OM-Villarreal (4-0) : La Canebière Académie châtie

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The moon’s too bright
The chain’s too tight
The beast won’t go to sleep

Aïoli les sapiens,

  • Voilà, Jean-Louis, Ghislain, je crois que je ne vous ai rien cachés de la situation : c’est la merde à tous les étages. C’est pourquoi je vous remercie chaleureusement d’être venus. Il y a un dernier truc donc vous êtes pas au courant, c’est le placard vaudou.
  • C’est quoi encore, ça ?
  • Bah comment dire… un jour on a eu un joueur camerounais qui faisait des invocations à une déesse vaudou pour obtenir un sort de titularisation éternelle. Lui est parti, mais la déesse squatte la Commanderie depuis tout ce temps, et d’après ceux qui l’ont croisée elle est pas d’un abord très facile. J’avais embauché Marcelino en partie pour résoudre ce problème [si si,souvenez-vous] mais ça ne s’est pas bien passé, et depuis j’ai l’impression qu’elle se venge sur l’OM.
  • Vous me surprenez, Pablo, vous que je croyais si attaché à la performance dans la rigueur, vous voir attribuer tant de poids à des éléments surnaturels…
  • Oué, ce que Loulou veut vous dire, président, c’est que mettre sur le dos des dieux vaudou toute la merde que vous avez faite depuis l’intersaison c’est un peu gonflé.
  • Merci Ghislain, j’avais compris. Bon, en tout cas vous avez toutes les données du problème, vous en faites ce que vous voulez.
  • A voir. C’est vrai que depuis notre passage en Afrique on a appris deux-trois trucs. Erzulie, vous dites ? Je crois que j’ai un fillingue avec elle.
  • Un quoi ? Un feeling ? Ah, vous me rassurez. J’avoue que ça ne m’avait pas sauté aux yeux à votre dernière coupe d’Afrique mais pourquoi pas.
  • Qui sait…, on en reparlera en temps utile, conclut Jean-Louis Gasset en rajustant sa casquette dans un demi-sourire.

***

  • Jean-Louis, Ghislain, vous m’aviez dit qu’on en reparlerait en temps utile ? Bah voilà, on y est en temps utile. On va se retaper Le Géomètre. Y avait une chance sur soixante mille pour que ce con retrouve un club en Espagne, qu’il le qualifie en 1/8e de Ligue Europa, et qu’on tombe dessus dès le premier tirage au sort. C’est pas le hasard, c’est signé. « Elle » veut le revoir, et ça va encore nous retomber sur la gueule. Vous avez déjà fait des miracles mais là, faut absolument vous mettre Erzulie dans la poche sinon on passera pas.
  • C’est le moment qu’on attendait. Et « Elle aussi ». Tu as toujours ta trompette, Ghislain ?
  • Et comment ! On met les costumes et les chapeaux noirs ou on reste en survêt-casquette ?
  • Survêt, on change rien. « Elle » nous attend comme ça.

***

Dans le panthéon vaudou, Erzulie se morfond, Erzulie fulmine. Erzulie doute. Les attraits de la déesse de l’amour ont rendus fous tous les hommes qu’elle a croisés au cours de sa vie éternelle, tous sauf un. Le plus anonyme, le plus faible, le plus insignifiant des mâles a su endormir sa méfiance pour mieux se refuser à elle, et quand le monstre se révéla sur les traits du malfaisant Géomètre, il était trop tard, tout ce que la déesse recelait de passions et de désirs charnels était déjà emprisonné dans une grille faites de lignes parallèles tracées à l’infini. Erzulie s’était toujours moquée de l’expression « un tue-l’amour », qu’employait certains humains. Aujourd’hui, Erzulie ne rit plus. En réduisant la déesse de l’amour à l’impuissance, le Géomètre avait peut-être bien réussi l’impossible, tuer l’amour.

« Tout est parti de ce sinistre endroit de Marseille », ruminait Erzulie. Pour sauver l’amour, il fallait donc y retourner, et trouver l’Homme élu qui saurait, par son union torride avec la déesse, contrecarrer le sort du géomètre. Mais qui était cet élu ? Erzulie avait bien sûr consulté Legba, le dieu détenteur du savoir. Toujours facétieux, le vieux sage l’avait avertie : le chemin serait tortueux.

