La Porte de Saint-Cloud Académie fait le bilan – Partie I

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Après l’Hexagoal, PLF veut se faire décerner le bac français.

La saison n’est pas encore tout à fait terminée mais c’est quand même l’heure de faire le bilan de la saison. Je vous propose ainsi un voyage dans le temps. Dans cette première partie du récap’, vous aurez droit aux faits marquants de l’année, sous forme chronologique. Ouais, c’est pas du tout original, mais c’est tout de même ce qu’il y a de plus pratique. La prochaine partie, à lire la semaine prochaine, sera consacrée uniquement aux joueurs. Il y aura même un sondage…

Vu que ça me prend du temps, que je suis bénévole (ouais, depuis 2 ans et demi, notre situation chez horsjeu.net n’a toujours pas évolué à ce sujet ; on n’a même pas de délégué du personnel !), que je veux passer du temps avec ma chérie, et que j’ai surtout mon bac français à préparer, vous excuserez d’avance des omissions possibles et des approximations éventuelles. Notez bien également que ce qui suit est totalement subjectif. Et si mon travail ne vous satisfait pas, laissez un commentaire à l’endroit adéquat ou allez vous faire foutre lire L’Equipe.

 

Juillet 2012

C’est le mois des matchs amicaux, des transferts officiels ou finalement avortés, des spéculations plus ou moins fondées, des espoirs naissants pour la saison à venir, des ambitions affichées, et des meufs en mini-jupe et décolletés. En résumé, pour un supporter, c’est le temps des espoirs. On espère acheter des stars autant qu’on souhaite choper le 06 de la charmante serveuse qui fait le service du midi en terrasse.

Côté pelouse, on entame l’année par une victoire 9-0 contre des Tyroliens (à noter que tous les buteurs sont Français), puis un nul contre le CSKA, dans lequel Lavezzi effectue ses premiers sprints. L’équipe s’envole ensuite vers les States pour jouer 2 rencontres et prendre plein de belles photos-souvenirs. On obtient un bon nul contre Chelsea (1-1), récent vainqueur de la Champion’s League, puis on termine sur le même score face au DC United. Le point culminant de cette tournée reste évidemment cette dernière joute puisque le buteur n’est autre que Zlatan Ibrahimovic, dont l’arrivée officielle a été annoncée peu de jours avant.

Le régime Gignac.
Le régime Gignac.

Côté transferts, outre Ezequiel et le Z, Paris enregistre les venues du jeune espoir Italien, Marco Verratti, et surtout du meilleur défenseur central du monde, Thiago Silva. La signature du Brésilien se fait le 14 juillet ; à cette occasion, Paris programme même un feu d’artifice ! Quant au Suédois, le Qatar aimant faire les choses en grand, la présentation de Zlatan sera faite au Trocadéro, avec la Tour Eiffel derrière. Lors des conf’ de presse habituelles, 2 choses sont à retenir : TS semble être venu à reculons, et Ibra annonce la couleur immédiatement : « Je ne connais pas la Ligue 1, mais la Ligue 1 me connaît ».

Avec tout ce beau monde, les objectifs sont clairs : on veut tout niquer !

 

Août 2012

On clôt la série des rencontres pour du beurre avec la venue du Barça au Parc. La soirée se solde encore par un score nul (2-2, buts du Z et de Camara, après avoir été menés 0-2). Autant dire que le fait de tenir tête au Catalans, et aux Blues peu avant, nous donne une sacrée confiance pour la suite des événements. On est impatients d’en découdre, en Ligain et ailleurs.

Histoire de boucler le recrutement pour de bon, on achète aussi Lucas Moura pour une tonne ; ce qui fera d’ailleurs rager Ferguson. Le Brésilien n’arrivera qu’en janvier, le temps pour lui de partir avec la Copa Sudamericana en poche. Et à la fin du mois, c’est le Hollandais van der Wiel qui rejoint le reste de l’effectif. Voulu par Léonardo, le mec arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Mais bon, il est international, alors…

On démarre le championnat à domicile contre Lorient, comme la saison précédente. Ça commence fort, dès le départ une contre-perf’ (2-2). Menés 2-0 à la pause, on doit déjà s’en remettre au Z pour remettre les choses d’équerre. Il signe son premier doublé de la saison. Ibra, tu peux pas test !

