pourraient protester contre les grossières interdictions de stade de ces derniers temps, le futur toujours plus sombre des vrais supporters, ni écoutés ni considérés (ou alors, considérés comme des poivrots – ce qu’ils sont, ok – ou des vaches à lait NORMANDES), voir comme des sales types à l’idéologie douteuse, etc. Non. En Bretagne, c’est le beurre, mec.

Quoi, « il y a 250 km d’écart » ?

-5 Cette semaine, on parlait d’interdire la pub dans les programmes pour enfants. BeIn en profite donc pour passer des spots en faveur d’un site dit de « rencontres » proposant à des femmes de ramasser des hommes, comme s’il s’agissait de vulgaires boîtes de céréales. Sans m’offusquer le moins contre les kilotonnes de préjugés sexistes que cela comporte (une femme libérée du joug des mœurs sexuelles sera toujours vouée à faire les courses, comme le montre leur logo. Simple exemple), je m’interroge sur la manière dont sont perçus les enfants par le football… comme de petits clients pour les maillots violets taille 12 ans, bien sûr, mais il y en a bien qui regardent les matchs, aussi, non ? Tu vois, fiston, Karim Benzema est une petite merde de crouille qui crache sur la Marseillaise, il ne doit donc jamais jouer pour la France. En revanche, collecter des femmes et s’en faire des trophées, c’est un partie des mœurs bien françaises qu’il ne faut surtout pas renier, et tu t’en vanteras d’ailleurs bien assez tôt. Picon a des valeurs ? Nenni ! Picon est jaloux : il n’a pas fourré autre chose que des plats de riz gluant depuis des années. Bref, les enfants, allez jouer dans votre chibre chambre.

1 Sur ces passionnantes entrefaites, Brest engage, dans un silence qui évoque plus la majorité des stades de Ligue d’Eux que la révolte d’un mouvement de grève.

2 Diallo Guidileye est au sol, et y reste. Il demande le changement. Le mental. Il ne pouvait pas maltraiter ainsi les joueurs de son ancien club. Tafiolo, va.

3 Brest s’en branle et joue avant tout changement. Le fair-play, l’ambiance bon enfant, la compassion… tout ça c’est bon pour les Nantais.

4 Le Guide sort donc, terrassé par une blessure. Karim Coulibaly le remplace.

5 Robic gagne un ballon. Non sans avoir commis une faute à l’aide de son gras postérieur, bien entendu, mais l’arbitre laisse jouer. Son tir est trop croisé. Quelques instants plus tard, Coulibaly gagne un coup-franc plein axe.

6 Et sur ledit coup-franc, Poyo parvient à cadrer sa frappe ! Hartock capte le ballon, fort peu puissant. Mais il est bien le seul à ne pas avoir été surpris.

8 Hadji se bat pour la balle dans la surface brestienne. L’arbitre a le choix entre trois fautes de natures diverses, il ferme les yeux, choisit au pif, et finit par siffler une main contre notre attaquant.

Les décisions se bousculent dans la tête de Tony Chapron.

10 Coulibaly, en manque de confiance envers ses partenaires, tente de dribbler tout le monde, même ses sus-nommés coéquipiers. Au moment où un pied adverse un peu agacé s’apprête à lui retirer le ballon, il se souvient qu’il sait aussi lever la tête, et transmet à Cétout. Le tir part au-dessus.

12 Occasion pour Brest. Inutile d’être trop descriptif.

14 Ce Cuvillier, il n’a pas joué à Nancy ? Il n’a pas l’air trop décidé à nous faire de mal, en tout cas…

16 But pour Brest. Attaquée côté droit, la défense ne peut empêcher le centre en retrait. C’est écarté, mais le ballon atterrit dans les pieds d’un quelconque Gwenael qui passait par là à la recherche de beurre. Fidèle à quelque ancien usage du temps où il était vraiment nul, Ndy retrouve toutes ses sensations de Ligue d’Eux, et voit le ballon passer loin de ses pinces de crabes potelées tandis qu’il se vautre dans le gazon honteux de Le Blé. 1-0.

17 Hadji prend le cocu par les cornes, et intime une réaction immédiate à l’adversaire et à ses troupes. Hartock sort la balle de peu devant lui. Puyo tire le corner, mais c’est trop évident qu’il cherche Cétout pour une spéciale, et les Brestois dégagent leur camp.

21 Hadji monte au pressing, et se fait chambrer par un défenseur, qui le dribble deux fois de suite. Finalement, le ballon part en touche, et Puyo centre, mais c’est une nouvelle fois capté par Hartock. Je sens qu’il va nous faire chier, lui.