« L’Élu ne sera pas beau, l’élu ne sera pas jeune, mais l’élu portera en lui la flamme que tu recherches. Il t’appartiendra de le rechercher sur les terres ancestrales. Alors tu lui feras subir une épreuve infâmante, et c’est alors lui-même qui devra prouver qu’il a toujours foi en toi et en l’Amour. Puis il s’agira de l’amener devant toi, à la place de l’homme Élu. Il faudra pour cela en ôter l’imposteur : ce sera le plus facile, puisque sa médiocrité le fera partir de lui-même sans que tu n’interviennes. A ce moment là et à ce moment-là seulement, tu seras confrontée à l’Elu et tu sauras s’il est ou non capable de sauver l’Amour. »

Erzulie avait suivi à la lettre les recommandations de Legba. Elle avait perçu en provenance d’Afrique de l’Ouest une masse phénoménale de passions, qu’un pays entier concentrait sur un vieil homme à casquette. Elle avait ensuite pris possession des adversaires de cet homme pour lui infliger la plus cuisante, la plus féroce des humiliations qu’un humain eût à subir. Le vieil homme partit sous les huées et, comble du supplice, vit ses combattants renaître et triompher sans lui. Le commun des mortels se serait effacé dans une retraite anonyme, mais le vieil homme partit aussitôt en mission, et pas n’importe quelle mission : à Marseille. Soit cet homme était fou, soit il était l’Élu. Erzulie brûlait d’impatience de le savoir. Elle attendait l’Appel.

Le portail vers le monde des mortels s’ouvrit sur une douce mélodie. Erzulie découvrit ce placard si familier de la Commanderie. Un vieil homme s’y tenait, droit, vêtu d’un survêtement et d’une casquette d’un bleu électrique. L’homme jouait de la trompette. Il y avait cependant un problème : Erzulie ne reconnaissait pas son Élu. Celui-ci arriva au bout de quelque secondes, vêtu du même uniforme que le musicien. Il tenait un micro à la main et se balançait nonchalamment au rythme de la trompette. La tête légèrement inclinée, ses yeux étaient masqués par la visière de la casquette. Dans le faible éclairage, Erzulie ne voyait que le bas de son visage, ses lèvres qui soudain s’animèrent en libérant une voix dont la chaleur fit frémir la déesse au plus profond d’elle-même.

« If you want a lover

I’ll do anything you ask me to

And if you want another kind of love

I’ll wear a mask for you

If you want a partner, take my hand, or

If you want to strike me down in anger

Here I stand

I’m your man »

Peut-on envoûter une déesse ?, s’interrogeait Erzulie à mesure qu’elle fondait sous le chant du baryton. Sa peau frissonnait de toutes part, ses lèvres brûlantes laissaient échapper un souffle haletant. Legba avait raison, sous ses dehors de vieillard, cet homme était bien le Séducteur absolu, celui qui saurait sauver l’Amour que le Géomètre avait emprisonné. Le corps d’Erzulie ondulait de plaisir au gré de la chanson, la déesse était partagée entre le désir d’accourir à son héros pour l’embrasser à pleine bouche, et celui de laisser ce moment se prolonger indéfiniment. Posant sa trompette, le musicien la tira de sa torpeur.

  • Oué, ce que Loulou veut dire, c’est que demain soir on joue contre Villarreal et que ça nous ferait tous caguer de nous ramasser contre ce mastre de Marcelino, donc on voulait vous demander si vous pouviez pas faire quelque chose pour nous éviter des enculeries arbitrales, des frappes déviées ou des poteaux à la con, ce genre de trucs quoi.
  • Merci, mortel, j’avais compris.


Les Longorious Basterds 

Lopez
Clauss (Meïté, 60e) – Mbemba– Balerdi – Merlin (Soglo, 84e)
Veretout (Ounahi, 60e) – Harit– Kondogbia
Sarr– Ndiaye (Luis Henrique, 75e) – Aubameyang (Moumbagna, 84e)

Le retour de Rongier (à l’entraînement du moins) est prévu à la mi-mars. Murillo est quant à lui toujours absent, ce qui s’avère un tantinet gênant pour le poste de doublure à gauche dans la mesure où Ulises Garcia n’a pas été inscrit sur la liste des joueurs participant à la Ligue Europa. Egalement écartés pour des raisons obscures, Gueye et Onana ne seront pas davantage en mesure de pallier un incident au milieu de terrain. Gigot est quant à lui toujours blessé, ce qui incite peut-être Jean-Louis Gasset à maintenir cette défense à quatre où Mbemba et Balerdi font de belles choses en ce moment.