On prendra 2 autres points à Ajaccio et contre Bordeaux. En Corse, Lavezzi se fait expulser, tout comme Carlo après avoir shooté dans une bouteille en direction de l’arbitre. Face aux Girondins, on aura droit au pire match de l’année. Les mecs de Gillot bétonnent derrière. Belle ambition.

 

Septembre 2012

Premier tournant de la saison avec notre déplacement à Lille. On a à peine 3 points, et on se pointe chez une de nos bêtes noires. Même pas le temps de décapser les Kro, Ibra trompe Landreau en moins d’une minute. Rebelote avant la pause, et première victoire de la saison (2-1) ! Non seulement, elle nous lance enfin, mais en s’imposant dans un endroit où on a toujours galéré, elle nous fait croire en des lendemains radieux.

Le reste du mois est faste, j’arrive rapidement à court de Sopalin. 14 buts en 5 rencontres (4 victoires en Ligain), dont 4 passés à Bastia chez eux, et 4 plantés au Parc contre Kiev pour notre grand retour en LdC ! A cette occasion, Thiago Silva inscrit son premier but pour son premier match officiel avec le maillot du PSG.

Hey Thiago, ton steak-frites arrive!

 

Octobre 2012

Paris démarre le mois à Porto. On aborde cette affiche avec beaucoup d’ambitions, mais les maçons ont plus d’expérience que nous dans la compétition, plus de passé commun, et ça se voit. On abdique dans les dernières minutes de la partie. Ça fait plaisir aux anti-PSG qui se gaussent en se disant que ça nous remettra les idées en place. Rira bien qui rira le dernier, bande de cons !

Dans la foulée, on se rend chez les Sardines. Le Z met son traditionnel doublé (un side-kick et une patate sur coup-franc) mais quitte le stade carrément vénère à cause de ses potes qui ne se sont pas assez donnés à son goût sur le terrain.

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Ce gardien est en équipe de France…

Paname reprend sa marche en avant jusqu’en novembre : petites victoires contre Reims et à Nancy, succès à Zagreb, mais surtout, élimination de l’OM en coupe Moustache.

 

Novembre 2012

Evidemment notre pire mois de l’année. Un des plus chargés aussi avec pas moins de 7 rencontres à disputer parmi 3 compétitions différentes.

Contre Sainté, il s’agira de notre première défaite en championnat (1-2). Hoarau est le buteur Parisien, et on reste leader de la Ligain malgré ce faux pas. La soirée est marquée par l’expulsion d’Ibra, coupable d’avoir imprimé ses crampons sur le torse de Ruffier.

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Autres contre-performances notables ensuite : d’abord un nul obtenu à Montpellier après l’ouverture du score de Maxwell sur un très beau lob, mais surtout après l’expulsion abusive de Sakho très tôt dans la partie ; puis une nouvelle défaite au Parc contre Rennes, alors que les Bretons jouaient à 9 ! Bronca assourdissante à la sortie des joueurs. Troyes viendra quelques jours plus tard. Malheureusement pour eux, on se révolte à ce moment-là (4-0), sûrement aussi à cause du coup de gueule d’Ibra dans les vestiaires (« même mes enfants jouent mieux que vous ! »).

L’automne est définitivement pourri. On clôt novembre comme on l’avait débuté : Sainté nous sort de la coupe en bois aux tirs au but (Silva rate sa tentative). Gros couac, et colère de Nasser. Allez hop, un premier objectif qui ne sera pas atteint !

Au moins, la LdC aura été synonyme de bol d’air avec 2 victoires contre Zagreb puis à Kiev (doublé de Lavezzi).

