Le Onze Mondial de l’Euro, deuxième journée.
que des numéros 10

On avance dans le tournoi – certains mieux que d’autres – et on sent déjà une certaine tension poindre. Dans ce marasme de comptes d’apothicaires, difficile de faire ressortir des individualités, noyées au milieu d’un blokékipe qu’on pensait cantonné à la L1. A ce petit jeu, ceux qui font pencher la balance s’en trouvent grandis, tout comme ceux qui surnagent au milieu des naufrages collectifs. Et il y a un phare dans la nuit du réseau social à l’oiseau bleu qui s’est éteint, nous laissant déboussolés.
Dimitrievski (4+/5) : On ne va pas faire les étonnés.
Gosens : 4/5, omniprésent à gauche sur sa lancée du match contre la France, impliqué dans 3 des 4 buts, il a, paraît-il, marqué le quatrième à la 60e minute. *
Pan Skriniar, dans la lancée de son match précédent, a été le phare dans la nuit slovaque. Jeu aérien dominant, marquage inflexible d’Isak, sortie de balle victorieuse sous pression… autant d’éléments qui ne nous feront pas regretter le généreux 4/5 qui lui est attribué.
Mings (4/5): Mini Golgoth-uire continue d’impressionner.
Kieran Tierney (4/5) : Cher Papa Noël, pour Noël, j’aimerais que Kieran Tierney ne se blesse plus jamais de toute sa vie pour qu’il puisse être tout le temps en pleine forme pour jouer avec l’Écosse. Cordialement, tous les habitants de l’Alba.
Aaron RAMSEY (4+/5). Du great Rambo époque Tonton Arsène, avec du coffre et des courses dans tous les sens, et une finition en mode ice-cold sur l’ouverture du score. Remplacé par Wilson à 5 minutes de la fin.
Locatelli (5/5) : l’imposant ne le dispute t-il pas à la majesté ?
Philou (non noté/5) Le coup de sifflet final a retenti bien trop tôt pour le patron du Twitter francophone sportif. La bienveillance, la générosité et la gentillesse qu’il répandait chaque jour sur les réseaux ; la force, le courage et son sourire face à la maladie ; autant de choses dont nous nous souviendrons et qu’il nous faut perpétuer. Il incarnait l’amour et la passion du foot (et du sport) à l’état pur, comme un enfant, comme les enfants que nous redevenons tous en suivant les Bleus. Philou c’était nous, en mieux.
Yarmolenko : 5/5 : Le roi. Un but, une passe décisive, du danger partout, tout le temps. C’est le boss de l’équipe, il l’a prouvé face aux Pays-Bas, il le montre encore aujourd’hui.
Cristiano 4/5 Un but, une passe dé, une humiliation sur Rüdiger quand il a voulu lui lécher les tétons, a tenté de lancer le pressing et a voulu y croire. Il vaut mieux qu’il coache à la place de Santos.
Schick (5/5) : Il a obtenu et transformé le penalty, le nez explosé et la tronche ensanglantée. Lui qui essuie tout le front de l’attaque n’a pas jugé utile de perdre de l’énergie à s’éponger la face. L’image est forte, on la souhaite autant que la bière qu’il aura bien mérité. On espère juste qu’elle n’aura pas un goût de fer trop prononcé.

On se retrouve très bientôt pour la 3e journée.
Une belle équipe de tocards.