La PL Academy vous présente la 7e journée

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la cuisine est bonne ici aussi !

Les gros se sont enfin tous décidés à gagner lors de cette septième journée. Tous ? Non ! Un petit groupe d’irréductibles nullards a cédé les points sur son terrain à un autre groupe de pas beaucoup moins nullards. Enfin, tout le monde s’en fout parce que au rayon des réjouissances, de nouveaux clubs à succès ne traînent pas pour prendre la place des has-been.


Wolverhamton 2 – 0 Crystal Palace

Palace a attendu une demi-heure et un retard de deux buts pour se mettre à jouer au football. Dommage, parce que du même coup, les Wolves n’avaient plus qu’à les laisser venir pour les menacer en contre. Sous pression, effrayés à l’idée d’en prendre un troisième, les Eagles n’ont jamais réussi à refaire leur retard en dépit de quelques belles phases de jeu. Les troupes d’Hodgson semblent disposer du talent, mais pas réellement de la discipline nécessaire pour faire face à un adversaire bien organisé. Ne parlons pas trop de la défense.

Ça va mieux en revanche pour les hommes de Nuno Espirito Santo qui après un nul décevant face à Newcastle, renouent avec la victoire. Rayan Aït-Nouri ne semble pas avoir signé pour faire de la figuration, puisqu’il enregistre son premier but en carrière après à peine dix-huit minutes, dès sa première titularisation. Daniel Podence donne lui satisfaction à Mendes, qui semble disposer d’un réservoir infini de Portugais à offrir à cette équipe (cinq Lusitaniens dans les rangs des Wolves au coup d’envoi, quand même).

Cette victoire leur permet de monter provisoirement à la dernière place derrière le monstre bicéphale liverpuldien. Reste à voir ce que cela donnera contre des équipes supérieures sur le papier.


Sheffield 0 – 1 Manchester City

Les Citizens se rendaient sur la pelouse des Blades en ayant à coeur de faire mieux que leur triste match nul à West Ham et en espérant convaincre les suiveurs de ballon rond qu’ils valaient mieux que 11 tocards dans un club de tocards entraîné par un génie du tocardisme. Ont-ils réussi leur mission ?
En tout cas, les Skyblues ont tout donné et impressionné la planète football en proposant un jeu incroyable à l’image de leur entraîneur, aplatissant leur adversaire 1 but à 0 grâce à un but de l’inévitable technicien et virevoltant esthète du football : Kyle Walker. Une frappe des vingt mètres dignes des plus beaux défenseurs achetés trop cher pour solidifier l’équipe mais qui ne savent que marquer des buts qui comptent dans des matchs tout pourris où les attaquants achetés trop chers pour donner l’avantage à l’équipe ne marquent pas. Z’avez suivi ? Le reste du match n’a que trop été  le symbole d’une équipe largement supérieure n’en foutant pas plus que nécessaire face à une équipe laborieuse et volontaire mais limitée.
La plus petite des marges suffira au bonheur de City qui remonte à la 10e place (un match en moins) avant d’affronter Liverpool au prochain match. Les Blades de Chris Wilder sont 18e et attendent toujours une première victoire.


Burnley 0 – 3 Chelsea

Tiens donc, un match arbitré par M. Coote, l’inénarrable protecteur de Jordan Pickford (oui, j’en ai gros). Ça tombe bien pour lui : il a à nouveau des maillots bleus, détestables eux aussi, à juger.
Les pauvres Clarets ont bien mal débuté leur saison. La réception de Chelsea ne devait malheureusement pas arranger les choses, même en comptant sur le fait que Frank Lampard est une trompette. Sans éblouir, les Blues ont pris l’avantage en première période sur une jolie frappe de Ziyech. L’occasion pour nous de vous parler de Pope, le gardien de Burnley qui, à défaut d’être islamo-gauchiste, nous a gratifiés d’un des plus beaux non-arrêt de gardien de la saison. Kurt Zouma, titulaire en défense côté Blues, a fait le break sur corner à l’heure de jeu, histoire de calmer les petites ardeurs d’en face. Timo Werner a ensuite mis fin à tout suspense. Seule une décision de M. Coote aurait pu changer la donne : défaite sur tapis vert de Chelsea après intervention de la VAR pour non respect de ce que doit être un club de football. Peine perdue…
Les Blues enchaînent et sont sixièmes. Pas de bon augure pour les Rennais qui viendront à Stamford Bridge ce mercredi. Les joueurs de Burnley, eux, sont bons derniers.