 

Décembre 2012

Le 1er du mois, on va au Ray, et on joue comme des brêles. Tous, sans exception. Zlatan a beau envoyé une praline dans les cages d’Ospina, le match est scandaleux. Blaise se fait expulser, notre défense est à la rue, et Paris occupe désormais la 4ème place du championnat. Cette défaite (1-2) va accoucher de plusieurs événements : c’est pas encore Noël, mais ce sera notre dernier match dans la configuration du fameux sapin, Carlo va se sentir menacé (il est vraisemblablement question d’un ultimatum), et on va remporter 13 des 14 prochaines rencontres (plus 1 nul). Un mal pour un énorme bien, donc.

PAN! (bis)

Tout de suite après, énorme coup d’éclat au Parc, puisqu’on s’impose contre Porto (2-1), grâce à une boulette de leur portier. On termine ainsi premier de la poule, et le nouveau schéma ultra offensif d’Ancelotti s’est révélé payant. Seul point noir de la soirée, Nêné boude et fait un caprice, et sera puni en n’étant pas convoqué pour la réception d’Evian.

Les 4 derniers matchs de la phase aller du championnat sont autant de victoires, avec 12 buts inscrits pour 0 encaissé ! 4-0 contre Evian (énorme Motta), puis même score à Valenciennes (triplé du Z !), victoire difficile contre les Aulas boyz (1-0) avec Ibra qui marche littéralement sur la tête de Lovren, et enfin, déroulade à Brest (3-0) pour terminer 2012 en beauté avec le titre honorifique de champion d’automne, et 3 points d’avance au compteur ! Tous les voyants sont au vert, et même si on n’en est qu’à la moitié du parcours, ça sent bon pour la suite !

Les images sont formelles: involontaire.

 

Janvier 2013

Comme l’année passée, Paris passe la trêve hivernale au chaud, sous le soleil de Doha exactement. C’est là l’occasion de passer le jour de l’An tous ensemble (les familles sont conviées), de foutre une branlée au club local (5-1), et de faire le ménage dans l’effectif. Sissoko est prêté à la Fio, Hoarau traverse le globe et atterrit en Chine pour le « challenge sportif », Rabiot dégage à Toulouse, et Nêné restera sur place. A noter l’attitude pas classe de la part du club à l’égard de ce dernier. Même si son comportement n’a pas toujours été exemplaire, c’est grâce à lui qu’on a retrouvé les sommets. Ah, j’ai failli oublier Lugano, qui part faire banquette à Malaga. Bon débarras ! Et Lucas Moura arrive enfin!

Retour sur les pelouses officielles. L’hiver part sur les mêmes bases que la fin de l’automne. En coupe de France, on se débarrasse très difficilement d’Arras (4-3) avec une équipe assez remaniée, puis de Toulouse au Parc au tour suivant (3-1).

En Ligain, on gratte 7 points sur 9 : nul à domicile contre Ajaccio (c’est normal, j’étais absent), victoire à Bordeaux (1-0) grâce à un Carasso magique, et 3 points enfin face à Lille (1-0). Au passage, Sirigu bat le record d’invincibilité de Bernard Lama. De mémoire, c’est également la seule partie où on chattera les décisions arbitrales (but valable refusé aux Dogues).

SIRIGU-HATERS

Le Z sait sourire.

 

Février 2013

Finies les crises automnales et hivernales ! Il pleut des buts et des points sur la capitale. Le mois de mon zlatanniversaire, on aura droit à 5 matchs remportés et un gros couac ! Deux victoires d’abord, à Toulouse où on fait péter les compteurs grâce à un grand Lucas (4-0), puis contre Bastia (3-1), qui malgré le score nous aura fait peur quand même ; s’ensuit une énorme prestation à Valence en 8ème de finale de LdC (2-1), pour montrer à l’Europe qu’on n’est pas là pour rigoler. Il s’agit à ce moment de la saison de notre meilleure sortie sous l’ère Ancelotti. Pastore, Lucas, et Lavezzi régalent. En revanche, le Z se fait expulser bêtement, et le score aurait dû être bien plus lourd si on s’était montré plus appliqué…

Easy game!