Le capitaine Hartock épelant son nom à Marion Aydalot.

24 Cétout se fait bouffer à toutes les sauces au beurre par les attaquants du SB29, de son côté.

25 Il suffit qu’un Brestais tente un ciseau (raté, mais vous vous en doutiez) pour que le mot « Zlatan » sorte. Ta gueule, BeIn, ta grande gueule.

27 Iglesias a touché un ballon. Il fallait le signaler.

29 Grosse sensation à Le Blé, avec cette charge virile de Tony Chapron sur un défenseur brestien, unanimement sifflée par tout le public, tandis que j’ouvre une bouteille à sa santé. Hommes de peu de foi, qui devriez au contraire approuver la vitalité retrouvée de notre morne arbitrage !

31 Au moins, cela égaye un peu la perspective de devoir courir après le score face à une équipe qui n’a de cesse, à chaque ballon touché, de clamer sa nullité urbi et orbi

33 Robic centre. La trajectoire du ballon dessine une demande de transfert au Nîmes Olympique.

35 Puto l’imite de l’autre côté, demande de transfert comprise. Hadji tire à côté sur un centre de Coulibaly. Arrêtez les centres, les gars.

39 Puyo a une bonne occasion d’égaliser, mais il décide de tirer de la cheville, ce qui n’est pas la partie la plus précise de ses pieds en forme d’outil de jardinage.

40 Pensée : Quand Iglesias s’essaye à une frappe lointaine, la balle passe lointainement à côté du but.

41 Belle percée de Hadji, qui parvient à se débarrasser de deux pots de beurre colle et place une frappe. Hardcock confirme son statut de mec relou du jour en bloquant le ballon.

43 Puyo tire de loin, lui aussi. Après tout, pourquoi devrait-il s’empêcher de se faire plaisir comme les autres ? Comble du risible, sa tentative est cadrée. Le capitaine Hartock est encore sur la trajectoire.

44 Cétout vise Iglesias au centre. L’inutile jeune globule tente un ciseau, mais ne parvient qu’à dévier le ballon vers Robic, qui essaye lui aussi quelque chose qui ressemble à un geste technique spectaculaire de footballeur. Le ballon ne prend plus de plaisir, et me demande de ne pas révéler à combien de mètres au-delà de la cage il est passé. Par pudeur.

45 Au tour de Coulibaly de souiller l’honneur de la pauvre sphère de cuir, dont les larmes gèlent dans le froid de la thermosphère.

Mi-temps.

46 Nancy engage. Messieurs, ne craignez pas le cholestérol : bouffez moi ces palets cul-de-jattes.

48 Lenglet annule une frappe bretonne. De la tête. Bien trop fort pour vous.

51 Une combinaison sublime m’arrachant un râle de plaisir voit Muratori centrer pour la reprise de Hadji, qui passe de très peu à côté. On parle désormais de Trézéguet, sur BePine. L’espoir renaîtrait-il ?

53 Iglesias a éliminé un joueur, grâce à un dribble. C’était important de le signaler.

54 Coulibaly expédie encore un ballon dans la rade.

56 Innombrablième frappe contrée de l’ASaNaL.

57 Et le penalty pour Nancy. Coulibaly venait de pénétrer l’espace de réparation des Bretons, et a vu sa frappe être cueillie des deux mains par un défenseur. Manque de pot, Chapron aussi l’a vu. J’ai entrevu qu’il y avait matière à débat, je remets le lien. Sans les mains.

58 Robic transforme. Voilà bien une chose qu’il sache encore faire. 1-1.

61 Brest repart de l’avant, ce qui force Ndy à bosser un peu. Huit matchs que ça ne lui était pas arrivé…

62 22 tirs à 5 en faveur de Nancy, quand même. À un moment, les statistiques finissent par illustrer des choses. Des choses qui échappent à toute utilité, en général, car le ratio des tirs cadrés est loin d’être aussi spectaculaire. Par pudeur et problèmes de mémoire, nous ne le publions pas.

63 Brest tente quand même des trucs, sur la base de malentendus et de veine de cocu. Sacrée équipe, quand on y pense. Le public n’a pas tenu ses engagements, d’ailleurs : il rompt la grève, et commence à encourager ses joueurs. Des révolutionnaires en peau de fesses comme ça, ils auraient vite fini au goulag de Velaine-en-Haye, par chez nous.

64 Après une action plutôt bien foutue pour Brest, Cuvillier vendange très salement l’offrande en tirant au-dessus. Ce match est sous acide.