Le match

Sans surprise, Villarreal se présente à nous avec de belles lignes de 442 tracées au laser, et un souci de rester en place qui confine à la caricature. En témoigne leur gardien restant dix secondes balle au pied sans relancer en attendant qu’un Olympien daigne venir le presser. Sur le plan du jeu, la même prudence s’impose des deux côtés, chaque ballon un tant soit peu menaçant étant écarté d’un grand coup de tatane sans état d’âme.

C’est sur notre côté gauche qu’une relative faiblesse s’instille, dont nos adversaires tirent parti pour s’infiltrer à plusieurs reprises dans notre surface. Ils y sont mis en échec par les retours autoritaires de nos défenseurs centraux.

Quant à nous, nos approches sont intéressantes mais nos nombreux centres manquent de précision. Clauss parvient cependant à toucher Harit qui, dans une position excentrée, ne peut que rabattre sa volée sur le gardien. Nous avons le mérite de nous montrer irréprochable dans les duels, à l’image de Ndiaye qui se bat pour conserver le ballon dans la surface adverse, et parvient à se dégager des défenseurs pour revenir face au jeu. Monté au début de l’action, Clauss n’est toujours pas marqué et se voit donc servi par Illiman : dans un fauteuil, Jonathan adresse le centre parfait pour Veretout, que les défenseurs auraient pu suivre si seulement cela ne leur avait pas demandé de briser la Sainte-Ligne. D’une tête piquée de près, Jordan ouvre le score (1-0, 23e).


On dissertera longtemps sur le débat entre corrélation et causalité, mais les faits sont parlants sur ce que l’on constate au Vélodrome depuis le début de saison : qui dit « Marcelino sur le banc » dit « défense de gros glandus ». Un jolie une-deux avec Merlin permet à Harit de tenter un centre en retrait : celui-ci est rabattu par un premier défenseur vers les six-mètres, où Mosquera est pris d’un savoureux accès de panique à l’idée de sentir Sarr derrière lui. Son dégagement termine directement au fond des filets, preuve que la séduction opérée par Jean-Louis Gasset va même jusqu’à faire marquer des buts-casquettes à ses adversaires (2-0, 28e).

A la rue, les Espagnols perdent des ballons dans leur camp, au profit d’Aubameyang qui offre à Ndiaye une fenêtre de tir large comme la Porte d’Aix : de l’entrée de la surface, Illiman tente un plat-du-pied à la Thierry Henry, insuffisamment placé cependant pour empêcher Reina de réaliser une belle RAIE.

Ce n’est que partie remise : alors que Villarreal réclame un pénalty pour une tête pourtant contrée du visage par Kondogbia, la contre-attaque s’enclenche. Après quelques échanges au milieu de terrain, Sarr est ainsi lancé dans la surface où il se fait descendre par l’inénarrable Mosquera. Vous réclamiez un arbitrage vidéo messieurs les Espagnols ? Bah le voici : péno dans vos faces. Sachant bien que Pepe Reina n’est pas le perdreau de l’année, Jean-Bite met une force suffisante dans son pénalty pour éviter de justesse la parade (3-0, 42e).

Une magnifique double-défense de Balerdi conclut ce qui ne représente que le premier quart de notre confrontation, mais, mâtin ! quel quart ! Alors que Villarreal opère un triple changement dès la reprise, notre mission pour cette deuxième période est simple : aggraver la marque si possible et surtout, SURTOUT, ne pas encaisser le traditionnel but à la con qui rendra espoir aux nuls d’en face.