L’euphorie retombe 5 jours plus tard à Bonal. Défaite surprise (2-3) alors qu’on avait ouvert le score. Ça ne change rien au classement, on demeure leader.

La fin de mois est magique. Le mercato continue au PSG : on enregistre ENFIN la venue de Beckham (surnommé Slipman par mon oncle). Comme quoi, L’Equipe avait juste une année d’avance… Et selon Léo, il n’est pas là pour vendre des maillots ! Si Léo le dit… Mais surtout, on tape de nouveau les Sardines, et plutôt 2 fois qu’une ! 2-0 en championnat, puis même score 4 jours après en coupe de France. A cette occasion, David fait ses grands débuts en France, et en profite pour faire connaissance avec la débilité profonde du cadet Ayew. Sa réplique est imparable.

Parce qu’il le vaut bien.

 

Mars 2013

Notre deuxième mois le plus dégeu’ après novembre. 7 points seulement pris en championnat ! Reims nous surprend (1-0) 2 semaines seulement après la défaite sochalienne. La sortie de Léo à la fin du match fera d’ailleurs couler beaucoup d’encre (« l’équipe est plus taillée pour l’Europe que pour la Ligain »). Paris prend les 3 points à domicile à chaque fois contre Nancy (2-1) et Montpellier (1-0), et fera nul dans le Chaudron (2-2) alors qu’on menait 2-0 au bout de 20 minutes. Bordel ! A noter que contre Nancy, Zlatan sortira lui aussi sa petite phrase polémique après s’être fait sifflé puis avoir claqué un doublé dans la foulée : «Ils en demandent beaucoup. C’est étrange au regard de ce qu’ils avaient par le passé. Parce qu’avant, ils n’avaient rien».

En LdC, on frôle la désillusion lors du match retour contre Valence. Lavezzi égalise du genou et éteint les espoirs de Rami et compagnie. On affrontera le Barça au tour suivant.

La bonne grosse chatte.

 

Avril 2013

Encore un mois bien gé-char pour le PSG, avec pas moins de 7 rencontres en 4 semaines, dont 5 à l’extérieur. On l’entame par la venue des Catalans. Tout le monde nous voit prendre une valise. Pas de bol, on tient la baraque, et Matuidi arrache le nul dans les derniers instants (2-2).

Juste après, on voyage à Rennes. Comme à Lille, on arrive cette année à vaincre (2-0) une autre de nos bêtes noires. Ménez en profite pour inscrire l’un des plus beaux buts parisiens de la saison, suite à un slalom depuis notre moitié de terrain. 9-4 en force !

Après la Bretagne, autre déplacement, cette fois en Espagne, où malgré le résultat du match aller, chacun croit encore en une branlée à recevoir de la part de Barcelone. Pas de bol, on domine comme c’est pas permis, et Pastore nous fait toucher les étoiles des demies pendant quelques minutes après un magnifique une-deux avec le Z. Du coup, Messi fait sa rentrée, le Barça égalise, et on se fait éliminer sans perdre, la tête haute, et avec le respect dû à la qualité de notre jeu.

Là on y croyait encore…

Les 2 dernières semaines verront notre élimination en coupe de France à Annecy face à Evian. Comme au Camp Nou, Pastore ouvre la marque, de fort belle manière d’ailleurs, mais les Savoyards égalisent. On voit clairement que les joueurs s’en battent les couilles. Silva et Ibra ratent leur tir au but. C’est moche. Nouveau couac.