Liverpool 2 – 1 West Ham

Recevoir les hommes de David Moyes quelques jours après qu’ils ont tenu tête à un City moyen, à Tottenham et battu Leicester et les Wolves ? Pas une bonne idée par les temps qui courent tout autour d’Anfield, à défaut d’avoir des bons défenseurs centraux qui courent sur le terrain. Cela étant, Anfield ne réussit pas aux Hammers depuis 47 matchs, alors peut-être…
…que ça va changer ? Les Reds ont été cueillis rapidement : sur un centre de Masuaku, ce bel homme qu’est Gomez repousse tant mal que mal de la tête ; le ballon arrive sur Fornals, absolument seul (où sont les milieux ?), qui ajuste Alisson et ouvre le score. A partir de ce moment-là, la stratégie des Jambons est claire : deux lignes de 4 dans leurs 30 mètres jusqu’à la fin du match. Heureusement pour Liverpool, et malgré une possession stérile, Masuaku prend la cheville de Salah qui ne se fait pas prier pour transformer le pénalty. La deuxième période est du même acabit : Fornals et Masuaku tentent de contrer les Reds, sans trop de réussite, et Liverpool chercher à percer la défense Moyes-ienne, solide, bien organisée et concédant très peu de situations malgré une possession scouser atteignant presque 90% vers l’heure de jeu. Klopp fait donc appel au lutin surprotéiné et au nouveau chouchou, lesquels satisfont les supporters des Reds : Shaqiri lance Jota d’une superbe passe aveugle et le lusitanien de conclure.
Mal partis, les Reds enchaînent un 63e match sans défaite à Anfield et prennent la tête de la PL. Les dernières victoires, assez moches et dans la difficulté, rappellent de bons souvenirs, d’autant plus si l’on considère les absents en ce moment. Le déplacement à City lors du prochain match aura déjà son importance : une victoire et les Reds mettraient El Calvitico à 8 points déjà. Les Hammers, eux, pourront se relancer en accueillant le triste Fulham.


Aston Villa 3 – 4 Southampton

Le score reflète difficilement la physionomie d’un match qui a été à sens unique pendant une heure. Southampton a dégommé Villa sur son terrain dans les grandes largeurs, imprimant un rythme d’enfer tout en inscrivant des buts d’anthologie. Vestergaard ouvre la fête d’un coup de tête surpuissant sur coup-franc puis le show Ward-Prowse commence, le capitaine des Saints inscrivant un doublé sur deux coup-francs directs somptueux. Quand Danny Ings inscrit lui aussi son but hebdomadaire sur une enroulée orgasmique, on se dit que la partie est terminée.

Ce qui ne semble pas être l’avis de Saints qui, convaincus que le boulot est fait (et bien fait), ils peuvent laisser le match se dérouler tranquilou. C’est ce qu’attend Grealish pour montrer qui est le patron. Il offre d’abord un but à Tyron Mings à l’aide d’un centre parfait puis laisse Ollie Watkins convertir un penalty dans les arrêts de jeu. Enfin, le soin lui revient de conclure ce match d’une frappe limpide sur laquelle le gardien de Southampton ne se bat même pas.

Trop tard cependant pour espérer accrocher le nul, tant les Villans se sont laissé marcher dessus en début de match.


Newcastle 2 – 1 Everton

Sans son maître à jouer, la machine d’Ancelotti s’est grippée. Privé d’un James Rodriguez déjà blessé, Everton a montré que le manque de profondeur de son effectif allait probablement vite poser problème cette saison en dépit de la qualité de ses titulaires.

Comme toutes les semaines, Calvert-Lewin a marqué, mais cela n’a pas suffi à revenir face à des Magpies qui ont souffert chez eux, privés de ballon, mais n’ont rompu que tardivement alors qu’ils avaient préalablement terrassé par deux fois leurs adversaires avec un réalisme cruel.

