Le onze mondial est de retour cette saison. Pour l’instant en tous cas. Pour ceux qui seraient tombé par hasard sur cette page et qui sont plus habitués à lire les débriefs de Maxifoot.fr, il s’agit ici de mettre en avant des prestations de qualité des joueurs, mais surtout des académiciens d’horsjeu.net, qui se distinguent des journalistes car ils connaissent bien les clubs dont ils parlent.

Cette semaine, le coach mondial a choisi de montrer à Didier Deschamps comment on fait un bon 4-2-3-1.

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Troy Perkins (5/5, Impact Montréal) : Ne cherchez pas, le point il est pour lui. Troy sort tout, peu importe comment. Sur sa ligne, dans les airs, il y est. Tu le mettrais dans un utérus que ça serait le meilleur moyen de contraception.

Diakité (4/5, Bastia) : Mon chouchou ! Mais qu’est ce qu’il est fort putain. Me fait penser à Lahm en plus costaud et plus coloré. Une bête. Jamais pris à défaut dans son couloir, il apporte aussi énormément offensivement. Puis ses coups d’épaules ! Outch.

Perrin (Carteron, 5/5, Sainté) Il est là défensivement, il tacle avec autorité, il relance bien et se comporte comme un leader. Et en plus, il marque en renard. Le capitaine, c’est lui.

Thiago Silva (4/5, PSG) : solide, tranchant, incisif, engagé, déterminé. Et tout ça en restant debout, même quand il tacle.

Taiwo (4/5, Bursaspor)  : Ses longues passes arrivaient à destination. Il revenait tout le temps en défense après ses percées. Il a défendu impeccablement. Il s’est clairement rattrapé après un avis négatif en début de saison. Il va bientôt monter quelque part pour enculer quelques un bientôt, je le sens.

Stambouli (4/5, Montpellier) : Je t’aime, marions-nous maintenant que c’est légal. Le type est infatigable : il multiplie les retours défensifs et malgré cela est toujours assez lucide derrière, pour faire les bons choix et donner de bons ballons. On dirait… Fernando Redondo (pas du tout mais on s’en bat les couilles).

De Rossi (4/5,  AS Rome) : Je ne m’enflamme pas mais son match a plus ressemblé à une de ses prestations en Nazionale qu’à la Roma de ces deux dernières années. S’est-il mis au bondage ?

Hamsik (5/5, Napoli): Il est parfait. Quatre buts en deux matches, des accélérations redoutables, des passes magistrales. Il veut devenir le Gerrard, le Totti de Naples ? Pas de souci ma belle.

Ribéry (5/5, Bayern) : Il est partout. Il fait tout. Il marque.

Totti (5/5, AS Rome ) : C’est un 5 qui remplit les stades et la glotte de Roméo. C’est un 5 qui interloque Mech et Dieu. C’est un 5 pour les passes et les vices. C’est un 5 pour l’éternité.

Sturridge (4/5, Liverpool) You’ll never walk alone, you’ll always score alone though. Trois buts et trois victoires, 100% des buts de son équipe. Des stats qui tendront moins vers la dépendance une fois Suarez de retour. Super début de saison pour Sturridge, qu’on a vu danser avec un supporter de Liverpool après le match contre Notts County cette semaine. L’attaquant jugé inefficace et arrogant à Chelsea est un lointain souvenir.

 

Le banc

Agassa  (4/5, Reims). Une grosse soirée pour Kossi qui a dû s’employer dans les airs, au sol, sur sa ligne, dans les pieds, dans ton cul…

Da Silva (4/5, Clermont) : costaud, très costaud. Salze a du souci à se faire pour retrouver sa place. Une vraie recrue. Attentif, bon de la tête, précis dans ses relances. S’est offert une ou deux belles montées offensives.

Kerbrat(4/5, Guingamp): Gros match du Breton. Excellent dans ses duels face à Zlatan, le Suédois n’a pas existé dans la surface. Il avait le maillot trempé à la 23ème minute, à l’image du travail fourni depuis le début du match. Agressif dans les duels, il n’a rien lâché et sur chaque action adverse il était toujours là pour sauver l’équipe.

Romaric (5/5, Bastia) : Il s’affirme comme LE patron du milieu de terrain. En quelque sorte le Mounir Obbadi du Sporting. L’alchimie parfaite entre la puissance de Bastareaud et la technique de Riquelme. Je pourrai plus développer mais j’en mettrai partout. Et comme j’ai plus d’essuie-tout à la maison…

Rafinha (5/5, Celta) : Le meilleur joueur sur la pelouse, et le buteur également, c’est lui qui lançait les offensives, organisait le jeu, poussait l’équipe à presser, on aurait dit un gamin qui jouait son premier match de foot en Liga, très impliqué, ça faisait plaisir à voir. Luis Enrique a choisi de le sortir en premier pour , alors que je suis certaine qu’en virant Nolito le Celta s’en serait mieux porté.

Corgnet (Bienvenue à la maison 5/5, Sainté) Impressionnant. Absolument rien à voir avec son premier match à Geoffroy-Guichard contre L’En Avant de Gargamel. Combatif, intelligent, très juste techniquement. Sa vivacité est étonnante puisqu’elle contraste avec sa nonchalance apparente. Il a fait preuve de sang-froid pour temporiser lorsqu’il le fallait, a très bien combiné avec Nicolita. Il aurait même pu marquer juste avant la mi-temps, lorsque sa frappe sèche s’écrase sur le poteau. Un match référence, devant ses supporters.

Enes Unal (5/5, Bursaspor)  : T’as 16 ans, tu rentres en fin de partie, tu plantes ton but et tu vas vite récuperer le ballon pour en remettre un derrière. T’as 16 ans, tu fais un match avec Drogba où tu as été meilleur que lui. T’as 16 ans, et t’es de Bursa. T’es l’avenir du pays. Bravo garçon.

3 thoughts on “Le onze mondial de la semaine

  1. Un titulaire, un remplacant. Ca change de la présence de Saadi dans l’autre onze la semaine dernière.

  2. Calice, mon gardien dans les bois du onze mondial. C’est pas encore la reconnaissance de l’analité, mais je prends quand même.

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