67 Pedretti.

68 Clément Lenglet a un défaut immense, malgré ses indéniables qualités de footballeur. Non, pas sa tête de flétan avarié : ses BRAS. Ses grands bras ballants de guenon citadine voûtée qui traînassent partout, et qui touchent parfois le ballon à l’extrême limite de la surface. Voir dedans. On lui proposerait bien de lui scier, ou au moins de les raboter, mais apparemment, la ligue est contre. Les Brestiens tirent dans le mur, comme de bien entendu.

69 Hadji sort, remplacé par Dalé.

70 Pedretti encore, pour une faute de salope qui assoit son rôle de patron sur ce match. Jaune accueilli avec détachement, on le rebaptise Sergio dans les rangs des supporters Nancéiens de bon goût.

73 Robic s’essaye lui aussi à des gestes d’école « Les grandes salopes du football », mais se trompe d’influence, et livre une partition Diego Costaise. Son jaune est accueilli avec aigreur, et de rage, il se jette au sol, comme blessé. La feinte ne surprend plus personne, et Rousselot se prend la tête à deux mains en pensant au salaire exorbitant du grutier qu’il a du embaucher pour relever le gros Tony après tous ses plongeons.

76 Puyo parvient encore à surprendre tout le monde avec ses tentatives innovantes. Aujourd’hui : le gaucher déjà mauvais du bon pied, qui tente une frappe du droit. Le ballon supplie qu’on l’euthanasie.

77 Robic sort du terrain en rampant et se tordant de douleur, mais c’est juste pour sauver la face, car il est remplacé par Geoffraie Cuffaut.

79 Brest recule, se contente du nul, comment veux tu…

81 Frappe fouettée tournante Roberto carlosienne de Cétout, à 30 mètres. Hartock, incrédule, plonge tout de même et la sort par miracle. Les autres joueurs préfèrent ne pas parler de ce qu’ils viennent de voir, toujours conscients qu’ils sont en Ligue Deux et pas dans la matrice.

82 Pedretti ramène tout le monde sur terre avec une frappe de haute voltige crevant le plafond de la nullité globale de ce match.

84 122e hors-jeu.net de Dalé.

86 Timide tentative brestienne de sortir de leur moitié de terrain. Lenglet s’avance de deux pas et annihile toutes leurs velléités, ce qui lui vaut l’agression d’un boucher porcin d’en face. Jaune pour le crotteux enfant de catin.

89 Sergio Pedretti échappe curieusement au rouge après un tacle les deux pieds en avant. Il gravit un échelon de plus dans l’échelle de l’amour.

92 Cuffaut trouve ça cool les cartons jaunes, c’est joli. Vite sollicité, Chapron lui en adresse un sans discussion, peut-être déçu de ne pouvoir le lui administrer à l’aide d’un coup de batte dans les gencives.

Fin du match.

LES NOTES

Ndy 4/5 : Du beau Guy. Oui. À force de bonnes performances, je me ramollis sûrement, mais là, je sens vraiment un truc mou et sucré grossir au fond de moi. Pourvu que ce soit un caillot de Picon, et pas de l’amour.

Cétout 2/5 : Mis-à-part sa Bundes-frappe, on n’a pas vu le grand Tout promis habituellement depuis le début de saison, à Le Blé. Pas encore Julien Cérien, mais faudra faire mieux la prochaine fois.

Chrétien 3/5 : Mon exact opposé pendant un match : rarement la terre a du porter sur elle un homme plus sobre.

Lenglet 4/5 : Excepté cette main qui a failli nous coûter un penalty fort mal venu, le jeune a encore marché sur ses adversaires crampons gaiement aiguisés, et n’a laissé que des miettes de leurs espoirs de victoire.

Muratori 3/5 : Devrait changer son nom en Vincent Tackle. Ses adversaires le craignent plus quand il est à l’horizontale que quand il se tient debout. Contrairement à leurs femmes, qui le craignent tout le temps.

Guidileye NN : Pour deux minutes de jeu, soit environ douze foulées, le Guide en a pris pour 4 semaines à l’infirmerie. On ne sait à qui s’en prendre, mais gageons que le coupable nous supplierait bien vite de le livrer à Daesh ou Manuel Valls.

Pedretti 3/5 : Distributeur de pèze en général, et de taquets quand il est dans le dur. Un peu moins en vue quand ses deux acolytes au milieu ne sont pas soit en train de courir partout comme des demeurés de la savane, soit en train de faire des petits ponts et des gri-gris sur tout le monde.