Le football pas tout à fait spectaculaire de Steve Bruce, en 5-3-2 parce que 4 défenseurs c’est pas assez, a tout de même eu besoin d’un penalty en début de seconde période pour ouvrir le score grâce à un geste défensif mal maîtrisé d’André Gomes. Callum Wilson transforme et plante son doublé en fin de match avec un peu de chance, un centre de Ryan Fraser lobant Robin Olsen qui remplaçait Jordan Pickford pour l’occasion (rires dans la salle).

C’était pas tout à fait un beau spectacle, mais ça fait toujours plaisir de voir que les blocs bas et les coups de chatte maudits fonctionnent encore en Angleterre.


Manchester United 0 – 1 Arsenal

Bonheur suprême, vos académiciens étaient motivés cette semaine et, à l’instar de la politique américaine, vous avez la possibilité de découvrir la réaction de chaque camp après la soirée électorale de dimanche. Comme de juste, les deux revendiquent la victoire (non).

Le patron de la Raide et Vile Academy, le grand Luke Seafer, est sorti de sa retraite pour vous faire part de ses meilleurs excipients afin d’apprécier un spectacle pas tout à fait facile. Par ici la potion magique.

Johny Kreuz, quant à lui, a dégaîné presque aussi vite mais a tout de même attendu que son adversaire tire le premier, car il faut respecter certaines contraintes formelles de la Gunners Academy. Il nous offre gentiment ici un jeu de fléchettes gratuit sur le portrait d’un être honni.


Spurs 2 – 1 Brighton

N’en déplaise aux (nombreux) rédacteurs de la Jouzé Académie, la première mi-temps des Spurs est à montrer dans tous les centres de cure pour insomniaques. Un pénalty généreux transformé par Harry Kane (ce début de phrase risque de revenir souvent dans nos académies) et… rien. A croire que Jouzé a indiqué à ses hommes que le couvre-feu s’appliquait à eux.

Rassurez-vous, comme beaucoup de matches ennuyeux, cet opus s’est animé à la suite d’une polémique arbitrale, l’égalisation soyeuse de Tariq Lamptey étant entachée d’une faute évidente de Solly March au départ de l’action. Cependant la VAR a validé le but. Le salut de Tottenham viendra du revenant Gareth Bale, moins de cinq minutes après son entrée. Un but qui permet aux Spurs de remonter à la troisième place, pour le plus grand bonheur de Roland Gromerdier.


Fulham 2 – 0 West Brom

Fin de série pour les Cottagers, qui ouvrent enfin leur compteur face à un l’autre grand corps malade du championnat : West Brom Père Fidalbion. Deux buts en cinq minutes de Bobby Reid et Ola Aina suffisent à achever des Baggies bien ternes (un seul tir cadré). La course au premier coach viré est donc relancée et Slaven Bilic revient désormais à hauteur de Scott Parker. Déception en revanche dans les rangs de la PL Académie, car Fulham aura bien du mal à égaler le record de points de Derby County sur une saison (onze en 2007/2008).


Leeds 1 – 4 Leicester

L’amateur de football anglais pouvait être alléché par cette affiche, entre une équipe de Leicester très en forme et des Whites convaincants depuis le début de l’exercice. Taquin, Harvey Barnes a décidé d’installer la climatisation dans Ellan Road, en ouvrant le score dès la deuxième minute sur un service de Jamie Vardy. Le capitaine des Renards est également à l’origine du deuxième but, une de ses têtes, bien que magnifiquement repoussée par Ilan Meslier, étant reprise par Youri Tielemans.

Sonnés, les hommes de Marcelo Bielsa parviennent toutefois à revenir au score en début de seconde période, sur un centre-tir à la Christophe Jallet de Stuart Dallas qui trompe Kasper Schmeichel. Cinq minutes plus tard, Pablo Hernandez croit égaliser, mais sa frappe s’écrase sur la transversale. Une inefficacité punie en fin de matches par deux buts supplémentaires, signés Maddison et Vardy. Grâce à ce succès, les hommes de Brendan Rodgers se hissent à la deuxième place du classement, Leeds est douzième.


The table : on s’en fout. A l’invitation de la Calcio académie, nous voulions plutôt vous partager une savoureuse recette anglaise pour tenter de concurrencer leur suprématie gastronomique. Et finalement, à la lecture d’un livre de cuisine britannique, on a préféré commander une tournée de Pale Ale.

La PL Academy vous donne rendez-vous la semaine prochaine. D’ici là, cliquez de droite, de gauche, mais donnez cliquez !

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