En Ligain, on continue de tout écraser. Trois nouvelles victoires à Troyes (1-0, merci Blaise), contre Nice (3-0), et à Evian (1-0). Ce déplacement sera le début d’une semaine de calvaire arbitral. Dans la bataille et la confusion ambiante, on perd Beckham et Sirigu. On a beau être leader, on devient nerveux à l’approche du sacre. Ça fait 19 ans qu’on l’attend, mais on n’est pas foutu de patienter encore quelques semaines…

9-4 style! Ménez connaît la mère du chauve…

 

Contre Nice, but non validé! Fuck!

 

Mai 2013

Le mois pour conclure enfin, le mois du titre, le mois des récompenses, le mois de l’arbitrage, le mois du Trocadéro, le mois de la fête au Parc, le mois où Carlo nous fout dans le caca.

On entame sur la lancée de la fin avril avec la réception de Valenciennes. Outre le fait que le titre ne soit toujours pas acquis officiellement (1-1), Thiago Silva se fait sortir sévèrement par Castro (ce qui pensent le contraire, je vous emmerde), puis Léo se distingue en foutant un coup de coude à l’homme en jaune. Suffisant pour faire jouir la LFP et se prendre probablement une suspension exemplaire. Pff, tout ça pour une toute petite obstruction !

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S’ensuit le déplacement à Lyon. Une victoire chez les quenelles, et c’est l’Hexagoal dans les mains pour de bon ! Comme face à Rennes, il faudra attendre la seconde période et l’ouverture du score de Ménez pour nous délivrer. 19 ans après, c’est fait, le Paris-Saint-Germain est champion de France ! Purée, c’est pas trop tôt ! Ras-le-bol de se faire chambrer en cours…

 

Comme Paris sera toujours Paris, même après un sacre, les célébrations ne ressembleront pas à celles que vous verrez ailleurs ! Tout d’abord, on a eu droit à une mini-embrouille entre Léo et Ibra (pour un contrôle anti-dopage qui s’éternisait), puis à 2 lieux de festivités distincts : l’un sur la pelouse, l’autre dans les vestiaires. Là où ça fait un peu mal au cœur (c’est mon avis perso), c’est qu’il n’y avait que des Français dans le rond central (en mode revival Euro 2000), tandis que les étrangers restaient dans les entrailles de Gerland. On aura beau analyser ça de toutes les manières possibles (clans, affinités, histoires personnelles des un et des autres, ancienneté au sein du club, etc.), c’est dommage de voir que les mecs ne célèbrent pas ça ensemble le soir même avant de reprendre l’avion. Ouais, ch’uis un supporter sentimental, et alors ?

« Lendemain de fête, caca qui fouette ». Suffit de connaître Paname pour savoir qu’organiser la remise des diplômes au Troca s’assimilerait à un magnifique bordel. Pas besoin d’être devin pour ça ! Même si sur ce coup-là, Manuel Valls aurait bien fait de me consulter… Sur les événements du lundi, pas besoin de refaire le match, vous avez tous été bien abreuvés par des journaleux avides d’amalgames et d’articles pour s’essuyer les fesses. En résumé, selon eux, les supporters Parisiens sont des Ultras, donc ce sont des hooligans, donc ce sont des casseurs. Vous venez de traverser un cerveau journalistique.

Laissons maintenant la parole à Jérémy Ménez, s’adressant à un possesseur de la carte de presse : « Vous êtes choqués par ce que vous voyez là ? C’est le bordel hein ! Bah ouais, ici c’est Paris ! C’est la capitale ! »

Les 4 Fantastiques s’astiquent

Au final, peu importe qui a fait quoi, pas de balade en péniche pour les joueurs, mais une pizza-party dans les salons du Parc à la place. Pas de présentation officielle du futur maillot non plus (de toutes façons, y’a eu des fuites dans les réseaux sociaux, et il donne envie de vomir), et pas de dîner non plus à la mairie de Paris le mercredi d’après pour de nouveau montrer le trophée à la foule en délire.

Pour le dernier match de la saison à domicile, on reçoit les Brestois, déjà relégués à l’étage inférieur. On aura donc droit à un match amical, au cours duquel le Z fait encore parler la poudre par 2 fois. Ce mec est vraiment au-dessus, quoiqu’en disent les grincheux.