Iglesias 1/5 : Jhohnhahthahn est comme le h de son prénom : personne ne sait où il se place, et il atteint des sommets d’inutilités.

Robic 2/5 : Si ce n’est ton penalty, dont la Lorraine libre se demande bien pourquoi Youssouf te l’a laissé, qu’as tu fais, maraud ? Gabegie, bagatelle ! Pédé !

Puyo 1/5 : Non, aujourd’hui, il ne m’a pas fait rire. L’humour est mort comme un de ses pieds en forme de godemiché.

Hadji 4/5 : Volontiste. Abnégationneux. Grandissimal. Le lexique de base est trop étroit, pour décrire les performances d’un homme qui, à son âge, défie encore les lois de la physique. Au moins pendant une heure.

REMPLAÇANTS

Coulibaly 4/5 : A eu droit à un match complet, avec la blessure du Guide. Force est de constater qu’il s’en est admirablement sorti, et que c’est plutôt bon signe pour les semaines à venir.

Dalé NN : Pas servi, et hors-jeu le reste du temps.

Cuffaut PD : a pris un jaune. Seul fait saillant.

NOTE ARTISITQUE DE L’ÉQUIPE : 2/5

Au firmament du championnat de Ligue 2, les héros sont fatigués. Je ne voudrais pas tomber dans l’accusation fallacieuse, mais je tiens tout de même à le dire (car je n’en ai, AVANT TOUT, rien à branler) : ce mercato de merde. J’accuse.

J’accuse les clubs riches non soumis aux limitations salopes de la DNCG de déséquilibrer l’entente d’un groupe en venant se renseigner sur nos meilleurs joueurs à la moitié de la saison. J’accuse la LFP, FFF, toute instance corrompue et mercantile comme la FIFI ou sa petite sœur platinienne, de concourir complaisamment à ces mouvements de joueurs, mouvements voués seulement à prélever des espoirs à bas coût en vue d’une revente, alors qu’ils devraient raquer leur race. J’accuse les clubs friqués, dont certains profitent en plus des deniers de leur commune pour faire construire des stades à des prix astronomiques, de renforcer leurs équipes ineptes et totalement dégueulasses grâce au dur labeur des centres de formation qui bossent à autre chose que d’attendre le futur Thuram. J’accuse d’autres équipes vouées à fournir de malsaines illusions à leurs supporters quant à un investissement hors de propos, dans le seul but de convenir à l’axiome capitaliste « plutôt que de ne rien faire, faisons de la merde ».

Je vous accuse vous, tous, terriens idiots, d’être ici dans un autre but que soutenir l’AS Nancy Lorraine.

Je suis peut-être le seul, mais rien à foutre.

Je crois en Pablo Correa.

Marcel Picon.

6 thoughts on “Brest-Nancy (1-1) La Chardon à Cran Académie n’avait plus l’habitude.

  1. a lire l’académie et les références j’aurais cru que t’avais affronté Rennes.

    En tout cas on a jamais mangé de galette saucisse par chez nous, c’est un peu comme si on disait que la place Stan était Messine.
    Elle est Messine ?

    Pour Guidileye, je pense qu’il a un rapport particulier avec notre infirmerie, y’avait surement quelque chose qui l’attire là bas, il y a passé beaucoup de temps, il a du se dire qu’il pourrait y repasser un petit moment

  2. OTAN pour moi, j’ignorais que ce n’était pas encore arrivé chez vous.

    Ceci dit, je ne vois pas le rapport entre un square bien éclairé et un animal mort emballé dans une partie de ses propres intestins, le tout roulé dans une crêpe. Je crois qu’à Metz, ils n’ont ni l’un ni l’autre, mais qu’ont-ils, après tout ?

    Peut-être y a-t-il un léger problème de salubrité à Nancy, qui a poussé le Guide à revenir vers une infirmerie où il se trouvait plus en confiance. L’inverse du terrain, diraient les mauvaises langues…

  3. c’est bizarre, Hadji est bon quand je le vois pas joué…

    d’ailleurs il devrait réintégrer le banc ce soir face au croco

  4. Eh bien mon cher Benji,

    on peut aisément conjecturer que

    1) Tu n’as pas regardé le match contre Nîmes(tout comme moi).

    2) Tu t’es planté lamentablement dans ton pronostic.

    3) Ton message suppose qu’il devrait être sélectionné en équipe de France.

    trois points qui, considérés ensemble, me mènent à cette conclusion : tu es Pierre Ménès.

    Bonsoir.

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