Comme aux plus belles heures, les toutes premières secondes après la reprise confirme que nous sommes toujours capables de débilités à se taper la tête contre les murs. Dans le rôle des clowns du soir, Merlin rate son contrôle sur un long ballon avant que Balerdi ne concède un pénalty d’un croc-en jambe sur l’attaquant. Toujours sous le charme de son Gasset d’Amour, Erzulie fait cependant le nécessaire pour décaler la balerdise quelques millimètres avant la surface de réparation : alerté par son assistant, l’arbitre convertit le pénalty en simple coup-franc.

Passé ce petit miracle, les dix premières minutes consistent en un véritable temps faible de notre part. Nous y mettons un terme d’une manière à faire pleurer de bonheur un cégétiste, c’est-à-dire en marchant sur la gueule des jaunes au milieu de terrain. Au terme d’une nouvelle séance de broyage, Harit s’engage dans le camp adverse pour y animer un surnombre. Amine temporise, temporise, temporise pour finalement lancer Aubameyang entre deux défenseurs à gauche de la surface. Dans un angle improbable (sauf pour ceux qui savent), Jean-Bite place de l’intérieur du pied gauche un lob qui finir poteau rentrant (4-0, 59e).

Alberto Moreno parachève peu après la soirée anale de son équipe, d’un mouvement labellisé « Jo le Sconse » : entrée à la 46e, carton jaune à la 52e, deuxième carton jaune à la 62e, merci d’être venu. On pourrait regretter qu’en supériorité face à une équipe en plein naufrage, l’OM ne profite pas de cette dernière demi-heure pour assurer définitivement la qualification. Cela étant, rester suffisamment sérieux pour préserver la clineshiteu et ne pas offrir le but de l’espoir aux Espagnols représente déjà un enjeu suffisant. Du reste, la 71e minute vire au slipomètre absolu quand deux joueurs de Villarreal se trouvent inexplicablement seuls dans notre surface et, de manière tout aussi inexplicable, se refusent à tirer au but. Là encore, la coïncidence avec notre début de saison laisse songeur quant à la capacité du Géomètre à transformer ses joueurs en serpillières privées de toute capacité d’initiative.

Nous avons quant à nous le regret de gaspiller quelques balles de match, la principale par Sarr que le gardien met en échec à bout portant, à la réception d’un coup franc.

4-0 à l’aller contre un club espagnol à la dérive, a priori il faudrait être les derniers des glands pour se faire éliminer malgré un tel avantage. L’histoire a cependant montré que certains en sont capables, d’où la nécessité d’aborder le retour avec le même sérieux et la même détermination que la présente démonstration.


Les joueurs

Lopez (3/5) : Pau n’ayant eu aucun arrêt à réaliser, nous voici contraints de nous attacher à des détails, par exemple cette agaçante manie de laisser les défenseurs gérer des ballons en profondeur pourris en restant tanqué sur la ligne, plutôt que de sauter sur le ballon en hurlant « LAISSE ».

Clauss (4/5) : Irréprochable depuis qu’il a été publiquement pourri par Mehdi Benatia. Je ne sais pas s’il faut y voir un lien de cause à effet, en tout cas ce n’est clairement pas un atout pour la lutte contre les violences psycho-sociales en milieu professionnel.

Mbemba (4/5) : Hier au lasergame, Dromadette s’est violemment emplâtrée dans une paroi : « bah je sais pas, j’ai vu un truc noir, j’ai cru qu’on pouvait passer et en fait c’était un mur ». Les joueurs de Villarreal ont vécu la même chose (sans moi qui leur tirais dessus à terre en rigolant, néanmoins).

Balerdi (4-/5) : A quelques centimètres près, on avait droit au Balerdi historique, celui qui commet une erreur monstrueuse au milieu d’un match monstrueux. Toutefois, puisque l’on a naguère accordé une importance disproportionnée aux Balerdises dès lors qu’elles s’avéraient toujours fatales, la justice commande de considérer celle du soir comme insignifiante. Bref, tout est pardonné (sauf Annecy, faut pas déconner non plus).

Merlin (2+/5) : Le maillon faible du soir, en difficulté défensivement, proche de contraindre Balerdi au pénalty et imprécis sur les centres. On pourra certes arguer de son bel une-deux avec Harit sur le deuxième but, équivalent de celui qui pose le triangle sur la table au début d’une partie de billard : ça contribue, mais ça reste léger.