PAN! (ter)

Le score (3-1) est anecdotique, puisqu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Mais pas sans plaisir. Et malgré les adieux de Beckham, la présentation (enfin) de notre horrible maillot tout vilain tout moche, et l’arrivée massive de CRS à un quart d’heure du terme de la rencontre, du plaisir on en prend. Le Parc est beau, le Parc est bleu et rouge, le Parc se remet à chanter (un peu) et à ovationner nos gloires anciennes (Ginola et Kombouaré en tête) et actuelles (Armand, Sirigu, Ibra, Becks), on réclame la présence de Carlo à la rentrée, et on admire Siaka tenter un grand pont. Paris a les moyens de nous régaler : le feu d’artifice nous éblouit, le show son et lumières n’est pas dégeu’ du tout, et l’appel des joueurs un par un est sympa (ça aurait été mieux sans les questions pourries du speaker, mais bon…). Seul Maxwell fera son timide et n’osera pas prendre la parole. Chacun aura un mot pour le public, pas forcément très original, mais après tout on s’en moque, l’essentiel est ailleurs.

Becks sait s’envoyer en l’air

On clôturera la saison au Moustoir, pour un match sans aucun intérêt, si ce n’est celui de voir Ancelotti (et Makélélé aussi probablement) une dernière fois sur le banc parisien. On en reparlera plus tard.

 

Champion!

Prochain bilan dans le courant de la semaine prochaine. Je ferai un récap’ par joueur.

champions loges

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Petit-Louis Fernandel

14 thoughts on “La Porte de Saint-Cloud Académie fait le bilan – Partie I

  1. Ronan LeCrom n’ont plus n’a pas parler tout comme Maxwell.

    Mais ça tout le monde s’en fout hein ! Pfff

  2. Oui Pedrettix, et un maillot à l’image de la future saison en plus: la bavette pour la Champion’s , du gros rouge qui tache pour le championnat

    !! Je refuse que le champion d’Europe porte cette merde. !!

    Marseille ne sera pas champion de l’extérieur non plus. C’est bien anal tout ça…

    PFL Pue Le Flouze ;-)

  3. Bah moi je les aime bien nos nouveaux maillot, et en vrai c’est encore meilleur.

    Mais bon en même temps je couche avec une rousse alors…

  4. Au début je le trouvais horrible mais ça passe plus ou moins en match
    Par contre le maillot extérieur a l’air pas mal du tout

  5. Et merci PLF, franchement le bac de français ça sert à rien quand tu es champion de France

  6. donc j’ai pris masse de temps à faire ça, et votre seul sujet de conversation c’est le futur maillot…
    bon, je ne me donnerai pas des masses pour le futur bilan, dans ce cas.

    C’est comme en cours; tu penses faire un truc qui va cartonner, tu choppes un 12, et la fois d’après tes profs te reprochent de pas t’être appliqué! Pff…

  7. T’as pas de chance, t’as l’autre baltringue des Inrocks qui t’a fait de l’ombre

  8. tu as raison PLF, ils n’apprecient pas ton travail a sa juste valeur ces ignares.
    Moi j’aime bien leurs nouvelles chaussettes.

  9. Bah en même temps ya plus rien à dire tu as tout abordé dans ton super bilan, ô grand plf.

    J’ajoute ma pierre à l’édifice dans la discussion du maillot, la saloperie blanche fait vraiment bavoir c’est vraiment pourri.

    Ya plus qu’à prier pour que le mercato soit pas une grande foire du n’importe quoi (ce qui est plutôt mal parti)

  10. D’ailleurs, s’il s’agît des 4 fantastiques, est-ce que Thiago Silva est une femme invisible convaincante?

  11. Glenn Goald dit :
    24/05/2013 à 02:13
    D’ailleurs, s’il s’agît des 4 fantastiques, est-ce que Thiago Silva est une femme invisible convaincante?

    hihi! Magnifique!

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