Soglo (84e) : Un temps de jeu facilité par notre absence totale de remplaçant à gauche. Si Murillo ne guérit pas vite, on n’a pas fini de trembler quant à éventuel carton jaune de Merlin au match suivant.

Kondogbia (4/5) : Inspiré des combattants de kungfu qui font de la casse pour impressionner leurs adversaires, Geoffrey est allé voir Marcelino pendant l’échauffement avec une règle en plastique à la main, l’a regardé droit dans les yeux, et a cassé la règle sur son genou. A partir de là 90 % du travail psychologique était fait.

Veretout (4/5) : Est allé à l’échauffement saluer Marcelino avec le respect dû aux anciens entraîneurs : « Ça va, coach ? Je voulais vous dire, je valide pas ce que vient de vous faire Kondogbia, c’est pas sympa. On est adversaires, pas ennemis. Moi je vous dis, je vous respecterai toujours, je vous ferai jamais ça. La seule chose que je vais faire c’est QUITTER MA LIGNE ET ALLER ME PROJETER DANS LA SURFACE ADVERSE, MOUHAHAHAHAHAHA. »

Ounahi (60e, 3/5) : Pas très enthousiasmant mais pas non plus nul à se faire jeter des pierres, les progrès se poursuivent à leur rythme.

Harit (4/5) : Pas parfait mais néanmoins de belles inspirations, renforcées par le fait qu’Amine n’a pas rechigner à aller récupérer des ballons à grands coups d’épaule. Que l’on aime ces gens qui ne se cachent pas, a fortiori dans un match de coupe d’Europe.

Sarr (4+/5) : Lui c’est bien simple, il a traumatisé tout ce que l’équipe adverse compte de joueurs côté droit. Eût-il réussi à inscrire son but en fin de match, il repartait avec les oreilles et la queue.

Ndiaye (3+/5) : Deux situations idéales gâchées, sans conséquence sur le score mais attention : malgré la foi que nous avons en Jean-Louis Gasset, on ne marquera peut-être pas quatre buts à chaque match pour avoir le luxe de rater ces occasions. Cela étant, quand on se souvient d’où l’on part, c’est un luxe inespéré de pouvoir faire le pisse-froid à propos de tels matchs.

Luis Henrique (75e) : C’est le petit regret du match, que les ultimes remplaçants se soient montrés plutôt anonymes au lieu d’aller à la curée.

Aubameyang (5/5) : La Ligue Europa pour Jean-Bite, c’est comme le palais de justice pour Nicolas Sarkozy : chez lui.

Moumbagna (84e) : Pas loin de rééditer son pétard tardif de Clermont, mais sa tentative un peu forcée a fait « pfut ».


L’invité zoologique : Etienne Capoubara

Plus gros rongeur du monde, le capybara est un gros tas de poils dont la vie se résume à poser son gros cul au bord du fleuve en faisant « muf », à l’exception de toute autre initiative. Les plus endormis se font même choper par les crocodiles en oubliant que ce sont avant tout des proies.

  • Les autres : Impact physique de mollusques, défenseurs demeurés, remplaçants suicidaires. Bah écoutez, si vous ça vous convient, restez comme ça encore une petite semaine et ça nous ira très bien aussi.
  • Coming next : Nous recevons Nantes dimanche soir avant un retour où l’on ne pourra pas s’empêcher de stresser malgré tout, car on se connaît bien. M’enfin, comme tout a pour une fois l’air de vouloir bien se passer en ce moment, on peut espérer que cela continue, auquel cas il nous restera à rencontrer Rennes avant la trêve, et un début de (Ghislain) printemps pour le moins corsé (Paris, Lille, Nice).
  • Les réseaux : ton dromadaire préféré blatère sur Facebook, sur Twitter, ainsi que sur BlueSky. @LaBonneMere remporte le concours zoologique.
Léger désaccord avec Gasset toutefois : quand il tombe le survêt pour mettre le costume, il est quand même classe.

Bises massilianales,

Blaah

2 thoughts on “OM-Villarreal (4-0) : La Canebière Académie châtie

  1. Bravo. Une chronique comme aux plus beaux jours. quel talent
    J’ai ri. La déesse m’avait manqué.
    Ala prochaine

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